Un peu d'air frais

« Virus Mania » : La peur du microbe et le dogme médical dominant

Pourquoi les épidémiologistes, les virologues et le grand public considèrent-ils que certaines maladies comme la grippe et le Covid-19 se transmettent par contact humain, alors qu’il n’a en fait jamais été prouvé que les maladies se propagent de cette manière ? Pendant plus d’un siècle, la théorie des germes a eu la prépondérance et le pouvoir d’une orthodoxie religieuse, alors que la théorie du terrain explique de manière bien plus plausible la manière dont nous sommes « infectés » par certaines maladies. Cette théorie du terrain montre qu’une multitude de composantes environnementales et génétiques [qui renvoient à l’épigénétique – NdT] se combinent pour déterminer l’incidence de la maladie au sein d’une population ou chez un individu. Dans l’essai qui suit, Torsten Engelbrecht, les Dr Claus Köhnlein et Samantha Bailey s’appuient sur les éléments rassemblés dans leur extraordinaire livre Virus Mania afin de présenter les puissants arguments en faveur de la théorie du terrain [le livre a été traduit en français et publié aux Éditions Marco Pietteur, Collection Résurgence, en avril 2021, sous le titre Virus Mania – Corona/COVID-19, rougeole, grippe porcine, grippe aviaire, cancer du col de l’utérus, SARS, ESB, hépatite C, sida, polio… – NdT].

Biome intestinal humain

© Inconnu
Biome intestinal humain

Depuis environ 120 ans en particulier, les gens sont très réceptifs à l’idée que certains microbes sont comme des prédateurs qui roderaient autour de nos communautés humaines en quête de victimes et causeraient les maladies les plus graves comme le Covid-19, le Sida, l’hépatite C, la grippe aviaire, etc. Une telle idée est très simple, sans doute trop. Malheureusement, comme l’ont découvert la psychologie et les sciences sociales, les êtres humains ont une propension à trouver des solutions simplistes, en particulier dans un monde qui semble devenir de plus en plus compliqué. Mais les réalités médicales et biologiques, comme les réalités sociales, ne sont elles pas aussi simples. Edward Golub, professeur réputé d’immunologie et de biologie, a pour règle empirique que

« si la solution à un problème complexe peut tenir sur un autocollant de pare-brise, c’est mauvais signe ! J’ai essayé de condenser mon livre The Limits of Medicine : How Science Shapes Our Hope for the Cure [« Les limites de la médecine : comment la science façonne notre espoir de guérison », ouvrage non traduit en français – NdT] pour le faire tenir sur un autocollant de pare-brise, mais je n’y suis pas arrivé. »[1]


Le fait de ne focaliser que sur les microbes et de les accuser d’être les seuls et principaux déclencheurs de la maladie nous amène à faire abstraction de la manière dont les divers facteurs à l’origine de la maladie sont interconnectés
, tels que les toxines environnementales, les effets secondaires des médicaments, les problèmes psychologiques comme la dépression et l’anxiété, et la mauvaise alimentation. Si, sur une longue période, vous ne mangez pas assez de fruits et de légumes frais, mais que vous consommez beaucoup trop de fast-food, de sucreries, de café, de boissons gazeuses ou d’alcool (et avec eux, toutes sortes de toxines comme les pesticides ou les conservateurs), que vous fumez beaucoup ou que vous prenez des drogues comme la cocaïne ou l’héroïne, votre santé finira par être ruinée. Les junkies toxicomanes et mal nourris ne sont pas les seuls membres de la société à nous le signaler clairement.

Note du traducteur : Tolstoï a dit un jour : « L’homme préfère périr plutôt que de changer ses habitudes. »

Pendant des milliards d’années, la Nature a fonctionné comme un tout avec une précision inégalée. Les microbes, tout comme les humains, font partie de ce système cosmologique et écologique. Si l’humanité veut vivre en harmonie avec la technologie et la Nature, nous devons nous engager à comprendre toujours davantage les principes évolutifs qui les sous-tendent et à les appliquer de manière adéquate à notre propre vie. Chaque fois que nous omettons de le faire, nous créons des problèmes environnementaux et sanitaires apparemment insolubles.

« Le médecin ne doit jamais oublier de comprendre son patient dans l’intégralité de son être. »

~ Dr Rudolf Virchow

Ce sont les pensées de Rudolf Virchow (1821-1902), célèbre médecin berlinois, lorsqu’il requérait en 1875 que « le médecin ne doit jamais oublier de comprendre son patient dans l’intégralité de son être »[2]. Le médecin pourra difficilement comprendre le patient s’il ne le place pas dans un contexte élargi à son environnement. Sans l’apparition des bactéries, la vie humaine serait inconcevable, puisque les bactéries ont constitué le début du processus ayant mené à la vie humaine.

Les bactéries pourraient très bien exister sans les humains ; les humains, en revanche, ne pourraient pas vivre sans les bactéries ! Il n’est donc pas raisonnable de conclure que ces mini-créatures, dont le but et la tâche, tout au long de l’histoire biologique, ont été de créer la vie, sont en fait les plus grandes et les plus singulières causes de maladie et de mort. Pourtant, le dogme dominant de la médecine allopathique — une maladie, une cause, une pilule miracle — a dominé notre pensée depuis la fin du XIXe siècle, lorsque Louis Pasteur et Robert Koch sont devenus des héros.

Note du traducteur : La domination de cette pensée a pu perdurer grâce, notamment, à la mainmise de Rockefeller sur la médecine et la santé :

Ce que l’auteur décrit ci-dessus à propos des bactéries vaut au moins à part égales — voire encore plus — pour les virus. À cet effet, voir la partie intitulée « La véritable nature des virus » dans Les preuves irréfutables de l’origine humaine du Sras-Cov-2 :

« Notre code ADN est littéralement constitué de séquences virales. Cette prévalence des séquences virales dans l’ADN humain est stupéfiante, même lorsque seules les séquences virales connues sont prises en compte. »

Koch et Pasteur

Louis Pasteur (1822-1895) est considéré comme le « père de la théorie des germes ». Il pensait que le corps humain sain était stérile et qu’il ne tombait malade que lorsqu’il était envahi par de minuscules bactéries trop petites pour être vues par les microscopes de son époque.
Robert Koch (1843-1910), l’un des fondateurs de la bactériologie moderne, a développé la théorie des germes de Pasteur et élaboré les postulats de Koch, longtemps considérés comme la référence pour relier des micro-organismes spécifiques à des maladies spécifiques.

Avant cela, nous avions un état d’esprit très différent, et aujourd’hui encore, on trouve partout des traces de cette conscience différente. Edward Golub écrit dans son ouvrage :

« Depuis l’époque de la Grèce antique, les gens n’attrapaient pas une maladie, ils la contractaient. Attraper quelque chose signifiait qu’il y avait quelque chose à attraper, et jusqu’à ce que la théorie des germes de la maladie soit acceptée, il n’y avait rien à attraper. »

Hippocrate, qui aurait vécu aux alentours de 400 avant J.-C., et Galien (l’un des médecins les plus importants de son époque, né en 130 après J.-C.), représentaient le point de vue selon lequel l’individu était, pour l’essentiel, le seul à pouvoir maintenir sa santé en adoptant un comportement et un mode de vie appropriés. Golub précise :

« La plupart des maladies [selon la philosophie antique] étaient dues au fait que l’on s’écartait d’une vie [saine]. Et lorsque les maladies surviennent, elles peuvent le plus souvent être corrigées par des changements dans le régime alimentaire, ce qui montre de façon spectaculaire que 1 500 ans après Hippocrate et 950 ans après Galien, les concepts de santé et de maladie, ainsi que les remèdes européens, n’ont [jusqu’à la fin du XIXe siècle] pas changé » [3].

L’Allemand Max von Pettenkofer (1818-1901), une fois nommé recteur de l’université de Munich, raillait :

« Les bactériologistes sont des gens qui ne regardent pas plus loin que leurs chaudières à vapeur, leurs incubateurs et leurs microscopes. »[4]

Quelques heures seulement après la naissance, toute la muqueuse du nouveau-né a déjà été colonisée par des bactéries, qui remplissent d’importantes fonctions de protection. Sans ces colonies de milliards de germes, le nourrisson, tout comme l’adulte, ne pourrait pas survivre. De plus, seule une petite partie des bactéries de notre corps a été découverte[5]. Une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres, sous la direction de Jeremy Nicholson, a déclaré en 2004 dans la revue Nature Biotechnology [6] que

« La majorité des cellules du corps humain sont tout sauf humaines : les bactéries étrangères ont longtemps eu le dessus. »

Dans le seul tube digestif humain, les chercheurs ont découvert environ 100 000 milliards [1012 – NdT] de micro-organismes, dont le poids total peut atteindre un kilogramme. Comme l’affirme Nicholson :

« Cela signifie que les plus de 1 000 espèces connues de symbiotes contiennent probablement plus de 100 fois plus de gènes que ceux qui existent dans l’hôte. »

C’est à se demander quelle part du corps humain est « humaine » et quelle part est « étrangère ».

Le microbiome humain

Étant donné que nos propres écosystèmes sont eux-mêmes régis par des micro-organismes, Nicholson nous qualifie de « super-organismes humains ». Le professeur de biochimie écrit :

« Il est largement admis que la plupart des grandes classes de maladies ont des composantes environnementales et génétiques significatives et que l’incidence de la maladie au sein d’une population ou chez un individu est un produit complexe issu des probabilités conditionnelles de certaines composantes génétiques interagissant avec une gamme diverse de déclencheurs environnementaux. »[7]

Avant toute chose, l’alimentation a une influence significative sur de nombreuses maladies, dans la mesure où elle module la communication complexe entre les 100 000 milliards de micro-organismes présents dans les intestins !

« […] à elle seule, la production d’une grande partie des aliments qui atterrissent dans nos assiettes dépend de l’activité bactérienne. »

~ Dr René Dubos

Les bébés montrent à quel point cet équilibre bactérien peut être influencé de manière décisive : s’ils sont nourris au lait maternel, leur flore intestinale contient presque exclusivement une certaine bactérie — Lactobacillus bifidus — qui est très différente de la bactérie la plus répandue lorsqu’ils sont nourris avec du lait de vache. Le microbiologiste René Dubos écrit :

« La bactérie lactobacillus bifidus confère à l’enfant allaité une résistance beaucoup plus forte aux infections intestinales. »

Il ne s’agit là que de l’un des innombrables exemples de l’interaction positive entre les bactéries et les humains.

« Mais, malheureusement, le fait que les micro-organismes peuvent aussi faire beaucoup de bien aux humains n’a jamais été très populaire. »

Et de souligner :

« L’humanité s’est fixé pour règle de s’intéresser davantage aux dangers qui menacent la vie qu’aux puissances biologiques dont l’existence humaine dépend de façon si essentielle. L’histoire de la guerre a toujours davantage fasciné les gens que les récits sur la coexistence pacifique. C’est la raison pou laquelle personne n’a jamais conçu un récit probant sur le rôle utile que jouent les bactéries dans l’estomac et les intestins. Pourtant, à elle seule, la production d’une grande partie des aliments qui atterrissent dans nos assiettes dépend de l’activité bactérienne. »[8]

lingette désinfectante pour chariot

© Merlijn Hoek
Lingettes désinfectantes pour chariots
Le terme mysophobie (peur des microbes) a été inventé par William A. Hammond en 1879 pour décrire un cas de trouble obsessionnel-compulsif (TOC) chez une personne se lavant constamment les mains. La peur irrationnelle des microbes a été exploitée de manière agressive par les grandes entreprises pharmaceutiques, permettant ainsi aux caisses enregistreuses de l’industrie de fonctionner indéfiniment.

Dans ce contexte, il ne faut pas oublier qu’une industrie gigantesque s’est développée autour de la peur des microbes, engrangeant des milliards de dollars de bénéfices grâce à la vente de médicaments et de vaccins, alors que personne ne gagne autant d’argent en conseillant aux gens de manger plus sainement, de faire plus d’exercice, de respirer un air plus frais et plus pur, ou de faire plus pour leur bien-être émotionnel.

Mais est-ce que les antibiotiques n’ont pas aidé ou sauvé la vie de nombreuses personnes ? peut-on s’interroger. Sans aucun doute. Mais il convient de préciser que le premier patient traité avec un antibiotique, en l’occurrence la pénicilline, ne remonte qu’au 12 février 1941. Les antibiotiques n’ont donc rien à voir avec l’augmentation de l’espérance de vie, qui s’est réellement installée au milieu du XIXe siècle (dans les pays industrialisés), soit près d’un siècle avant le développement des antibiotiques ; et de nombreuses substances — dont d’innombrables bactéries essentielles à la vie — sont détruites par l’administration d’antibiotiques, ce qui, traduit directement du grec, signifie « contre la vie ». En outre, de nos jours, des millions d’antibiotiques sont administrés inutilement et, en fait, les antibiotiques sont tenus pour responsables de près d’un cinquième des plus de 100 000 décès annuels imputables aux effets secondaires des médicaments, et ce, rien qu’aux États-Unis.

En effet, le bilan des vaccinations, quelles qu’elles soient, se révèle peu reluisant en ce qu‘il n’existe aucune étude solide, contrôlée par placebo, démontrant que vacciner — généralement une intervention sur un organisme sain — est plus bénéfique que de ne pas vacciner. En revanche, il existe des études contrôlées par placebo montrant que vacciner est pire que de ne pas vacciner, ainsi que des dizaines d’études montrant que les personnes non vaccinées se portent mieux que les personnes vaccinées[9].

En outre, et comme l’a souligné Anthony R. Mawson, professeur d’épidémiologie et de biostatistique, en 2018 :

« Il est bien connu que les décès dus à des maladies infectieuses courantes ont diminué de manière spectaculaire avant l’avènement de la plupart des vaccins en raison de l’amélioration des conditions environnementales — même en ce qui concerne les maladies pour lesquelles il n’y avait pas de vaccins. »[10]

La rougeole en est un exemple. Le vaccin contre la rougeole a été introduit en Allemagne de l’Ouest au milieu des années 1970 (voir la seringue dans le graphique ci-dessous), à un moment où la « peur de la rougeole » avait essentiellement disparu.

Morts de la rougeole en Allemagne (1961-1995)

Morts de la rougeole en Allemagne (1961-1995)
Le vaccin contre la rougeole a été introduit en Allemagne de l’Ouest au milieu des années 1970 (année représenté par la seringue sur le graphique), à un moment où la « peur de la rougeole » avait essentiellement disparu. La flèche (début des années 1990) indique les données combinées de l’Allemagne réunifiée. Source : Gerhard Buchwald, Impfen : Das Geschäft mit der Angst (en anglais : Vaccination: a Business Based on Fear [« Vaccination : un commerce basé sur la peur » – NdT]), Knaur, 1997, p. 133

Si l’on demande aux bactériologistes quel est du terrain [affaibli – NdT] ou [du développement nocif – NdT] des bactéries celui qui déclenche l’autre, la réponse est toujours que c’est l’environnement — le terrain [affaibli – NdT] — qui permet aux microbes de se développer [de manière nocive – NdT]. Par conséquent, les microbes ne produisent pas directement la maladie. Il est donc évident que la crise produite par le corps provoque la multiplication des bactéries en créant les conditions adéquates pour que des bactéries en fait inoffensives deviennent des micro-organismes toxiques, producteurs d’infection. C’est la raison pour laquelle le modèle de pensée médicale dominant ne peut pas comprendre qu’un si grand nombre de micro-organismes différents peuvent coexister dans notre corps — parmi lesquels des micro-organismes « très dangereux » comme le bacille de la tuberculose, le streptocoque ou le staphylocoque — sans provoquer de dommages reconnaissables. Ces micro-organismes ne deviennent nuisibles qu’à condition de disposer d’une quantité suffisante de substances nutritives appropriés. Selon le type de bactérie, cette substance qui les nourrit peut être constituée de toxines, de déchets résiduels du métabolisme, d’aliments mal digérés et de bien d’autres choses encore.

Pasteur finit par prendre conscience de tout cela en citant sur son lit de mort le dicton de [Claude] Bernard : « le microbe n’est rien, le terrain est tout ». Mais Paul Ehrlich (1854-1915), connu comme le père de la chimiothérapie, s’en tient à l’interprétation prônée par Robert Koch, à savoir que les microbes sont les véritables causes des maladies. Pour cette raison, Ehrlich, que ses concurrents appelaient « Dr. Fantasme », rêvait de « viser chimiquement » les bactéries et a contribué de manière décisive à faire accepter la doctrine des « balles magiques » [remèdes soi-disant miracles – NdT], en traitant avec succès des maladies très spécifiques à l’aide de préparations chimio-pharmaceutiques très spécifiques. Cette doctrine a constitué une ruée vers l’or pour l’industrie pharmaceutique en pleine ascension grâce à sa production de pilules miracles. « Mais la promesse de la balle magique n’a jamais été tenue », écrit Allan Brandt, historien de la médecine à la Harvard Medical School[11].

Les virus ne mesurent que 20 à 450 nanomètres (milliardièmes de mètre)…
si petits qu’on ne peut les voir qu’au microscope électronique.

Cette compréhension déformée des bactéries et des champignons et de leurs fonctions dans les processus anormaux a façonné les attitudes à l’égard des virus. À la fin du XIXe siècle, alors que la théorie des microbes s’imposait comme l’enseignement médical de référence, personne ne pouvait réellement détecter les virus, qui ne mesurent que 20 à 450 nanomètres (milliardièmes de mètre) et sont donc beaucoup plus petits que les bactéries ou les champignons — si petits qu’on ne peut les voir qu’au microscope électronique. Et le premier microscope électronique n’a été construit qu’en 1931. Les bactéries et les champignons, en revanche, peuvent être observés au moyen d’un simple microscope optique.

Pour décrire des structures organiques qui ne pouvaient pas être classées comme des bactéries, les « pasteuriens » utilisaient déjà l’expression « virus » au XIXe siècle — mais elle était attribuée au terme latin virus qui signifie simplement « poison ». Cette expression correspondait parfaitement au concept de l’ennemi : si aucune bactérie ne peut être trouvée, alors une autre cause unique doit être responsable de la maladie. Les lecteurs peuvent se demander comment on peut continuellement affirmer que tel ou tel virus existe et qu’il a le potentiel de déclencher des maladies par contagion. Dans ce contexte, un événement important s’est produit il y a quelque temps, lorsque la science virale dominante a abandonné la voie de l’observation directe des processus naturels pour se tourner vers des « preuves » dites indirectes, à l’aide de procédures telles que les tests d’anticorps et de PCR, en dépit du fait que ces méthodes conduisent à des résultats qui n’ont que peu ou pas du tout de signification.

Test PCR

© Inconnu
Selon le Dr Samantha Bailey, dans son récent podcast intitulé « La vérité au sujet des tests PCR », le test PCR n’est pas un outil de diagnostic clinique légitime et ne peut donc pas déterminer si vous avez été infecté par un virus. En fait, l’inventeur du test, le Dr Kary Mullis, a précisé que le test PCR « ne vous dit pas que vous êtes malade. Ces tests ne peuvent pas du tout détecter les virus libres et infectieux ».

Un virus aux caractéristiques indéterminées ne peut pas plus être prouvé par PCR qu’il ne peut être déterminé par un petit test d’anticorps. Et même si les scientifiques supposent que les séquences génétiques découvertes en laboratoire appartiennent aux virus mentionnés, on est très loin de pouvoir prouver que ces virus sont les causes des maladies en question, surtout lorsque les patients ou les animaux testés ne sont même pas malades, ce qui est assez souvent le cas.

Note du traducteur : Voir aussi l’excellent résumé On ne le répétera jamais assez : les innommables tests PCR sont peu fiables pour détecter une infection virale

Une autre question importante doit être soulevée : même lorsqu’un supposé virus tue des cellules dans une éprouvette (in vitro), ou entraîne la mort d’embryons dans une culture d’œufs de poule, nous ne pouvons pas conclure sans risque que ces résultats peuvent être transposés à un organisme vivant complet (in vivo) ! Par exemple, les particules appelées virus proviennent de cultures cellulaires (in vitro), des particules qui pourraient donc être génétiquement dégénérées parce qu’elles ont été bombardées d’additifs chimiques comme des facteurs de croissance ou des substances fortement oxydantes. Ces effets ont été démontrés avec l’utilisation d’antibiotiques dans une étude de 2017[12].

En 1995, le magazine d’information allemand Der Spiegel s’est penché sur ce problème (ce qui mérite d’être noté, si l’on considère que ce magazine d’information ne couvre habituellement que l’information orthodoxe sur les virus), citant le chercheur Martin Markowitz du Aaron Diamond AIDS Research Center de New York :

« Le scientifique [Markovitz] malmène ses cultures de cellules infectées par le virus avec ces poisons dans toutes les combinaisons imaginables, afin de tester lequel d’entre eux tue le plus efficacement le virus. Markovitz nous dit :

« Bien sûr, nous ne savons pas jusqu’où ces vérifications croisées dans une éprouvette nous mèneront. »

Ce qui est en fin de compte important, c’est le patient. Son expérience clinique lui a appris à faire la différence entre l’éprouvette de laboratoire et le malade alité. »[13]

Sir Frank Macfarlane Burnet, lauréat du prix Nobel de médecine, a écrit dans son livre La génétique, rêves et réalité (1971) [publié en français en 1993 – NdT] :

« Malheureusement, la décennie se caractérise par des taux de mortalité en hausse, causés par le cancer du poumon, les maladies cardiaques, les accidents de la route et les conséquences indirectes de l’alcoolisme et de la toxicomanie. Le véritable défi de l’époque actuelle est de trouver des remèdes à ces maladies de civilisation. Mais rien de ce qui sort des laboratoires ne semble être significatif dans ce contexte ; la contribution de la recherche en laboratoire est pratiquement arrivée à son terme. Pour quelqu’un qui est bien parti pour faire carrière en tant que chercheur en laboratoire dans le domaine des maladies infectieuses et de l’immunologie, ces mots ne sont pas réconfortants. »[14]

Pour les scientifiques spécialisés dans le domaine de la médecine biologique et les lecteurs de leurs articles, poursuit Burnet, il peut être passionnant de s’étendre sur

« le détail d’une structure chimique de l’ARN d’un phage [virus provenant d’organismes simples], ou la production de tests d’anticorps, qui sont typiques de la recherche biologique actuelle. Mais la recherche moderne en médecine fondamentale n’a pour ainsi dire pas de portée directe sur la prévention des maladies ou l’amélioration des précautions médicales. »[15]

L’enseignement de la médecine s’en tient aux approches de Pasteur et de Koch qui consistent à déformer la réalité en se concentrant sur un seul ennemi, un enseignement qui s’est par ailleurs désintéressé de l’idée que les cellules d’un organisme puissent être capables de produire un virus de leur propre chef, en réaction par exemple à des facteurs de stress. Les experts l’ont découvert il y a longtemps et parlent de « virus endogènes » — des particules qui se forment à l’intérieur même des cellules de l’organisme.

Dans ce contexte, les travaux de recherche de la généticienne Barbara McClintock constituent une étape importante. Dans son discours de remise du prix Nobel de 1983, elle signale que le matériel génétique des êtres vivants peut se modifier [c’est l’épigénétique – NdT] en permanence sous l’effet de « chocs »[16]. Ces chocs peuvent être des toxines, mais aussi d’autres matériaux qui ont produit un stress au sein de l’éprouvette, et peuvent conduire à la formation de nouvelles séquences génétiques, qui étaient auparavant invérifiables (in vivo et in vitro).

Note du traducteur : Voir aussi nos articles

Notes

[1] Edward Golub. The Limits of Medicine: How Science Shapes Our Hope for the Cure. The University of Chicago Press, 1997 : p. xiii

[2] Kurt Langbein and Bert Ehgartner. Das Medizinkartell: Die sieben Todsünden der Gesundheitsindustrie. Piper, 2003 : p. 37

[3] Edward Golub. The Limits of Medicine: How Science Shapes Our Hope for the Cure. The University of Chicago Press, 1997 : pp. 37-40

[4] Kurt Langbein and Bert Ehgartner. Das Medizinkartell: Die sieben Todsünden der Gesundheitsindustrie. Piper, 2003 : p. 51

[5] Jörg Blech. Leben auf dem Menschen: die Gesundheitserreger. S. Fischer Verlage. Frankfurt am Main, 2014 (voir www.aegis.at)

[6] Jeremy K. Nicholson, Elaine Holmes, John C. Lindon, and Ian D. Wilson. « The challenges of modeling mammalian biocomplexity. » Nature Biotechnology, 22. 2004 : 1268-1274 (voir https://www.nature.com/articles/nbt1015)

[7] Jeremy K. Nicholson, Elaine Holmes, John C. Lindon, and Ian D. Wilson. « The challenges of modeling mammalian biocomplexity. » Nature Biotechnology, 22. 2004 : 1268-1274 (voir https://www.nature.com/articles/nbt1015)

[8] René Dubos, Mirage of Health: Utopias, Progress, and Biological Change. Harper & Brothers, 1959 : p. 69 [publié en français en 1961 sous le titre Mirage de la santé – NdT]

[9] Torsten Engelbrecht, Claus Köhnlein, Samantha Bailey, Stefano Scoglio. Virus Mania: Corona/COVID-19, Measles, Swine Flu, Cervical Cancer, Avian Flu, SARS, BSE, Hepatitis C, AIDS, Polio, Spanish Flu: How the Medical Industry Continually Invents Epidemics, Making Billion-Dollar Profits at Our Expense, 3rd English Edition. Books on Demand, 2021 : pp. 348-357 [publié en français aux Éditions Marco Pietteur, Collection Résurgence, en avril 2021, sous le titre Virus Mania – Corona/COVID-19, rougeole, grippe porcine, grippe aviaire, cancer du col de l’utérus, SARS, ESB, hépatite C, sida, polio… – NdT]

[10] Anthony R. Mawson « Vaccination and Health Outcomes, » International Journal of Environmental Research and Public Health, Special Issue, 15 juillet 2018 (voir https://www.mdpi.com/journal/ijerph/special_issues/vaccination?view=compact&listby=date)

[11] Allan Brandt. No Magic Bullet: A Social History of Venereal Disease in the United States Since 1880 [« Pas de solution miracle : Une histoire sociale de la maladie vénérienne aux États-Unis depuis 1880 » NdT]. Oxford University Press, 1985 : p. 161

[12] Buzás, Edit I. et al.. « Antibiotic-induced release of small extracellular vesicles (exosomes) with surface-associated DNA. » Scientific Reports, 15 août 2017

[13] Johann Grolle. « Siege, aber kein Sieg. » Der Spiegel, 29, 1995.

[14] Sir Frank Macfarlane Burnet. Genes, Dreams and Realities. Medical and Technical Publishing, 1971 : pp. 217-218.

[15] Sir Frank Macfarlane Burnet. Genes, Dreams and Realities. Medical and Technical Publishing, 1971 : pp. 217-218.

[16] Barbara McClintock. « The Significance of Responses of the Genome to Challenge. » Discours de remise du prix Nobel, 8 décembre 1983

À propos des auteurs

  • Torsten Engelbrecht travaille comme journaliste à Hambourg. En 2009, il a reçu le prix des médias alternatifs pour son article «The Amalgam Controversy». Il a été formé au célèbre magazine pour journalistes professionnels Message et a été rédacteur en chef salarié au Financial Times Deutschland. En tant que journaliste indépendant, il a écrit des articles pour des publications telles que OffGuardianSuddeutsche ZeitungNeue Zurcher ZeitungRubikonGreenpeace Magazin et The Ecologist. En 2010, son livre Die Zukunft der Krebsmedizin (L’avenir de la médecine du cancer) a été publié, avec quatre co-auteurs médecins.
  • Claus Köhnlein, docteur en médecine, est un spécialiste des maladies internes. Il a complété sa formation spécialisée au département d’oncologie de l’université de Kiel. Depuis 1993, il travaille dans son propre cabinet médical, traitant également des patients atteints d’hépatite C et du sida qui critiquent la thérapie antivirale. Claus Köhnlein est l’un des experts mondiaux en matière d’épidémies présumées de virus car il a accumulé des connaissances approfondies à ce sujet au fil des décennies. En avril 2020, il a été épinglé dans l’article d’OffGuardian « comme un des 8 scientifiques les plus expérimentés commentant la panique liée au coronavirus ». Une interview de Claus Köhnlein sur le thème de la « thérapie médicamenteuse mortelle contre le Covid-19 » a été visionnée près de 1,4 million de fois sur You Tube en peu de temps.
  • Samantha Bailey, docteur en médecine, est médecin-chercheur en Nouvelle-Zélande et dirige la plus grande chaîne de santé You Tube de son pays, au sein de laquelle elle aborde des sujets de santé importants et les présente à un large public de manière bien fondée et compréhensible. Elle a obtenu son diplôme de médecine à l’université d’Otago en 2005 et poursuivit une spécialité en chirurgie. Elle a ensuite travaillé pendant plus de 12 ans en tant que médecin généraliste et réalisé des études cliniques avec un intérêt tout particulier pour les nouveaux tests et traitements. Le Docteur Bailey a également co-animé l’émission de télévision nationale sur la santé « The Checkup », qui explique et dissipe ainsi les malentendus de diverses maladies mal comprises.

Note du traducteur : quatrième auteur du livre Virus Mania, le Dr. Stefano Scoglio coordonne la recherche scientifique et clinique sur les extraits d’algues Klamath et les probiotiques à base de microalgues en collaboration avec le Centre national de recherche d’Italie et diverses universités. Il est l’inventeur de sept brevets médicaux et a publié de nombreux articles dans des revues internationales. Le Dr. Scoglio a été nominé pour le prix Nobel de médecine en 2018 pour ses importantes publications scientifiques. Actuellement, il est sur le point de terminer une maîtrise en sciences au Birkbeck College de l’université de Londres, l’une des principales institutions du genre au monde. En 1993, il a obtenu un doctorat en philosophie (université de Toronto). A partir de 1996, il se consacre à la médecine scientifique, d’abord en Italie avec un diplôme de naturopathe puis à Londres où il obtient un Bachelor of Science (Middlesex University) et un diplôme en médecine homéopathique (Center for Homeopathic Medicine)

Source de l’article initialement publié en anglais le 16 février 2022 : The Secular Heretic
Traduction et emphases : Sott.net

Source : sott

Source : « Virus Mania » : La peur du microbe et le dogme médical dominant – PLANETES360

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