Covid : anatomie d’une crise sanitaire – Jean-Dominique Michel

Il est bien sûr trop tôt pour tirer des conclusions définitives sur l’épidémie que nous venons de vivre : bien des questions restent à ce stade sans réponse ou avec des éléments de réponse à confirmer. L’hypothétique deuxième vague ressemble de plus en plus à celle de Brice de Nice, ce qui est un motif de soulagement -même s’il convient de rester prudent. Il n’est pas impossible qu’il y ait dans les semaines à venir quelques petits départs de feu (dus à des « clusters ») et c’est l’hiver prochain que nous saurons si l’épidémie s’est éteinte d’elle-même ou si le Sars-CoV-2 se sera invité comme acteur récurrent des viroses hivernales, au même titre que la petite vingtaine d’agents infectieux endémiques.

La question de l’hydroxychloroquine continue de susciter les (à-peu près) mêmes passions -en dépit du fait que son utilisation n’est plus d’actualité devant le reflux du coronavirus. The Lancet vient de sortir une grande étude (non exempte de faiblesses) tendant à prouver l’inutilité et même un effet néfaste à sa prescription.

Nous sommes actuellement dans une situation où toute certitude raisonnable est hors d’atteinte : études et contre-études se succèdent, chaque « camp » réagissant à celles qui servent sa cause comme des supporters d’un club de foot à un but marqué par leur équipe et incriminant l’arbitre à chaque but encaissé…  tout ceci ne ressemblant plus beaucoup à de la science.

Chaque camp accuse l’autre de partialité voire de tricherie, notre bonne presse suisse (toujours inféodée aux intérêts dominants) ne parle que des études concluant à une absence d’efficacité et un chienne n’y reconnaîtrait pas ses petits.

Comme j’annonçais que ce serait le cas dès début avril, nous pataugeons dans les scories et les dérives de la « recherche scientifique » médicale, qui permet de confusionner à l’infini et de manière stérilisante une vraie question de recherche. Qu’en plus de deux mois et demie, aucun essai clinique intègre, impartial, et indiscutable n’ait été produit laisse entrevoir quelque chose de la religiosité qui aura prévalu au débat… et de la probable absence de volonté réelle à établir des données probantes.

Même le New England Journal of Medecine est retombé dans ses pires travers en publiant des études (concluant à l’inefficacité de l’HQ) parfaitement malhonnêtes – je dis cela du fait qu’elles sont non seulement très mal faites, mais outrageusement tendancieuses.

Bref, au-delà de cette cacophonie qui perdure, nous pouvons heureusement malgré tout déjà dessiner quelques perspectives solides quant à ce que nous avons vécu.

D’abord, parce que des données cruciales se confirment (comme la prévalence et la létalité réelles du Covid). Elles rejoignent les analyses que j’ai faites dès le 12 mars, montrant que le coronavirus bien sûr n’est pas anodin (et certainement pas une « gripette ») mais avec un paradoxe étonnant : moins grave et dangereux qu’une grippe pour l’immense majorité des gens – et hélas beaucoup plus pour certaines catégories à risque. Je l’ai à nouveau exprimé en réponse à l’article de Heidi news, c’est l’incapacité à penser ce paradoxe qui aura fait tant de dégâts dans les décisions des autorités et le travail de la presse.

Celle-ci commence à rétro-pédaler méchamment : ce discours complémentaire que je n’ai cessé de réclamer depuis deux mois commence à être relayé par des organes qui étaient jusque là dans la loyauté servile à une version unique (et passablement erronée) de l’épidémie.

Si donc bien des questions restent ouvertes, la crise sanitaire peut déjà être analysée. C’est l’exercice auquel je me livre dans mon livre « Covid : anatomie d’une crise sanitaire, l’analyse qui démystifie le discours officiel » (qui vient d’être publié en e-book, disponible sur les plateformes de librairie en ligne) dont je suis heureux de partager ici les deux premiers chapitres -ainsi que la table des matières.

 

Introduction : la théorie des catastrophes

14 avril 2020

Les travaux d’une équipe de l’université Stanford, en Californie, composée de scientifiques de haut vol, les meilleurs spécialistes dans leur domaine tels que Eran Bendavid, Ribhav Gupta, John Ioannidis et Jay Bhattacharya, livrent le verdict que tout le monde attendait au sujet des taux de contagion et de létalité réelles du Covid-19[1].

Leur recherche, menée sur la population de Santa Clara en Californie, confirme (comme je l’avais annoncé un mois auparavant) que le nombre de cas dépistés est inférieur dans un ratio allant de 1/50 à 1/85 au nombre de cas réels.

Le taux de létalité réelle s’établissant au plus à 0,2 % et sans doute encore moins. Soit au minimum 15 fois moins que le taux avancé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui est mue par le principe de précaution poussé à son extrême.

Ce qui donne des valeurs de l’ordre de celles du virus de la grippe, l’influenza. La pandémie de Covid est donc comparable en contagion et en létalité à ce que nous connaissons hiver après hiver !

D’aucuns se sont bien sûr attaqués à cette étude et nous les avons regardé faire avec un sourcil en forme de point d’interrogation. Contester Ioannidis sur les données épidémiologiques, c’est un peu défier Federer à Wimbledon en clamant qu’il n’a rien compris au tennis. Non dénué de panache, mais difficile à considérer autrement que comme parfaitement suicidaire si vous n’appartenez pas au top 10 (et même là…).

Comme toujours en science, on ne pouvait exclure que cette équipe de fines lames se soit fourvoyée, mais cela restait peu probable. Malgré de nombreuses contestations -certaines virulentes- John Ioannidis répétera début mai que ses conclusions restaient robustes. Elles se virent en effet confirmer par un aperçu des études existantes sur la PCR et les anticorps (faisant la synthèse de 53 résultats nationaux ou régionaux) montrant que la valeur médiane de la létalité de Covid19 (IFR) était bien d’environ 0,2 % et se situait donc dans la fourchette d’une grippe forte. Les virologistes allemands Hendrik Streeck et Gunther Hartmann, dans une étude pionnière sur les anticorps, trouvèrent également une létalité Covid19 de 0,36%, en expliquant qu’il s’agissait d’une limite supérieure et que la létalité est probablement comprise entre 0,24 et 0,26%, voire en dessous[2].

À la lumière de ces chiffres, solidement établis, on peut certes comprendre et apprécier que les complications éventuelles du Covid (elles aussi plus rares dans la même proportion) aient soutenu un vent de panique. D’autant qu’elles sont spectaculaires. Mais comment comprendre que les autorités politiques et sanitaires aient entretenu ce vent de panique en s’appuyant sur des données qui étaient des dénis de réalité épidémiologiques ?

Je veux bien être un génie ou un insolent chanceux… la réalité est moins riante : n’importe quel  expert en santé publique doué d’un minimum de bon sens ainsi que de compétence en épidémiologie aurait pu et dû arriver aux mêmes conclusions que moi. Certains l’ont fait, à peu près aucun n’a été entendu.

Premier problème : nous avons navigué à vue, avec des gouvernements flippés (littéralement) par des projections délirantes. Comme un bateau sans quille ou un avion sans ailes.

Second problème : la conclusion de cette triste histoire est que les pertes (humaines) et dommages (matériels) que nous avons subis sont dus pour l’essentiel aux mauvaises réponses sanitaires qui ont aggravé un problème sanitaire d’ampleur parfaitement maîtrisable. Transformant la propagation d’un virus aux caractéristiques (en termes de contagiosité, de dangerosité et de létalité) légèrement supérieures à celles de la grippe hivernale en désastre sanitaire.

 

Quelles auraient été les « meilleures pratiques » à adopter ?

La réponse à cette question est simple, et c’est peut-être ce qui l’a rendue inatteignable. Je m’explique : un des nombreux adages qui m’ont aidé dans mon métier d’anthropologue comme dans la vie est : « Si c’était compliqué, tout le monde y arriverait. » Au lieu d’appliquer (comme les Allemands) les bonnes pratiques connues de tous, sans trop nous poser de questions, nous nous sommes enferrés dans des logiques de guerre civile intellectuelle et de complications ad nauseam. Occupation (sans doute) délicieuse pour tromper l’ennui dans un salon en ville, mais fatale quand il s’agit d’agir vite et bien pour sauver sa peau et celle des autres.

Une séquence simple, logique et salvatrice aurait pu ressembler à cela face à une pandémie virale de cet ordre de gravité :

  • Recommandations de prévention et de soutien du système immunitaire. Spécialement ici, compléments alimentaires de zinc[3], magnésium[4], vitamines C[5] et D3[6], qui sont en carence chronique à large échelle dans la population et dont la mise à niveau semble avoir un possible impact protecteur contre l’infection au Sars-CoV-2[7]. Le mutisme complet sur les actions possibles pour retenir ou soutenir son immunité a été aussi assourdissant que les polémiques, elles parfaitement stériles. Rappelons au passage que l’exercice physique, une alimentation de qualité ou même certaines pratiques de respiration[8] ont montré une action favorable sur le système immunitaire.
  • Production et utilisation massive de tests de dépistage, comme les exemples allemand et coréen (à l’échelle d’un pays) et marseillais (à l’échelle d’une ville) ont montré qu’elle était possible. En France, les autorités ont même empêché la mise sur le marché de tests prêts et efficaces pour des raisons administratives[9]!
  • Traçage sans contrainte (impérativement !) des contacts établis par les personnes infectées avec d’autres, les jours précédant le développement des symptômes et signalement adressé à ceux-ci.
  • Mise en quarantaine stricte des personnes infectées avec suivi médical à distance par le médecin traitant, en lien avec les structures hospitalières locales.
  • Prescription d’ azithromycine (combinée ou non à de l’hydroxychloroquine) dans les situations à risque, ou se détériorant, ou encore nécessitant une réduction impérative de la durée de contagiosité, des critères concernant probablement 20 à 30 % des cas[10].
  • Liberté de prescrire pour tous les médecins installés en pratique privée et garantie par l’État de la disponibilité des médicaments de base, en réquisitionnant au besoin les capacités de production de l’industrie pharmaceutique.
  • Confinement ciblé des personnes à risque. Sachant notamment que l’âge seul n’est pas un facteur de risque*! Le seuil effectif à partir duquel le risque augmente se situe aux alentours de 80 ans… Avec une vérification systématique pour tous les confinés de la balance coûts/bénéfices pour eux et leur entourage, tenant compte de leurs préférences, de l’impact sur leur qualité de vie et leur santé affective relationnelle et psychique. Enfin, prescription pour les personnes à risque, pour qui cela peut se révéler indiqué, d’hydroxychloroquine et de zinc, éventuellement complété d’azithromycine en cas de symptôme infectieux.
  • Port obligatoire du masque et des gants pour le personnel soignant ainsi que les personnes exposées du fait de leur profession. Encore fallait-il en avoir -et le débat n’est pas clos quant à l’utilité réelle des masques face au coronavirus, contestée par nombre de virologues.
  • Mesures de protection (lavage de mains) et de distanciation sociale pendant tout le temps, bref, du pic épidémique.
  • Développement ad hoc de la capacité hospitalière en soins intensifs. L’évolution de notre compréhension du virus aura hélas été trop lente pour adapter au mieux les protocoles de soins intensifs pour les personnes en situation critique. Il se pourrait, au moment où j’écris ces lignes, que l’intubation sous coma artificiel (logique d’un point de vue clinique en réponse à un état de détresse respiratoire aiguë) n’ait pas constitué la meilleure des réponses. Il est possible que le problème soit avant tout hématologique[11] (baisse de la capacité des globules rouges à fixer et transporter l’oxygène dans le sang) et non pas pneumologique, ou que l’intubation elle-même soit in fine plus défavorable que favorable[12].
  • Partage d’expériences et de recherches de solutions accélérées (moins lourdes que les essais cliniques classiques), entre services hospitaliers et praticiens. L’hôpital de Vannes, par exemple, a selon le média professionnel Hospimedia « mis en place une technique d’oxygénothérapie à haut débit, qui a permis d’éviter à certains patients atteints d’être pris en charge en unité de soins continus (USC) ou en réanimation. L’intérêt est double : outre que cela maintient libres des lits de réanimation, les soins sont nettement moins pesants pour le patient. Enfin, les personnels, qui ont eu à dépister plus de 50 % des cas confirmés en Bretagne et la quasi-totalité de ceux du Morbihan, ont bénéficié d’un appui “soutenu” de l’équipe opérationnelle d’hygiène pour la mise en œuvre des mesures barrières ». Dans l’Isère, une équipe de généralistes a annoncé avoir empiriquement observé des résultats probants avec une prescription d’antibiotiques (par exemple azithromycine sans hydroxychloroquine) et/ou de macrolides**[13]. La découverte en cours de route d’un taux élevé d’infections bactériennes impliqué dans la mortalité due au Covid[14] et l’importance de les diagnostiquer adéquatement semblent confirmer l’intérêt d’une telle approche.
  • Mise sur pied de comités multidisciplinaires d’experts compétents et libres de tous conflits d’intérêts, orientés vers les solutions, pour proposer des mesures utiles et rapidement applicables, de soutien à la santé physique, affective, relationnelle, psychique et sociale.
  • Et bien sûr, une communication d’État honnête, responsable et proactive, transmettant une information transparente et de qualité.

Rien de tout cela (hormis le lavage de mains et la distanciation physique) n’a été mis en place par nos dirigeants. Ceux-là mêmes qui essaient encore de nous faire croire qu’ils ont agi avec justesse et affirment que s’ils avaient pris d’autres décisions, les choses auraient été bien pires. Pires ?

La théorie des catastrophes tient qu’une catastrophe peut advenir selon deux cas de figure : le premier est celui d’un événement imprévu massif, dévastateur, qui déferle soudainement et détruit tout sous son passage. L’autre résulte à l’inverse d’une accumulation d’incidents ou d’erreurs de faible ampleur, mais qui dans une dynamique cumulative en viennent à obtenir des effets délétères sans commune mesure avec aucun des éléments pris isolément[15].

On aura vite compris que le « système de défense » des autorités reposait sur quelques concepts simples mais passablement contestables.

En premier, qu’il aurait été impossible d’anticiper un événement comme celui-ci, alors que les coups de semonce de départs de feu épidémiques se sont succédé et que les plans stratégiques pour y faire face avaient été réalisés.

Ensuite, que les données manquaient pour prendre les meilleures décisions. Ceci alors qu’on a (c’est un des gros maillons de la chaîne de la catastrophe) préféré prêter l’oreille à ce que proclamaient des modélisateurs fous plutôt que d’écouter les gens sérieux, infectiologues cliniciens, virologues et épidémiologistes compétents, qui ne manquent pas dans leur domaine.

Enfin, que l’on est toujours plus intelligent après et que les critiques étaient à éviter pour ne pas tomber dans la désignation de coupables – voire la recherche de boucs émissaires.

Ces arguments contiennent en effet des vérités de première importance. Notamment dans le rappel que tous les éléments de réalité (et a fortiori les grands) contiennent une part irréductible d’incertitude. La difficulté à penser et faire avec l’incertitude étant un révélateur de combien nous sommes encore éloignés de l’aptitude à la pensée complexe – nous y reviendrons.

À défaut, il reste psychologiquement tentant de nous rabattre sur des conclusions simplificatrices, de manière presque irrésistible. La recherche de coupables pouvant s’inscrire dans ces processus psychiques collectifs en déplaçant et en condensant fantasmatiquement le malheur et sa cause sur une ou plusieurs personnes – selon les deux principaux processus du psychisme décrits il y a fort fort longtemps par Freud.

Mais ces saines objections, ces garde-fous, se sont trouvées ici à nouveau noyées dans des contre-vérités indéfendables.

Tout au long de cette histoire il y aura certes eu des choses que nous ignorions, mais aussi et surtout des choses que nous aurions dû savoir.

Pour résumer les choses en une formule simple, nous avons connu le SARS-CoV-2 très vite et très tôt, et découvert à tâtons au long des mois le Covid. L’incertitude à l’égard du nouveau coronavirus a été levée grâce au séquençage rapide de son génome. La maladie qu’il était susceptible de provoquer, sa définition, ses modalités d’action (ce que nous appelons techniquement sa pathologie et sa nosologie) ont mis du temps à être comprises. Avec ce paradoxe que d’un côté nous étions en territoire connu (les coronavirus sont une famille bien étudiée et, comme nous l’avons vu, la dynamique épidémique ressemblant in fine à celles de nombreux autres virus) et pourtant nous sommes allés de surprise en surprise.

Avec pour les principales une contagiosité et une vitesse de diffusion de loin supérieure à ce à quoi nous nous étions attendu. Des paramètres fondamentaux qui ont dû être radicalement revus (comme le fameux « RO », le nombre de personnes infectées par personnes porteuses du virus, et que l’équipe de la Pr Gupta à Oxford a établi à 5,6 avant qu’on l’établisse plus probablement aux alentours de 2,0-2,6 avec d’importantes fluctuations temporelles ; ou la durée de contagiosité d’une personne infectée allant de 20 à 40 jours au lieu des 5 à 7[16] ; la distance de contamination interpersonnelle revue pour s’établir à 4 mètres au lieu de 2[17], et même, nous l’avons vu précédemment, un processus morbide et potentiellement fatal dans les cas graves qui pourrait être très différent de ce qui était prévu.

Toutes réalités pour lesquelles il serait en effet injuste et irrecevable de blâmer qui que ce soit – à moins d’être prophète ou devin – de ne pas les avoir sues puisque tout le monde les ignorait.

Il en va autrement, évidemment, des choses que nous savions déjà, comme – pour ne citer qu’un exemple – l’importance de disposer de stocks de masques en cas d’épidémie vitale transmise par voie respiratoire.

Nous pouvions et devions être prêts face à une telle éventualité. Au lieu de cela, nous nous sommes retrouvés dans un état d’impréparation intellectuelle, scientifique, politique et logistique.

* L’organisation suisse de défense des intérêts des aînés, Pro Senectute, publia ainsi le 19 avril un appel demandant que « les personnes au-dessus de 65 ans ne soient plus automatiquement considérées comme à risque. » Cela qui serait selon elle injustifiable. : « Tous les seniors n’appartiennent pas aux groupes à risque. Si l’on s’en tient rigidement au critère de l’âge, on risque une exclusion injustifiable de la vie publique d’une partie des personnes âgées. »

** Les macrolides sont une classe d’antibiotiques dont fait partie l’azithromycine.

[1] Bendavid E., Bhattacharya J., et al., « COVID-19 Antibody Seroprevalence in Santa Clara County, California », 17 avril 2020 : https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.14.20062463v1

[2] https://www.ukbonn.de/C12582D3002FD21D/vwLookupDownloads/Streeck_et_al_Infection_fatality_rate_of_SARS_CoV_2_infection2.pdf/$FILE/Streeck_et_al_Infection_fatality_rate_of_SARS_CoV_2_infection2.pdf

[3] Gasmi A., Bjorklund G., et al., « Individual risk management strategy and potential therapeutic options for the COVID-19 pandemic », Clinical Immunology, avril 2020.

[4] « Magnesium », National institutes of health : https://ods.od.nih.gov/factsheets/Magnesium-HealthProfessional/

[5] Carr A. C., « A new clinical trial to test high-dose vitamin C in patients with COVID-19 », Critical care, vol. 24, 2020.

[6] « Vitamin D deficiency in Ireland – implications for COVID-19. Results from The Irish Longitudinal Study on Ageing (TILDA) » : https://tilda.tcd.ie/publications/reports/pdf/Report_Covid19VitaminD.pdf ; Grant W. B., Bhattoa H. P., et al., « Evidence that Vitamin D Supplementation Could Reduce Risk of Influenza and COVID-19 Infections and Deaths », Nutrients, vol. 12, avril 2020.

[7] Singh M., et Das R. R., « Zinc for the common cold », Cochrane Database of Systematic Reviews, vol. 6, 2013.

[8] Kox M., Pickkers P., et al., « Voluntary activation of the sympathetic nervous system and attenuation of the innate immune response in humans », PNAS, vol. 111, no 20, mai 2020, p. 7379-7384.

[9] Woessner G., « Comment la France se prive de 150 000 à 300 000 tests par semaine », Le point, 3 avril 2020.

[10] « Christian Perronne : “À Garches, nous avons de bons résultats avec l’hydroxychloroquine” », Nexus.fr, 15 avril 2020.

[11] Wenzhong L., et Hualan L., « COVID-19: Attacks the 1-Beta Chain of Hemoglobin and Captures the Porphyrin to Inhibit Human Heme Metabolism », 13 avril 2020 : https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/itempdf74155353254prod/11938173/COVID-19__Attacks_the_1-Beta_Chain_of_Hemoglobin_and_Captures_the_Porphyrin_to_Inhibit_Human_Heme_Metabolism_v7.pdf

[12] Baxter H., « Coronavirus patients on ventilators are unusually likely to die, causing some doctors to change strategy », Independent, 9 avril 2020.

[13] Cathy LG, « COVID-19 : L’espoir par des traitements antibiotiques ? », blog Mediapart, 14 avril 2020.

[14] Schacht O., « COVID-19 Patients Need to Be Tested for Bacteria and Fungi, Not Just the Coronavirus », blog Scientific American, 16 avril 2020.

[15] Reason, James (1990-04-12). « The Contribution of Latent Human Failures to the Breakdown of Complex Systems ». Philosophical Transactions of the Royal Society of London. Series B, Biological Sciences. 327 (1241): 475–484.

Reason, James (2000-03-18). « Human error: models and management ». British Medical Journal. 320 (7237): 768–770.

[16] Ruidant L., « Le coronavirus pourrait circuler jusqu’à quatre mètres autour d’un malade », Le journal du médecin, 20 avril 2020.

[17] https://wwwnc.cdc.gov/eid/article/26/7/20-0885_article

 

Référence du livre – librairie Payot – ebook

Référence du livre – librairie Payot – version papier, disponible le 17 juin

Référence du livre – place des libraires (France) – ebook

Note de lecture sur le blog de la revue Alternatif-bien-être.

 

 

SOMMAIRE

INTRODUCTION : LA THÉORIE DES CATASTROPHES

Quelles auraient été les « meilleures pratiques » à adopter ?

  1. L’APOCALYPSE MICROBIOLOGIQUE

Un sentiment désagréable de déjà̀-vu

  1. EMBALLEMENT ET DÉNI

L’épidémie en cours ne présente pas de danger pour l’immense majorité

Le taux de létalité est fortement surévalué

Le principal facteur de risque est passé sous silence !

Le prisme déformant des médias

La notion de risque est déroutante pour notre cerveau

L’absence de mise en perspective des données

Les projections alarmistes reposent sur des modèles systématiquement surévalués

Un virus d’une certaine « banalité »

Nous avons toutes les raisons d’espérer en l’immunité de groupe et l’effet d’atténuation

Les perspectives de traitement sont bonnes

Nos autorités font (à peu près) tout juste et donc (à peu près) tout faux ?

  1. SOMMES-NOUS VRAIMENT « EN GUERRE » ?

Fin du monde ou pas ?

Mais tous ces morts et ces services engorgés ?

Donner un sens à ce psychodrame collectif

18 mars, « Covid : “fin de partie” ?! »

Un essai clinique réalisé dans l’urgence

Naïveté ?

Communion de valeurs…

… et anathème

L’effet placebo

  1. LA MÉDECINE N’EST PAS UNE SCIENCE

Le professeur Oultra et la peste

La médecine n’est pas plus une religion

Ce que la polémique sur la chloroquine a révélé

Les intégristes

  1. BLOUSES BLANCHES ET CORRUPTION

Do you replicate ?

« Fondée sur les preuves » ?

Le scandale du Vioxx

Alors complot ou pas ?

L’intervalle de confiance

Souvenons-nous du Tamiflu

  1. PROPAGANDE ET FAKE NEWS

Dangers réels ou opportuns ?

Nos représentations sociales

« Toutes les grandes défaites se résument en deux mots : trop tard ! »

Heureusement, le virus n’a pas d’ailes

  1. SURTOUT NE PAS SE DÉJUGER

La prise de pouvoir des autorités sanitaires

L’art décadent de la polémique stérilise

Penseur « non conforme »

  1. À QUOI JOUE DIDIER RAOULT ?

Médecine, éthique et résistance

Soigner ou faire des stats ?

  1. COMMENT J’AI RÉUSSI À ME SOIGNER AVEC DE L’HYDROXYCHLOROQUINE

Soigné et traité

  1. DÉMOCRATIE SANITAIRE OU DICTATURE SANITAIRE ?

Un sacré signal d’alarme

Pas seulement un problème de moyens

  1. ET SI L’ON S’OCCUPAIT VRAIMENT DE NOTRE SANTÉ ?

Money money money

Il faut bien mourir de quelque chose ?

« Réparez-moi, docteur ! »

La révolution copernicienne du microbiote

Êtes-vous un bon ou un mauvais hôte ?

  1. UNE RÉSILIENCE COLLECTIVE

Comparaison n’est pas raison, mais…

En tirer d’utiles leçons

EN GUISE D’ÉPILOGUE

BIBLIOGRAPHIE

 

via Covid : anatomie d’une crise sanitaire – Anthropo-logiques

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