Petit livre blanc irlandais sur le confinement et pour une politique de santé publique contre la Covid-19

C’est une sacrée ressource -et une bénédiction- que d’être curieux des choses. Récemment, j’ai été pris à partie sur les réseaux sociaux par une journaliste de mes connaissances (qui m’avait invité pour une émission de radio il y a quelques années), contestant avec une belle énergie mes publications autour du confinement et de ses effets délétères.

J’en garde le souvenir d’une personne de qualité, à la tête bien faite, à la culture générale ample et à la réelle ouverture d’esprit, dotée de surcroît d’une belle créativité.

Pourtant ici, rien n’y fait : mes publications sont « de l’intox », je cite des sources douteuses et de second ordre, entraînant dans mon sillage de perdition plein de créatures crédules embobinées par mon verbiage. Diable !

Il est vrai que l’immense majorité des gens :

1/ Ne savent pas que les réponses sanitaires à la Covid-19 sont en transgression des recommandations des plans pandémies (fort bien faits) dont se sont dotés nos pays.

2/ Ne savent pas lire la science- ce qui en effet chose compliquée. Toute question ouverte va voir être publiées des publications aboutissant à des conclusions contradictoires. Ce phénomène -normal- est évidemment aggravé par la corruption existant à large échelle dans le domaine de la production scientifique. Il faut donc trier les études en fonction de leur pertinence, de leur solidité et de leur probité, ce qui requiert un œil averti dont sont particulièrement dépourvus les journalistes ainsi que la plupart des médecins.

3/ Ignorent l’étendue de la recherche autour d’une question donnée et vont donc butiner en fonction des filtres des médias qu’ils lisent ou de leurs réseaux sociaux sans avoir une vue d’ensemble de la production documentaire.

Ces trois paramètres rendant malaisée la discrimination des informations, réduite in fine à une question de croyance (je crois Delfraissy plutôt que Raoult ou vice-versa).

L’adage du Pr Montagnier tient toujours : la vérité prend l’escalier. Par exemple, quand lui (virologue et Prix Nobel de médecine) et Mme Alexandra Henrion-Caude (généticienne et anciennement directrice de recherches à l’INSERM) ont évoqué la possible origine artificielle du Sars-CoV-2, quelle volée de bois-vert n’ont-ils pas reçue !

Pourtant, aujourd’hui, la question se pose plus que jamais et même le très sérieux et officiel CNRS vient de publier un article (sur lequel nous reviendrons prochainement) au sujet des anomalies génétiques du nouveau coronavirus, concluant qu’une origine artificielle est tout aussi plausible que la version d’un double-franchissement naturel de barrière d’espèces…

Sur toutes les questions ouvertes ou contestées, la lumière se fera peu à peu. La somme de truanderies à l’encontre d’une certaine molécule et les facilités accordées en Suisse comme ailleurs au Remdesivir (hors de prix, inefficace et toxique) devrait quand même nous mettre la puce à l’oreille. On dira pudiquement que ce n’est pas le cas pour tout le monde…

Je suis heureux de partager ici un texte que vient de publier un collectif de médecins et experts en santé publique irlandais face au confinement  imposé par leurs autorités. Ils y disent à leur tour ce que je m’évertue ici à faire connaître : que la balance coûts / bénéfices des mesures de confinement est lourdement négative.

Cette idée simple et vraie mettra du temps à cheminer : quand on a fait croire à des gens qu’ils étaient en danger de mort et qu’ils ne devaient d’être encore en vie que grâce à un certain gris-gris, le sens critique est suspendu pendant un certain temps.

Ce collectif irlandais énonce à son tour -et comme pour ce blog en la documentant solidement- cette réalité que le confinement est une mesure sortie de nulle part, absurde et destructrice. J’aimerais bien être agréable en prétendant le contraire… mais non.

Et c’est hors de ma politesse comme de mes forces de fermer les yeux sur la destruction de tant de gagne-pains, petits, moyens ou grands mais bien sûr surtout les plus fragiles, avec le cortège de misère qui en découlera.

Tout ça pour rassurer une population que l’on terrorise depuis des mois… au lieu d’en prendre soin et notamment de la soigner comme il est possible précocément.

Ah oui : à propos, le Parquet de Paris vient d’ouvrir quatre informations judiciaires pour la gestion de la Covid par les autorités françaises, notamment pour « abstention volontaire de combattre un sinistre » et « mise en danger de la vie d’autrui ».

 

Covid-19 Alternative Strategy – Un plaidoyer en faveur de la santé et du bien-être socio-économique

 

L’Irlande vit actuellement une crise qui n’arrive qu’une fois par génération. Cette crise a été initialement causée par un nouveau virus, le Sars CoV-2, qui est à l’origine de la maladie Covid-19 et qui a balayé le globe à la fin de l’hiver et au printemps 2020. Cependant, la Covid-19 n’est plus aujourd’hui la cause principale de la crise. En effet, la phase épidémique est maintenant passée et le virus est devenu un virus saisonnier endémique comme beaucoup d’autres avant lui.

Ce qui a remplacé la crise du Covid-19 comme moteur de destruction dans la société, c’est la réaction officielle et malavisée à la maladie. Si notre connaissance de celle-ci a évolué depuis le printemps 2020, ce n’est pas le cas de notre stratégie. Les autorités sanitaires continuent de faire preuve d’une mauvaise compréhension de la dynamique infectieuse et de la gravité clinique du virus. De plus, elles semblent ignorer l’impact des mesures de confinement qu’elles continuent à imposer. Dans ce livre blanc, nous voulons promouvoir la compréhension et la discussion sur la manière dont nous nous sommes enfermés dans une stratégie délétère en termes de coûts et bénéfices. Grâce à une analyse scientifique solide sur les sujets énumérés ci-dessous, nous proposons une alternative viable et moins destructrice.

 

Dans ce document, nous abordons les dernières données probantes relatives à de l’efficacité du confinement. Nous examinons également le coût énorme et disproportionné des mesures de confinement, comprenant les dommages économiques, sanitaires et sociétaux qui s’aggravent de jour en jour. Une grande partie de ces dommages sont irréparables, et imaginer le contraire est une conception erronée. Nous abordons également la futilité du système actuel de test et de suivi et l’utilisation erronée de la modélisation dans l’élaboration des politiques.

Tout d’abord, faisons brièvement le point sur la situation actuelle, maintenant que nous avons le bénéfice de l’analyse des 8 derniers mois :

–  Après l’inquiétude et la panique initiales, la vérité est que les impacts de la mortalité se situent dans l’enveloppe des saisons respiratoires significatives des dernières décennies (par exemple 2000, 2015, 2018)[1].

–  La pression actuelle sur les lits d’hôpitaux/USI est similaire à celle des saisons respiratoires d’hiver précédentes.

–  Le « verrouillage » est une stratégie qui n’a jamais été utilisée auparavant dans la gestion des pandémies ; en fait, elle a été écartée dans les lignes directrices de l’OMS et de l’Irlande sur les pandémies de 2019[2]. Sans surprise, elle s’est révélée être un piètre facteur d’atténuation de la morbidité et de la mortalité.

–  Le « test et la traçabilité » sont inefficaces après qu’un virus a pénétré de manière substantielle dans une population (jusqu’en 2019, il n’était pas recommandé par l’OMS pour cette même raison – les tests tactiques peuvent encore être utiles, par exemple pour les travailleurs des maisons de retraite, etc. idéalement en utilisant des antigènes fiables, c’est-à-dire pas de PCR).

Le test et la traçabilité sont inefficaces maintenant que le virus est endémique, et nous devons cibler les tests en conjonction avec l’évaluation des cas cliniques. Là encore, il faudrait revenir à 2019 et aux directives antérieures de l’OMS et de l’Irlande en matière de pandémie.

 

Interventions de confinement – y a-t-il des avantages réels convaincants en termes de morbidité/mortalité ?

Les convictions qui sous-tendent la nécessité des lockdowns étaient justifiées pour « aplatir la courbe », protéger la capacité des hôpitaux et réduire la morbidité et la mortalité dues à la Covid-19. Ces convictions étaient fondées sur des hypothèses, des modélisations et des prévisions établies à partir des données disponibles au printemps 2020. Cependant, nous disposons de nombreuses analyses publiées depuis qui utilisent des données et des résultats du monde réel.

Par exemple, un article récent paru dans The Lancet ne montre aucune corrélation entre les mesures de confinement et les résultats en matière de mortalité : « Les fermetures rapides des frontières, les verrouillages complets et les tests à grande échelle n’ont pas été associés à la mortalité COVID-19 par million de personnes.[3]» Notamment, un grand nombre d’analyses pré-publiées convergent vers la conclusion que le verrouillage a un effet bénéfique minimal sur les résultats de la mortalité[4] [5] [6] [7] [8] [9]. En outre, il existe relativement peu de publications indiquant que le confinement réduit la mortalité globale, ce qui constitue une préoccupation importante en soi, étant donné les effets négatifs énormes du confinement.

 

Interventions de verrouillage – quelles sont les preuves que le coût dépasse largement les avantages ?

Il est essentiel que nous appliquions maintenant notre compréhension de ces analyses et que nous nous posions la question : les coûts du confinement sont-ils plus importants que ses avantages (peut-être même beaucoup plus) ? Par exemple, un article récent publié dans le British Medical Journal a conclu que les interventions de « verrouillage » pourraient augmenter les taux de mortalité par Covid19 à long terme.[10] Une autre analyse en prépublication propose les mêmes conséquences inverses.[11]

Les verrouillages nuisent considérablement à divers éléments de la santé publique. Ils sont préjudiciables aux programmes de dépistage et aux traitements du cancer du sein, du col de l’utérus, du mélanome et du cancer gastro-intestinal. Ils réduisent le nombre de consultations portant sur les cancers courants, comme le cancer du poumon, et augmentent les diagnostics de troubles mentaux chez les jeunes et les personnes âgées. Sans parler des nombreuses répercussions sur les déterminants économiques de la santé publique.[12]

 

En bref, le confinement a pour effet de faire souffrir excessivement les pauvres et les plus vulnérables de la société. Il accroît le fossé entre les riches et les pauvres. De nombreux articles ont été publiés pour répertorier ces effets et d’autres effets négatifs sur la santé de la population.

De plus, une visite du site https://collateralglobal.org/ présente des liens vers pas moins de 25 publications sur les effets néfastes sur la santé physique, 23 publications sur les effets néfastes sur la santé mentale et 29 publications sur les effets néfastes sur la santé sociale.

Il est inquiétant de constater qu’une fixation sur le confinement face à la Covid-19 persiste, à l’exclusion de tout autre élément crucial pour la santé et le bien-être de notre population.

En résumé, les faits suggèrent que cette fixation a conduit au pire rapport coût-bénéfice d’une intervention de santé publique de mémoire d’être humain.

 

La PCR est-elle un outil inadapté pour définir une politique ?

Nous sommes également préoccupés par l’utilisation brutale du « test PCR » comme test standard pour le Sars-CoV-2. La PCR a des taux standard de faux positifs de 1 à 3 % [13]et jusqu’à 4 % au Royaume-Uni.[14] Il est très trompeur de penser qu’un résultat positif de PCR constitue un « cas » médical ou transmissible. Par exemple, lorsque la prévalence de véritables infections à Covid-19 dans une population est relativement faible – disons 2 % environ – le résultat du test pourrait indiquer qu’environ 5 % des personnes ont été « infectées ». Cela donne clairement une image fausse de la situation réelle et ne devrait jamais être utilisé pour conduire d’importantes interventions politiques. En outre, la PCR ne peut pas distinguer un virus infectieux d’un virus ou d’un fragment viral inoffensif. Par conséquent, de nombreux « cas » n’ont pas de réelle signification en termes d’état médical ou de potentiel de transmission – ce qui induit encore plus en erreur les décideurs politiques.

Une autre nuance importante du test PCR est qu’il prend de minuscules fragments de virus et les « grossit » énormément en une série de « cycles ». Les valeurs du seuil de cycle (Ct) sont en corrélation inverse avec la quantité de matériel génétique viral réellement présent dans le spécimen original.[15] [16] [17] [18]  En d’autres termes, si le virus est peu présent (probablement pas assez pour infecter), vous devez effectuer plus de cycles pour obtenir un résultat positif. En Irlande, les valeurs Ct seuils de 35-45 sont la norme.[19] Des valeurs Ct élevées (plus de 35 ou même 30) suggèrent un patient non infectieux, souvent en raison d’une faible charge virale[20] (ou le test identifiant le matériel génétique viral mort d’une infection antérieure souvent à cause d’une contamination lors du test[21] [22]). En revanche, des valeurs de Ct faibles sont plus susceptibles d’indiquer une charge virale élevée, et donc un patient infectieux[23] [24].

Nous ne devrions donc pas considérer la PCR comme un résultat binaire positif/négatif[25]. Un apport clinique dans le contexte des valeurs de Ct déterminerait le potentiel de transmission de l’infection[26], ou indiquerait la nécessité d’un test répété[27]. De cette manière, le suivi et la localisation pourraient devenir plus ciblés et plus précis dans la prévision des résultats et dans le contexte des ressources de recherche des contacts.

Il existe de nombreux problèmes et incohérences connus concernant les tests PCR[28] [29] [30] : technique de collecte des échantillons non normalisée ; pas encore de test fiable (golden standard) ; différents tests utilisés dans différents laboratoires ; pas de valeurs de Ct acceptables normalisées ; programmes d’assurance qualité incohérents ; faux positifs ; identification de matériel génétique viral mort non pertinent qui peut persister pendant des mois après l’infection ; contamination potentielle des échantillons.

Des régimes de tests PCR mal conçus peuvent entraîner des cas lors d’épidémies de maladies infectieuses et plusieurs rapports font état de « pseudo » épidémies causées par des régimes de tests PCR trop sensibles ou mal réglementés. Les patients dont le Ct est supérieur à 35 ont très peu de chances d’être infectieux, sauf s’ils ont été testés aux premiers stades de l’infection. Des tests répétés de ces cas (avec des techniques de PCR ou d’antigènes salivaires) devraient être standardisés et permettraient de clarifier leur véritable statut, tandis que l’utilisation de techniques provoquant une dégradation enzymatique du matériel génétique viral mort, avant le test PCR, pourrait permettre de distinguer les infections antérieures des infections actuelles.[31]

 

Proposer une voie d’avenir fondée sur les données probantes :

Compte tenu des éléments d’information présentés dans les sections précédentes, nous devons ouvrir la voie à une prise de responsabilité personnelle des individus pour leur santé collective et nous rapprocher rapidement de l’essentiel des lignes directrices de l’Irlande et de l’OMS pour la gestion de la pandémie en 2019.

Plusieurs stratégies essentielles doivent être envisagées et sont préconisées par ce groupe :

  1. Renoncer immédiatement à la mise en œuvre de confinements inappropriés.
    • Se concentrer sur les principes de gestion des épidémies établis et éprouvés avant 2020 et basés sur des données probantes (OMS, 2019, Irlande, 2019 etc.)
    • Une société qui fonctionne est une société saine – nous DEVONS mettre fin au régime dysfonctionnel imposé.
    • Rétablir d’urgence le comité spécial parlementaire sur la réponse à la Covid-19, conformément aux principes démocratiques.
    • Mettre en œuvre un plan d’action amélioré contre les épidémies/pandémies qui soit centré sur l’Irlande et qui puisse être utilisé pour faire face à toute urgence de ce type à l’avenir. Là encore, ce plan ressemblerait davantage au plan de gestion de la pandémie irlandaise établi en 2019.
    • La réouverture en toute sécurité des universités, de l’industrie hôtelière, des voyages à l’étranger, de l’industrie du tourisme, des installations sportives et récréatives, y compris les salles de sport, les restaurants, les bars, etc.
    • Pivoter immédiatement vers la prise en compte de l’impact sur la santé mentale à tous les niveaux de Covid-19 et de sa gestion.

 

  1. Commencer la « protection intensive des personnes vulnérables » :
    • Clarifier l’utilisation des tests PCR en ce qui concerne le nombre de cycles d’amplification (Ct), en excluant les valeurs élevées de Ct et en poursuivant les tests avec des tests antigènes rapides.
    • Concentrer nos ressources en matière de tests – antigène idéalement rapide (échantillon de salive) pour les travailleurs en contact avec des groupes à haut risque – en particulier dans les milieux tels que les maisons de retraite. Introduire des tests de dépistage de l’antigène avant le départ pour les passagers dans les aéroports et à l’arrivée lorsque cela est jugé approprié.
    • Le déploiement à grande échelle de revêtements de visage appropriés (par exemple N-95) pour les groupes vulnérables.
    • Initiative de recrutement pour les lieux de travail à risque tels que les maisons de retraite, avec augmentation des salaires et subventions gouvernementales.
    • Tests réguliers pour le secteur des soins infirmiers et les personnes s’occupant des personnes vulnérables.
    • Permettre au système de traçage d’utiliser la valeur Ct et d’interpréter les tests d’antigènes salivaires à risque intégré pour augmenter les capacités actuelles.

 

  1. Rétablissement d’un service de santé fonctionnel
    • Rétablir immédiatement le dépistage du cancer et de la santé aux niveaux d’avant 2020.
    • Une attention immédiate est accordée aux conditions de vie évitables qui prédisposent à un impact viral important (y compris de la Covid-19), par exemple l’obésité, la résistance à l’insuline, la carence en vitamine D.
    • Mettre en œuvre des traitements efficaces et sûrs, y compris, par exemple, des vaccins dès qu’ils sont disponibles. Nous ne pouvons cependant pas laisser notre cheminement dépendre essentiellement de ces derniers – nous devons nous éloigner des politiques de verrouillage contre-productives et nuisibles.
    • L’augmentation de la capacité des lits d’hôpitaux et des lits d’unités de soins intensifs dans notre système hospitalier.

 

  1. Rétablir le moral et la confiance en soi de la population irlandaise, en lui donnant les moyens d’apporter des solutions (contrairement aux mesures actuelles, clairement coercitives).
    • Arrêter les briefings quotidiens du gouvernement sur le nombre de « cas ». Nous avons clairement montré ici ce que ces chiffres reflètent et le peu de valeur qu’ils apportent. Cette présentation suscite actuellement la crainte.
    • Rétablir l’équilibre dans nos médias en termes de débat scientifique sain sur toutes les questions critiques.
    • Une attention immédiate à la communication sur la Covid-19 au peuple irlandais qui dissipe les craintes inappropriées. Avec une vigilance et des soins personnels, la Covid-19 n’est pas une maladie infectieuse à conséquences graves.
    • Recentrer la gestion de la Covid-19 vers les principes éprouvés de la médecine de santé publique.

 

 

Premiers signataires :

Prof. Jack Lambert

Dr. Liz O’Brien Bergin

M. Martin Feeley

Dr Alan Farrell

M. John Curran

Dr Vincent O’Carroll

Dr. James McDaid

Dr William Ralph

Dr. David Walsh

M. Maurice Collins

Dr. Donal Collins

Dr Andrew Rynne

Dr. Ann McCloskey

Dr. Wilma Lourens

Dr Michael McConville

Dr. Gearoid O’Laoi

Dr. Sara Hunt

Dr. Edgar Mocanu

Dr. Arthur Cummings

Dr. Peter A.Sloane

M. Mihai Voirneanu

 

[1]  https://www.euromomo.eu/graphs-and-maps

[2] Mesures de santé publique non pharmaceutiques visant à atténuer le risque et l’impact de la grippe épidémique et pandémique » https://www.who.int/influenza/publications/public_health_measures/publication/en/

[3] « A country level analysis measuring the impact of government actions, country preparedness and socioeconomic factors on COVID-19 mortality and related health outcomes » LANCET, VOLUME 25, 100464, AUGUST 01, 2020

[4] « Trajectoire de l’épidémie de COVID-19 en Europe » doi:https://doi.org/10.1101/2020.09.26.20202267

[5] Les infections à COVID-19 ont-elles diminué avant le verrouillage du Royaume-Uni ? » arXiv.org > stat > arXiv:2005.02090

[6] Les infections à COVID-19 ont-elles diminué avant le verrouillage du Royaume-Uni ? » arXiv.org > stat > arXiv:2005.02090

[7] « Le verrouillage a-t-il fonctionné ? Comparaison entre pays d’un économiste (2 août 2020). SSRN : https://ssrn.com/abstract=3665588 ou http://dx.doi.org/10.2139/ssrn.3665588

[8] “FourStylizedFactsAboutCovid-19” http://www.nber.org/papers/w27719

[9] “UNDERSTANDING INTER-REGIONAL DIFFERENCES IN COVID-19 MORTALITY RATES” https://pandata19.org/wp-content/uploads/2020/07/Exploring-inter-country-variation.pdf

[10] Effect of school closures on mortality from coronavirus disease2019: old and new predictionsBMJ 2020;371:m3588

[11] SARS-CoV-2 waves in Europe: A 2-stratum SEIRS model solutiondoi: https://doi.org/10.1101/2020.10.09.20210146

[12] https://collateralglobal.org/

[13] https://twitter.com/CillianDeGascun/status/1305250887246458880?s=20

[14] Loozen, G et al. Live/dead real-time polymerase chain reaction to assess new therapies against dental plaque-related pathologies. Mol Oral Microbiol 2011 Aug;26(4):253-61.

[15] Bullard J et al. Predicting Infectious Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 From. Diagnostic Samples Clin Infect Dis 2020.

[16] La Scola B et al. Viral RNA load as determined by cell culture as a management tool for discharge of SARS-CoV-2 patients from infectious disease wards. Eur J Clin Microbiol Infect Dis (2020) 39:1059–1061

[17] Jaafar R et al. Correlation between 3790 qPCR positives samples and positive cell cultures including 1941 SARS-CoV-2 isolates. Clin Infect Dis 2020 Sep

[18] Basile K et al. Cell-based culture of SARS-CoV-2 informs infectivity and safe de-isolation assessments during COVID-19. Clin Infect Dis 2020

[19] HSE Letter 02/10/2020

[20] https://www.hpsc.ie/a-z/respiratory/coronavirus/novelcoronavirus/guidance/outbreakmanagementguidance/PCR%20weak%20results%20guidance.pdf 08/10/2020

[21] Mandal S et al. Pertussis Pseudo-outbreak Linked to Specimens Contaminated by Bordetella pertussis DNA From Clinic Surfaces. Pediatrics 2012 (Feb);129(2):e424-30.

[22] Lievano FA et al. Issues Associated with and Recommendations for Using PCR To Detect Outbreaks of Pertussis. J Clin Microbiol 2002 (Aug); 40(8): 2801-5.

[23] He X,et al. Temporal dynamics in viral shedding and transmissibility of COVID-19. Nat Med 2020; 26:672–5.

[24] Magleby R et al. Impact of Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 Viral Load on Risk of Intubation and Mortality Among Hospitalized Patients WithCoronavirus Disease 2019 Clin Infect Dis 2020.

[25] https://www.sciencemag.org/news/2020/09/one-number-could-help-reveal-how-infectious-covid-19-patient-should-test-results

[26] https://www.nytimes.com/2020/08/29/health/coronavirus-testing.html?referringSource=articleShare

[27] https://twitter.com/JumoDr/status/1315319978497720320?s=20

[28] Rhoads D et al. College of American Pathologists (CAP) Microbiology Committee Perspective: Caution Must Be Used in Interpreting the Cycle Threshold (Ct) Value. Clin Infect Dis 2020.

[29] Bustin S et al. Talking the talk, but not walking the walk: RT-qPCR as a paradigm for the lack of reproducibility in molecular research. Eur J Clin Invest 2017; 47(10): 756-774.

[30] Surkova E et al. False-positive COVID-19 results: hidden problems and costs. Lancet Respir Med 2020 (Sept). https://doi.org/10.1016/S2213-2600(20)30453-7

[31] Loozen, G et al. Live/dead real-time polymerase chain reaction to assess new therapies against dental plaque-related pathologies. Mol Oral Microbiol 2011 Aug;26(4):253-61.

Source : Petit livre blanc irlandais sur le confinement et pour une politique de santé publique contre la Covid-19 – Anthropo-logiques

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