L’agence de santé américaine CDC publie une étude officielle sur la sécurité des vaccins pour les 12-17 ans, incluant myocardites et décès

Le CDC, principale agence fédérale des États-Unis en matière de santé publique

L’institution de santé de référence des Etats-Unis, le CDC (Center for Disease Control) vient de publier une étude officielle « Sécurité du vaccin COVID-19 chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans — États-Unis, 14 décembre 2020-16 juillet 2021 ».

Cette étude est basée sur les données provenant de :

  • système de pharmacovigilance VAERS (Vaccine Adverse Event Reporting System)
  • système de surveillance de la sécurité basé sur les smartphones : v-safe.

Elle mentionne les principaux résultats suivants:

  • Environ 8,9 millions d’adolescents américains âgés de 12 à 17 ans ont reçu le vaccin Pfizer-BioNTech sur la période indiquée
  • VAERS a reçu 9 246 rapports d’effets indésirables après Vaccination Pfizer-BioNTech dans ce groupe d’âge
  • 90,7 % des rapports concernaient des événements indésirables non graves et 9,3 % concernaient des événements indésirables graves, y compris la myocardite (4,3 %)
  • 397 cas de myocardite
  • 14 décès survenus après le vaccin
  • Près d’un quart des adolescents ont déclaré qu’ils étaient incapables d’accomplir leurs activités quotidiennes normales le lendemain de la dose 2

En complément de ces résultats, l’étude fournit plusieurs tableaux détaillant tous les effets secondaires ainsi que leur fréquence d’apparition (occurrence).

L’étude mentionne également 5 limites, qui suggèrent que ces chiffres sous-évaluent probablement la réalité du terrain pour différentes raisons. En particulier :

  • Premièrement, le VAERS est un système de surveillance passive et est sujet à des biais de sous-déclaration et de déclaration
  • Deuxièmement, l’examen médical des décès signalés après la vaccination dépend de la disponibilité des dossiers médicaux, des certificats de décès et des rapports d’autopsie, qui peuvent ne pas être disponibles ou ne pas être disponibles en temps opportun
  • Troisièmement, l’absence d’un signal de sécurité statistique dans la surveillance planifiée n’exclut pas un problème de sécurité
  • Quatrièmement, cette étude n’a pas été conçue pour identifier tous les cas de myocardite ; seuls les rapports mentionnant le terme MedDRA « myocardite » ont été inclus
  • Enfin, v-safe est un programme d’auto-inscription volontaire qui exige que les enfants âgés de moins de 15 ans soient inscrits par un parent ou un tuteur

Sans surprise, l’étude conclut que :

Des réactions locales et systémiques bénignes sont courantes chez les adolescents après le vaccin Pfizer-BioNTech, et les événements indésirables graves sont rares. Le Comité consultatif sur les pratiques d’immunisation a mené une évaluation des risques et des avantages et continue de recommander le vaccin Pfizer-BioNTech COVID-19 pour toutes les personnes âgées de ≥12 ans.

Notre conclusion

Même si ces chiffres sont probablement sous-évalués (pour les raisons mentionnées ci-dessus par l’étude), ils interrogent grandement sur la balance bénéfice-risques, étant donné que les enfants et adolescents ne sont quasiment pas touchés par la covid, et ne sont pas susceptibles de formes graves.

Nous sommes en particulier en désaccord total avec les conclusions de l’étude qui qualifient de “rares” des chiffres comme 397 myocardites et 14 décès. Une telle qualification est absolument subjective et n’a rien de scientifique.

A nos yeux, 397 myocardites et 14 décès, ce sont 397 myocardites et 14 décès de trop, et qui pourraient être évités par une politique de santé différente.

Source : L’agence de santé américaine CDC publie une étude officielle sur la sécurité des vaccins pour les 12-17 ans, incluant myocardites et décès – Enfance et libertés

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