Scandale de pédophilie au Royaume-Uni : jusqu’à un millier d’enfants violés

« Plus c’est gros, plus ça passe », prophétisait Goebbels dans les années 30 en Allemagne. À Telford, en Angleterre, des centaines de mineures ont été violées, droguées et prostituées pendant plus de 30 ans sans que les autorités ne s’en émeuvent.

 

Elles avaient peur – les « autorités », pas les filles – d’être taxées de « racisme » parce que les auteurs de ces crimes étaient à chercher dans la communauté pakistanaise.

Comme quoi l’antiracisme peut faire beaucoup de mal. Il sert d’ailleurs à paralyser les réponses nationales à beaucoup de problèmes.

Une question se pose : y a-t-il des Telford en France ? Avec la paupérisation de nos cités, la communautarisation d’une partie de ses habitants, l’existence de gangs de délinquants et de criminels, l’importance du commerce de la drogue et l’hypersexualisation prônée par le Système, on est en droit de se le demander.

– La Rédaction d’E&R –

 


 

Une enquête indépendante a été lancée au Royaume-Uni après la révélation d’un scandale de pédophilie qui pourrait concerner des centaines d’enfants à Telford, en Angleterre, et qui a horrifié l’opinion publique.

 

Cette enquête a pour but d’« obtenir la vérité, montrer ce qui n’a pas fonctionné et en tirer les leçons pour l’avenir », a déclaré un porte-parole du ministère de l’Intérieur, interrogé vendredi par l’AFP.

« C’est une affaire vraiment terrible, certains des membres les plus vulnérables de notre société étant la proie de criminels sans pitié. »

Selon une enquête du Sunday Mirror, jusqu’à un millier d’enfants, dont les plus jeunes âgés de 11 ans, auraient été victimes d’agressions et de viols, parfois collectifs, depuis les années 1980 à Telford, une ville de 170.000 habitants du centre de l’Angleterre, et la police aurait échoué à démanteler le réseau de pédophiles.

 

L’enquête du Sunday Mirror révèle que :

- Les travailleurs sociaux de la ville auraient été au courant des abus depuis les années 1990, mais que la police aurait mis dix ans à lancer une enquête.
- Les membres du conseil municipal auraient préféré considérer les enfants comme des « prostituées » plutôt que comme des victimes.
- Les autorités n’ont pas « tenu de dossiers » sur les agresseurs, membres de communautés asiatiques, par crainte de « racisme ».
- La police a omis d’enquêter sur un cas récent jusqu’à ce qu’un député intervienne.
- Une victime affirme que des policiers auraient essayé de l’empêcher de découvrir pourquoi ses agresseurs n’avaient pas été poursuivis.

Lire l’article entier sur nouvelobs.com

 


 

Le Nouvel Obs reste très piudique sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. Le site bellica.fr donne plus d’informations grâce au journal britannique Spiked Online. Mais la presse populaire se déchaîne et balance directement les responsables de ces crimes et ceux qui les ont laissés faire.

 


 

« Le silence sur l’exploitation sexuelle à Telford
révèle l’hypocrisie au cœur du mouvement #MeToo
 »,
accuse Joanna Williams

Cela fait six mois que le mouvement #MeToo a été lancé. Depuis six mois, nous sommes régulièrement abreuvés d’histoires attirant notre attention sur les souffrances causées par des hommes sur des femmes. Lorsque ce week-end le Sunday Mirror a révélé les abus sexuels subis par des centaines de filles et femmes à Telford, on aurait pu s’attendre à ce que le scandale soit relayé.

 

L’information selon laquelle des filles, certaines de 11 ans, ont été droguées, battues et violées par des gangs composés d’hommes en majorité de musulmans asiatiques [le terme asian désigne en anglais surtout les communautés pakistanaises, indiennes et bangladaises], a toute sa place dans le cadre d’une campagne contre les violences sexuelles. On aurait pu espérer que le mouvement #MeToo montre sa solidarité, rappelle l’importance d’écouter les victimes, et propose un soutien financier aux victimes.

Mais non. Le scandale sexuel de Telford concerne plus de 1 000 filles et s’étend sur plus de 40 ans. Des jeunes filles vulnérables de Telford ont été amadouées par des hommes, rendues accro au crack et violées. Elles ont « tourné » de violeur en violeur comme des objets. Certaines sont tombées enceintes, ont été avortées et ont ensuite été de nouveau violées à de multiples reprises. Trois femmes ont été assassinées et deux autres sont mortes dans des drames liés à cette affaire. Pourtant, ces événements n’ont reçu qu’une faible couverture médiatique. Les filles de Telford, apparemment, ne méritent pas la une du Guardian ni du Times.

Ces mêmes journaux qui ont couvert dans le détail et pendant des jours et des jours des affaires telles que « Le député Damian Green a-t-il, oui ou non, touché le genou de Kate Maltby ? » ou « Michael Fallon a-t-il essayé d’embrasser Jane Merrick ? », ne se sont pas autant scandalisé pour les jeunes victimes de Telford.

[…]

Pourquoi n’a-t-on pas vu d’effusions de compassion ou de déclarations scandalisées pour les filles de Telford ? Pourquoi les actrices ne se font-elles pas photographier dans leurs robes de luxe à Telford ? Pourquoi n’a-t-il pas beaucoup de journalistes pour interrompre leurs longs déjeuners afin de donner une voix aux filles de Telford ?

Peut-être que tout simplement, les femmes de Telford appartiennent à la mauvaise catégorie de victimes. #MeToo préfère les victimes de la haute société. Jane Merrick déjeunait dans un restaurant très huppé de Westminster quand Fallon a tenté de l’embrasser. La famille aisée et bien en vue de Kate Maltby n’a sans doute pas été un frein à sa carrière. Chaque robe portée par les stars glamour qui ont orné les pages du Times Magazine et ont été célébrées comme « briseuses de silence » coûte plus que le salaire annuel moyen d’un habitant de Telford.

Ou peut-être que les hommes « asiatiques » accusés de détournement de mineur, de viol, de trafic de drogue, de meurtre et de pédophilie appartiennent à la mauvaise catégorie d’hommes violents. #MeToo préfère que les accusés soient des hommes blancs et puissants, comme Harvey Weinstein ou les membres du cabinet ministériel conservateur. Les violences commises par des hommes musulmans bousculent la hiérarchie soigneusement mise en place par le féminisme intersectionnel et contredisent le discours habituel sur le patriarcat. Les tribuns et militantes s’inquiètent davantage du risque de racisme ou d’islamophobie que des violences sexuelles qui ont eu lieu.

Que ce soit parce que les victimes de Telford ont le mauvais profil, ou parce que leurs bourreaux ont le mauvais profil, un silence coupable a permis que des crimes soient perpétrés sans entraves pendant des années. Selon le rapport parlementaire, les travailleurs sociaux étaient au courant des violences dès la fin des années 90. En 2016, un lanceur d’alerte a été suspendu de la police pour avoir fourni des preuves à un journal. Une autre lanceuse d’alerte a été renvoyée de son poste d’aide aux victimes d’abus sexuel au sein d’une association protégée par les autorités locales.

C’est ainsi que les abus se sont poursuivis. Becky Watson n’avait que 13 ans quand elle est morte dans un accident de voiture décrit comme une « mise en scène », après avoir subi deux ans de viols collectifs. Sa mère a plusieurs fois dénoncé les suspects à la police, mais, soupire-t-elle, « les filles comme Becky étaient traitées comme des délinquantes ». #MeToo nous ordonne de croire sans poser de questions des allégations de baisers volés ou de genoux touchés. Mais quand des filles de la classe ouvrière rapportent des viols à la police, elles sont disqualifiées.

Lucy Lowe a été ciblée par son violeur Azhar Ali Mehmood, 44 ans, en 1997. Elle n’avait que 14 ans quand elle est tombée enceinte. Deux ans plus tard, à 16 ans, Lucy a été assassinée avec sa mère et sa sœur de 17 ans, Sarah. Mehmood a incendié leur maison. Il a été incarcéré pour meurtre mais n’a jamais été inquiété pour ses abus sexuels. Une autre collégienne est tombée enceinte à six reprises en cinq ans après avoir été ciblée par un gang en 2004. Les rapports municipaux révélés par le Mirror montrent que les services sociaux, professeurs, policiers et psychologues savaient ce qui se passait mais n’ont pratiquement rien fait.

Lire l’article entier sur bellica.fr

 

via Scandale de pédophilie au Royaume-Uni : jusqu’à un millier d’enfants violés – Egalite et Réconciliation

Print Friendly, PDF & Email

Laisser un commentaire