Communiqué du collectif Parents Atterrés : « Effets du port du masque à l’école : les parents lancent une campagne d’information vers les enseignants »
COMMUNIQUE
Les parents lancent une campagne d’information vers les enseignants sur les effets “masque imposé” aux petits dans les écoles.
Ils se substituent à l’Education Nationale et mettent en cause ses dirigeants.
Aujourd’hui, la multiplication des cas de suicides ou de tentatives de suicide chez des enfants à partir de 6 ans, que les spécialistes attribuent aux mesures sanitaires, conduit les parents, organisés en collectifs dans toute la France, à lancer en urgence une vaste campagne d’information vers les enseignants.
Depuis le début de cette semaine, une lettre d’information a commencé d’être adressée par mails, courriers ou lettres et remises en main propre, aux enseignants des écoles et à leurs directeurs/ices. Cette lettre s’appuie exclusivement sur des sources reconnues avant la crise sanitaire (Santé Publique France, Société Française de Pédiatrie, The Lancet, The International Journal of Environmental Research and Public Health…). Elle croise les déclarations des spécialistes recueillies par la presse à grand tirage (Le Monde, Ouest France, Courrier International…), renvoie vers des analyses étayées de psychologues et…les traductions des jugements des Tribunaux administratifs allemands qui ont jugé l’obligation du port du masque pour les enfants disproportionnée et non nécessaire, et l’ont annulée.
Dans une LRAR du 25 mai, les parents reprochent au Ministre de l‘Education Nationale, aux recteurs/ices (Académies) et directeurs/ices académiques (départements) de retenir délibérément l’information due aux enseignants qui les questionnent en vain sur les effets réels de la mesure qu’ils sont contraints d’exécuter depuis 1 an pour les collégiens et lycéens et près de 8 mois pour les petits à l’école élémentaire.
« Nous n’avons en effet pas d’autre choix que de porter à leur connaissance les conséquences des actes que vous leur imposez. Si vous l’aviez fait vous-même, nul doute que votre mesure aurait trouvé plus d’obstacles à s’appliquer… ». Les parents indiquent aux destinataires qu’ils « ouvrent maintenant une phase active de recherche de vos responsabilités personnelles pour les préjudices individuels et le préjudice de masse que vous infligez aux enfants en toute connaissance de cause ».
Et pendant ce temps… la profonde détresse des enfants émerge, comme un énorme iceberg :
“Il faut souligner la gravité des tentatives de suicide. On a des petits enfants de 6 à 7 ans qui font des tentatives de pendaison. Personnellement, je n’avais jamais vu ça !”
indiquait la Professeure Isabelle Claudet, responsable des urgences pédiatriques au CHU de Toulouse à Adrien Taquet, secrétaire d’État qui la visitait le 21 mai (1).
Les spécialistes de l’enfance renouvellent leurs alarmes, comme ici le 25 mai : la psychothérapeute Marie-Estelle Dupont alerte sur ses effets psychologiques dramatiques pour les plus jeunes et insiste sur l’importance d’y mettre fin immédiatement (2). Car, pour des centaines d’actes graves entrainant l’hospitalisation, combien d’enfants atteints dans leur développement ? L’effet est dévastateur, c’est certain, mais il est très difficilement mesurable…et donc peu visible (sauf pour les parents des petits) s’il ne fait pas les gros titres.
Malgré tout cela le Gouvernement vient de produire, le 25 mai, son mémoire en réponse aux 900 parents de 84 départements qui ont saisi le Conseil d’Etat en référé. Il reproduit l’argument invariablement opposé aux parents depuis novembre 2020:
« il n’existe pas de contre-indications dermatologiques, pneumologiques, ORL et phoniatriques ou psychiatriques (bien que le port de masque soit difficile voire illusoire dans certains troubles comme l’autisme, selon le degré de sévérité) actuellement documentées au port de masque quel que soit son type ».
Comme le capitaine du Titanic, il feint de ne pas savoir, pour l’Iceberg… Les parents espèrent que le Conseil d’Etat, qui devrait statuer en référé dès la semaine prochaine (S22), abandonne momentanément son rôle de conseil des Gouvernants pour reprendre celui de gardien de l’état de droit, même s’ils sont conscients de l’incongruité de cette double position du Conseil.
Pièces jointes
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