AstraZeneca suspend son essai clinique de vaccin contre la Covid-19

Le groupe pharmaceutique anglo-suédois était l’un des plus avancés puisque l’étude menée avec l’université d’Oxford était en phase 3, lorsque le vaccin est administré à des milliers de personnes.

Or « un des participants présente les signes d’une maladie potentiellement inexpliquée », a révélé un porte-parole d’AstraZeneca pour justifier la suspension de l’essai clinique, la première dans le cas de la Covid-19.

Un « processus normal »

Même si l’on ne connait ni la nature ni la gravité de cet effet indésirable du vaccin, le groupe affirme qu’il s’agit là d’un « contrôle de routine » et d’un processus normal qui doit permettre à un comité indépendant de procéder à « une évaluation des données de sécurité ».

La phase 3 précède l’homologation du vaccin, elle est la plus importante, mais aussi la plus sensible.  30000 personnes participaient jusqu’à présent à cet essai pour le seul territoire américain, où se serait produit l’incident. Les phases 2/3 de l’essai clinique évaient également été lancées au Royaume Uni, au Brésil et en Afrique du Sud.

A ce stade, et quand bien même Donald Trump a annoncé un vaccin avant l’élection présidentielle, le 3 novembre, les interruptions n’ont rien d’étonnant.

300 millions de doses commandées

AstraZeneca est l’un des groupes pharmaceutiques avec lequel la Commission européenne a signé un accord pour la fourniture de vaccins contre la Covid-19, au nom des Etats membres.

C’était le 14 août dernier et la commission s’est engagée à acheter 300 millions de doses, avec une option sur 100 millions de doses supplémentaires, « dès que l’innocuité et l’efficacité du vaccin auront été démontrées ».

La Commission européenne est pour l’heure engagée avec quatre autres groupes pharmaceutiques, à savoir Moderna, CureVac, Johnson&Johnson et Sanofi-GSK – pour respectivement 80 millions, 225 millions, 200 millions et 300 millions de doses.

Avec 448 millions d’habitants dans les 27 Etats membres, des précautions quant à d’éventuels revers ont donc été prises.

Une décision passée en catimini à Bruxelles le 10 juillet

Dans une interview publiée ce 7 juillet 2020, Michèle Rivasi députée Européenne avait mis en garde sur les procédures accélérées votées au parlement Européen ce 10 juillet sans réel débat démocratique. Un des points principaux qu’elle mettait en avant, était lié aux caractères expérimentaux de ces vaccins et de leurs impacts potentiels sur l’être humain

Ces thérapies géniques sont expérimentales, ne sont pas maitrisées et n’ont pas fait leurs preuves.

Rappelant les effets secondaires, comme le cancer induit par la manipulation génétique, elle ajoutait :

Ce n’est pas à la population dans ces conditions de devenir cobayes de vaccins et de médicaments expérimentaux présentés comme « sûrs » mais dont les fabricants ne veulent pas assumer les conséquences.

Source : FranceSoir

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