Monsieur (1964) de Jean-Paul Le Chanois avec Jean Gabin et Mireille Darc
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Film franco-germano-italien
Réalisation : Jean-Paul Le Chanois
Scénario : Claude Gevel
Adaptation : Georges Darrier, Pascal Jardin
Dialogue : Pascal Jardin
Date de sortie : 1964
Genre : Comédie
Jean Gabin : le banquier René Duchêne, alias Georges Baudin dit « Monsieur »
Philippe Noiret : Edmond Bernadac
Liselotte Pulver : Elisabeth Bernadac
Mireille Darc : Suzanne, l’ex-femme de chambre de Duchêne
Gaby Morlay : Mme Bernadac mère
Gabrielle Dorziat : la belle-mère de Duchêne
Henri Crémieux : le beau-père de Duchêne
Claudio Gora : M. l’armateur Danoni
Jean-Paul Moulinot : Maître Flament, le notaire de Duchêne
Heinz Blau : Alain Bernadac
Berthe Granval : Nathalie Bernadac
Andrex : Antoine, un truand
Jean-Pierre Darras : Marc, un truand
Alain Bouvette : José, un truand
Veuf inconsolable depuis huit jours, le banquier René Duchêne (Jean Gabin) décide de mettre fin à ses jours. Il quitte la maison, laissant derrière lui une lettre annonçant ses intentions. Lorsqu’il s’apprête à se jeter dans la Seine, une femme qui l’a reconnu l’en empêche. Il s’agit de son ancienne femme de chambre, Suzanne (Mireille Darc), tombée dans la galanterie. Elle lui révèle que l’épouse pleurée le trompait de façon éhontée. Le banquier décide de « rester mort et de refaire sa vie », c’est-à-dire de laisser croire à son suicide et de disparaître, en changeant d’identité.
Il veut d’abord « racheter » Suzanne. Contacté par les malfrats dont dépend la jeune femme, il les persuade sans peine qu’il est un gangster en cavale venu d’Angleterre. il leur propose donc une affaire : la moitié du butin d’un gros coup. Il a en fait planifié le cambriolage d’un coffre… dans sa propre maison. Ceci n’est pas chose si facile, la maison étant aussi habitée par ses beaux-parents qui ne le portent pas dans leur cœur. Mais l’opération réussit, et elle lui permet de se constituer un capital sans avoir besoin de « ressusciter ». Surtout, il peut ainsi bloquer les manœuvres de sa belle-mère, dont l’intention avouée est de faire main basse sur l’héritage.
Il se fait ensuite embaucher chez un riche industriel, M. Bernadac (Philippe Noiret), comme maître d’hôtel, en compagnie de Suzanne, qui passe pour sa fille et qu’il fait engager comme femme de chambre. « Monsieur » se révèle un valet de grand style, ce qui n’est pas facile. En effet, d’une part, le ménage est haut en couleur : l’industriel débonnaire a épousé une hôtesse de l’air qui le trompe avec un écrivain, tandis que les deux enfants vivent leur crise d’adolescence. De plus, la grand-mère Bernadac (Gaby Morlay), soupçonneuse et acariâtre, cherche à tout prix à prendre en faute ses employés. D’autre part, il doit jouer habilement son rôle pour ne pas éveiller de doutes sur son identité. L’affaire se corse particulièrement le soir où le vice-président de la banque de Duchêne est l’hôte des Bernadac, mais le banquier parvient à éviter le quiproquo en simulant un malaise.
Le fils Bernadac tombera amoureux de Suzanne qui répond à son sentiment. Monsieur arrange les choses : Alain épousera Suzanne, désormais fille adoptive du banquier qui vient de « ressusciter ».
Source : Monsieur (1964) : Jean-Paul Le Chanois : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive