Google veut réduire la visibilité de la propagande russe, la Russie menace de représailles

À ce stade, je n’ai même plus le courage de commenter trop longuement.

Voilà ne tous cas ce que je présentais de notre avenir : la censure molle.

Les “Décodintox” notent les mauvaises sources, et Google va, non pas faire disparaître – censure trop voyante – mais les faire apparaître ne pages 3, 4 ou 5 des résultats Google, que personne ne lit jamais. Ce qui revient donc au même, avec l’avantage que la victime ne peut se plaindre (Google fait ce qu’il veut dans son algorithme -secret- et n’a aucune justification à donner)

Il y aurait bien sûr beaucoup à en dire, tant c’est stupéfiant en termes de Droit à l’information.

Mais ce n’est pas ça que je trouve le plus extraordinaire.

C’est, exactement comme les délires de la NSA, le naufrage à venir par arrogance de la puissance actuelle. Les États-Unis ont Google, Facebook, Twitter, énorme avantage planétaire. Eh bien il leur faut 10 ans pour commencer à tripatouiller les résultats et expositions des informations,.

ET DONC, ils vont inciter d’urgence Russie, Chine, Inde et compagnie à ne surtout plus utiliser leurs services et produits traficotés à leur détriment…

Des génies…

Source : Le Nouvel Obs, Thierry Noisette, 22-11-2017

Le PDG d’Alphabet, la maison mère de Google, veut faire reculer dans les classements du moteur de recherche les médias russes RT et Sputnik.

Les relations sont tendues ces derniers jours entre Google et la Russie, où le traitement accordé aux médias Russia Today (RT) et Sputnik est en cause.

Samedi 18 novembre, Eric Schmidt, le président d’Alphabet (maison mère de Google), participait, au Canada, au Halifax International Security Forum. Il y a indiqué que Google travaille à réduire l’impact des contenus trompeurs, et du matériel “transformé en arme” à des fins néfastes.

“Nous travaillons à détecter ce genre de scénario”

Schmidt a été interrogé sur la place favorable donnée aux sites russes sur les plateformes de Google, où Russia Today et Sputnik font partie des sites accessibles depuis Google Actualités, et sur leur monétisation par le programme d’annonces publicitaires de Google Adsense.

Le PDG d’Alphabet a répondu : “Nous travaillons à détecter ce genre de scénario, à déclasser [en les faisant reculer dans le classement des réponses] ce genre de sites. Il s’agit à la base de RT et de Sputnik” (le passage en question se trouve à partir de 1h38 dans cette vidéo).

Eric Schmidt a ajouté que son entreprise ne veut cependant pas bannir ces médias.

Ce n’est pas la première fois que ces deux sites proches du Kremlin sont mis en cause pour leur participation à des opérations de propagande ou de désinformation.

Fin octobre, Twitter a exclu les deux journaux de l’achat de publicités : ils ne peuvent plus passer d’annonces sponsorisées pour leurs contenus, mais restent accessibles via leurs comptes Twitter. Le réseau à l’oiseau avait cité le besoin “d’aider à protéger l’intégrité de l’expérience des utilisateurs”.

Une porte-parole de Google a indiqué à Reuters que les propos de Schmidt se réfèrent aux modifications du moteur de recherche annoncées en avril, qui incluaient la volonté de mettre en avant des pages faisant autorité et de mettre de côté les contenus de faible qualité.

“Nous défendrons nos médias”

[….] Lire la suite sur :

Le Nouvel Obs, Thierry Noisette, 22-11-2017

 

via » Google veut réduire la visibilité de la propagande russe, la Russie menace de représailles

Print Friendly, PDF & Email

Laisser un commentaire