Cancer du sein, autisme… L’aluminium sera-t-il un jour mis en cause comme l’amiante?

Un colloque sur l’aluminium a réuni, lundi, chercheurs et citoyens. L’occasion de faire le point sur les données scientifiques qui mettent en cause ce métal dans la survenue de maladies graves.

Présent dans notre environnement, l’aluminium est-il toxique? Alimentation, produits cosmétiques, médicaments, vaccins… Quelles sont les conséquences de l’influence de ce métal sur notre santé? « On ne lui reconnaît aucun rôle biologique : la seule fonction de l’aluminium, dans le corps humain, est une fonction toxique », expliquait ce matin à Paris le Pr Christopher Exley (Angleterre) en préambule d’une table ronde scientifique devant un public attentif. Surnommé « Monsieur Aluminium »  par ses collègues chercheurs, ce professeur en chimie bioinorganique était aujourd’hui convié, avec d’autres, à faire le point sur les études les plus récentes qui mettent en cause l’aluminium dans la survenue de pathologies graves telles que cancer, maladie d’Alzheimer, autisme, maladies inflammatoires chroniques…

Organisé par E3M, l’association de malades qui incriminent l’aluminium vaccinal dans la survenue de leur syndrome (myofasciite à macrophages), le colloque lance aujourd’hui la campagne européenne « Aluminium-free Movement » dont l’objectif est double: pousser les financements d’études permettant de répondre aux questions posées par l’impact de l’aluminium sur notre santé et alerter sur la nécessité d’appliquer le principe de précaution dès que les données scientifiques seront suffisamment probantes pour le faire.  Une nouvelle étude doit justement être prochainement publiée, comme l’a annoncé avec fierté Le Pr Christopher Exley . « Nous avons la preuve que les cellules inflammées [qui contiennent l’aluminium induit par le vaccin, ndlr] se déplacent depuis le corps jusqu’aux tissus cérébraux », explique le chercheur qui a retrouvé des doses d’aluminium « très importantes », voire « énormes » dans les méninges de 5 personnes autistes décédées.

Attention aux déodorants

L’aluminium se niche aussi dans les produits cosmétiques. « Nous recommandons aux jeunes femmes d’être prudentes avec l’usage excessif des déodorants »,  concluait Caroline Linhart, à l’issue de la présentation de ses recherches. Cette biologiste et statisticienne travaille depuis cinq ans sur les maladies liées à l’aluminium. En particulier sur le lien, à travers l’étude de cas, entre l’usage de cosmétiques tels que les déodorants et la survenue du cancer du sein. Si elle admet qu’il est difficile de calculer les risques de l’exposition à l’aluminium dans l’apparition de la maladie, une étude sur 209 femmes atteintes d’un cancer du sein, contre 200 femmes en bonne santé révèle que l’usage du déodorant est le facteur de risque le plus important. Un risque qui augmente avec la fréquence (plusieurs fois par jour), le mode d’utilisation (appliqué après rasage des aisselles), et l’âge des femmes (avant 30 ans).

Ce n’est pas suffisant pour conclure que l’aluminium induit le cancer, mais cela l’est assez pour recommander de l’éviter

« Dix ans après la commercialisation des déodorants, on observe que les cancers du sein augmentent dans les pays industrialisés, chez les femmes jeunes, avec des localisations à proximité des aisselles », observe Stefano Mandriota, directeur de recherche en cancérogenèse du sein à Genève, qui ajoute que des doses importantes d’aluminium sont retrouvées dans les glandes mammaires des utilisatrices. Ses recherches sur le modèle animal révèlent que 100% des cellules transformées (contenant de l’aluminium) ont formé des tumeurs chez les souris. En induisant des cassures dans l’ADN des cellules mammaires, l’aluminium déclencherait ainsi des mutations. « Ce n’est pas suffisant pour conclure que l’aluminium induit le cancer, mais cela l’est assez pour recommander de l’éviter », conclut le chercheur, rappelant qu’il a fallu cinquante années pour prouver la toxicité de l’amiante, en raison des manœuvres du lobby industriel pour masquer les dégâts sanitaires. Conseils aux consommatrices : privilégier les produits « 100% aluminium free » et éviter la pierre d’alun, qui n’est pas exempte d’aluminium.

Tous les vaccins qui contiennent de l’aluminium affectent les mammifères

Le métal incriminé se retrouve aussi dans notre assiette (présence naturelle dans le sol des cultures, additifs, mode de cuisson…). Il provoquerait des pathologies intestinales sévères et des douleurs viscérales, explique Cécile Vignal, biologiste et maître de conférences à la faculté de médecine de Lille, qui étudie l’impact de l’aluminium sur trois pathologies « invalidantes, chroniques, et dont la cause est inconnue » : la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique, et la colopathie fonctionnelle. Rappelant que la recommandation officielle est aujourd’hui de réduire l’exposition alimentaire à l’aluminium, elle déplore les difficultés qu’elle rencontre pour publier ses travaux. Un regret que partage le Dr Lluis Lujan, spécialisé dans la pathologie animale, auteur d’une étude unique sur les effets neurotoxiques de l’adjuvant aluminium du vaccin chez les moutons: syndrome, altérations du comportement (agressivité)…  « Tous les vaccins qui contiennent de l’aluminium affectent les mammifères », nous devons être conscients de ce problème. »

 

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