Oxford – étude Recovery : où sont passés les morts ?

Conclusion

Nous continuons donc de penser qu’un surdosage d’hydroxychloroquine dans l’essai Recovery a potentiellement entraîné une grande toxicité dans les 3 premiers jours de traitement, même si de façon peut-être moins spectaculaire que dans l’essai brésilien, masquant son activité bénéfique. En fait, il y a probablement eu, avec de nombreux arrêts de traitement, également des décès toxiques difficiles à élucider car le surdosage de l’HCQ entraîne une défaillance respiratoire aiguë tout comme le Covid-19 ! Une réalité sur laquelle les auteurs de l’essai restent très discrets, pour ne pas dire muets ! Ils préfèrent attirer l’attention sur la mesure de l’arythmie cardiaque mieux connue des médias et donc du public en se couvrant à l’avance de toute tentative d’enquête de ce côté en spécifiant que l’essai Recovery n’a pas collecté d’informations physiologiques ou d’électrocardiogrammes : «We did not collect information on physiological, electrocardiographic, laboratory or virologic parameters. » Cependant, la présence de défaillance respiratoire dûe à la toxicité de l’HCQ serait donc bien en cohérence avec leurs résultats qui indiquent que les patients sous HCQ avaient 12% de chances en plus de passer en soins intensifs sous assistance respiratoire mécanique, entraînant ainsi des chances accrues de décès.

Finalement, il est malheureux de constater que par manque de patient traités par HCQ, l’essai rétrospectif de l’AP-HP a manqué de puissance pour fournir un résultat significatif en analyse multivariée. Comme deuxième malchance, un problème de surdosage, que nous pensons irresponsable, a conduit l’essai Recovery à l’échec alors qu’il était dimensionné pour produire un résultat significatif.

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