Le Conseil constitutionnel de Fabius censure les « mesures de sûreté » pour les terroristes sortant de prison

Illustration et preuve, pour les gogos et les sceptiques, que le pouvoir profond, incarné ici par le président du Conseil constitutionnel, Laurent Fabius, celui qui avait dit que les djihadistes anti-Assad – ajoutés aux rebelles syriens – faisaient du « bon boulot » en Syrie, joue la carte de l’insécurité permanente en France.

 

Les petits délinquants multirécidivistes au casier surchargé sont relâchés dans la nature, c’est-à-dire au milieu des Français, et les grands assassins venus des terrains irako-syriens aussi. On ne marche pas sur la tête, on est en France, pays dont la démocratie n’est qu’un masque, un leurre. Le pouvoir, qu’il soit visible ou invisible, superficiel ou profond, ne protège plus les Français : il les menace, les perturbe, les attaque. Et pour cela, tout est bon : le terrorisme djihadiste ou le terrorisme sanitaire, le tout évidemment sous faux drapeau.

 

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Le CC aujourd’hui, avec Fabius au centre

 

Le Conseil constitutionnel choisit la sûreté pour les terroristes contre celle des Français

« Un camouflet pour la majorité et l’exécutif. S’il juge qu’imposer des “mesures de sûreté” pour les détenus terroristes sortant de prison est possible, le Conseil constitutionnel a censuré, vendredi 7 août, l’essentiel des dispositions voulues par le législateur, car elles “portent atteinte” à plusieurs libertés fondamentales. » (France Info)

Que dit le texte désavouée par le Conseil constitutionnel ? Il s’agissait de « neutraliser » à leur sortie, par une série de mesures, les terroristes français jugés particulièrement dangereux condamnés à plus de cinq ans de prison. Entre autres, de devoir pointer régulièrement à la gendarmerie ou au commissariat, de porter un bracelet électronique, de ne pas rencontrer des personnes impliquées dans des faits de terrorisme.

Le CC a jugé que cette loi, qui avait été présentée en juillet par les députés LREM, était liberticide car elle « permet d’imposer diverses obligations ou interdictions (…) qui portent atteinte à la liberté d’aller et de venir, au droit au respect de la vie privée et au droit de mener une vie familiale normale ». Et donc, au titre de la « normalité » et de la « liberté » de ces assassins ou complices d’assassins, le CC propose de sacrifier la normalité et la liberté de la vie de tous les autres Français, car ces assassins sont aussi de nationalité française, malheureusement.

La cerise sur ce gâteau antifrançais, c’est que cette loi aurait menacé la « réinsertion » possible de certains condamnés. On croit rêver ! Cela rappelle ce député de l’Isère, que nous ne citerons pas, qui avait émis l’idée qu’un jour Fourniret puisse sortir, alors que cette ordure a violé et assassiné des jeunes femmes et la petite Estelle Mouzin ! Comme si une ordure finie pouvait revenir parmi les humains, ou redevenir un ange…

« Autre irrégularité, selon le Conseil constitutionnel : ces mesures peuvent être renouvelées « sans qu’il soit exigé que la dangerosité de la personne soit corroborée par des éléments nouveaux ou complémentaires ». »

Le Conseil tique sur des points accessoires, le principal étant que les assassins soient considérés comme de bons citoyens français qui ont pu déraper un jour mais qui seraient sauvables. C’est l’illustration, on le souligne, de la différence entre les objectifs du pouvoir visible, dont la mission est de protéger les Français (même s’il y faut, du verbe faillir), et du pouvoir profond, dont la mission est beaucoup moins vertueuse.

Pour l’information des Français, 150 de ces assassins, qui n’ont de français que les papiers, vont sortir de prison d’ici 2023, un cadeau de l’ex-ministre de la Justice Belloubet (voir les liens en bas de page), dont on imagine que les ordres venaient de bien plus haut.
Les avocats et juristes estimaient, selon France Info, que cette loi ajoutait une « peine après la peine » et qu’elle n’était donc intrinsèquement pas constitutionnelle. Ils ont eu raison du point de vue du droit, et raison contre le nouveau ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, qui au départ était dans le camp des opposants, mais qui a tourné casaque, solidarité gouvernementale et constitutionnelle oblige.

À quoi servent les prisons française, alors, si les racailles et les djihadistes y sont protégés par le Système ? Peut-être aux Gilets jaunes et aux antimasques, sur lesquels les médias mainstream français concentrent leurs tirs actuels…

 

Bonus : quand Berruyer faisait encore du « bon boulot »

Relire le grand sujet des Crises sur les Décodeurs du Monde qui ont désespérément essayé de sauver Laurent Fabius de l’accusation de complicité de terrorisme… Ce dernier a naturellement été protégé et blanchi par la « Justice ».

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via Le Conseil constitutionnel de Fabius censure les « mesures de sûreté » pour les terroristes sortant de prison – Egalite et Réconciliation

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