Nouvelle Librairie : François Bousquet répond à Alain Soral

L’ouverture de La Nouvelle Librairie est déjà un grand succès. C’est peut-être pour cette raison qu’elle commence à faire couler autant d’encre. Une fois c’est L’Express qui l’accuse d’être d’extrême droite, l’autre c’est le site d’Alain Soral qui l’accuse d’être nationale-sioniste. Explications avec François Bousquet…

Revue Eléments : D’après le site « Égalité & Réconciliation », La Nouvelle Librairie serait la vitrine de l’extrême droite nationale-sioniste ?François Bousquet : Bien évidemment, nous ne sommes ni d’extrême droite ni national-sioniste ! Comme à son habitude, Alain Soral manie l’outrance et l’invective. Son site dit : « Bousquet ne veut pas de Soral dans sa Nouvelle Librairie » Rétablissons donc les faits. C’est bien Alain Soral qui refuse de nous vendre les livres qu’il édite à Kontre Kulture, dont certains titres sont excellents comme les Maurice Barrès, Georges Sorel, Pierre-Joseph Proudhon, Bakounine et autres. Mais non, Monsieur Soral, nous ne vendrons pas les livres d’Adolf Hitler ! Alain Soral n’a pas donné suite à la commande que nous lui avons adressée. Dont acte. L’accusation de Soral est d’autant plus absurde que nous rendons régulièrement compte dans Éléments des bons livres édités par Kontre Kulture et pas des mauvais. C’est exactement l’état d’esprit qui nous anime à la Nouvelle Librairie.

 

Revue Eléments : Mais alors pourquoi tout ce ramdam ?

François Bousquet : Soral s’est fâché avec la Terre entière. C’est le Mandarom du national-bolchevisme. Il ne tolère aucune critique. Il serait temps que son ego redescende de la stratosphère où il campe depuis trop longtemps. La vérité, c’est qu’il fait une crise de jalousie infantile, parce qu’on a osé faire dans Eléments une couverture sur le dessinateur Marsault, son rival intime. On n’y peut rien si Marsault est pétri de talents, comme Soral, mais dans une autre vie.

 

Revue Éléments : Que répondez-vous à l’accusation de trahison de la mémoire d’Emmanuel Ratier ?

François Bousquet : Ne faisons pas parler les morts. Le dernier article d’Emmanuel Ratier est paru dans la nouvelle formule d’Eléments. Et c’est moi-même qui lui ai rendu hommage dans ce numéro. Sous ses airs bourrus qu’illuminait sa malice, il était le meilleur des compagnons. La Nouvelle Librairie a d’ailleurs commandé à Vincent, l’ancien libraire de Facta, un « Liber Amicorum » en sa mémoire.

 

via Nouvelle Librairie : François Bousquet répond à Alain Soral – blog éléments

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