Un « Canard enchaîné » à Israël ? Pas un mot sur le scandale sexuel de son indic Haziza

INFO PANAMZA. 8 jours après le déclenchement de l’affaire Frédéric Haziza, Le Canard enchaîné, journal prétendumment subversif et indépendant, n’a pas consacré une ligne à propos de la plainte pour agression sexuelle visant son informateur judéosioniste.

Le 30.11.2017 à 15h11

On les croise parfois dans le métro ou sur les terrasses de cafés.

Vieux, jeunes, cadres dynamiques, enseignants old school, bobos startupers, seniors curieux, étudiants en sciences politiques, de droite comme de gauche : le sourire aux lèvres et l’oeil gourmand, tous dévorent le Canard enchaîné avec le sentiment d’entrapercevoir des secrets d’État et chacun d’entre eux entretient la croyance -illusoire- de tenir en mains un journal authentiquement rebelle et corrosif.

Mercredi 29 novembre, la nouvelle édition de l’hebdomadaire a totalement passé sous silence une affaire -à la fois médiatique, politique et sociétale- qui a pourtant fait grand bruit, huit jours auparavant.

Pas un mot (dans ses 8 pages) sur son informateur-pigiste surnommé en interne « le loup blanc » : Frédéric Haziza, militant judéosioniste soutenu par son ami Manuel Valls et animateur vedette de La Chaîne Parlementaire accusé d’avoir commis une agression sexuelle (dans une plainte déposée le 19 novembre) ainsi que des harcèlements sexuels répétés.

Contrairement aux tendres naïfs qui cultivent le frisson de la transgression en déboursant 1€20 chaque mercredi pour se procurer leur Canard enchaîné, les lecteurs de Panamza ne seront pas étonnés par cette grossière omission de la part de l’équipe discrète et richissime de l’hebdomadaire dit satirique.

En juillet et septembre 2016, Panamza avait consacré deux billets d’information à propos de ce journal largement surencensé et placé sur un piédestal indéboulonnable pour son pseudo-« journalisme d’investigation indépendant » (à l’égal de ses homologues surestimés de Complément d’enquête, Envoyé spécial, Cash Investigation ou Mediapart).

QUAND UNE CHAÎNE DE TÉLÉVISION ISRAÉLIENNE REND HOMMAGE AU CANARD ENCHAÎNÉ.

Mercredi 6 juillet, la chaîne israélienne i24news -possédée par le milliardaire « sioniste » autoproclamé Patrick Drahi- a chaleureusement salué le centième anniversaire du journal Le Canard enchaîné {http://dai.ly/x4jp52x; http://panamza.com/12695}.

Considéré en France comme le summum du journalisme d’investigation indépendant, l’hebdomadaire satirique cultive une particularité : n’avoir jamais exposé les réseaux sionistes de l’Hexagone et leur influence occulte sur l’appareil d’État.

Hormis quelques papiers légèrement taquins sur Netanyahou, le Crif ou le Bétar, aucune enquête approfondie ne fut jamais consacrée au maillage de l’activisme pro-israélien en France.

Rappels :

* Frédéric Haziza (à droite de l’image), salarié du service public audiovisuel et propagandiste notoire de la cause sioniste, est un « échotier » du journal : il y effectue des piges à partir de renseignements glanés auprès du personnel politique {http://panamza.com/11729}.

* À l’origine d’un scoop retentissant sur la corruption du gouvernement Pompidou (en 1972), l’un des plus célèbres informateurs du journal fut Gabriel Aranda, ancien haut-fonctionnaire « vengeur » qui livra au journal des documents confidentiels dans le but déclaré d’aider Israël contre la Libye, pays alors armé par la France {http://panamza.com/bsn}.

* Le principal rédacteur en chef en exercice, dénommé Erik Emptaz, avait été épinglé en juillet 2014 par le chroniqueur Sébastien Fontenelle pour avoir déclaré ceci, en pleine phase de bombardements israéliens sur la population palestinienne : « Le Hamas doit cesser, pour se requinquer politiquement, de transformer la population civile de Gaza en chair à canon » {http://panamza.com/bso}.

* La vedette littéraire du journal, dénommé Sorj Chalandon, avait débattu (en 2013, avec Jean-Pierre Elkabbach) de la guerre du Liban et du massacre de Sabra/Chatila (1982) sans jamais mentionner la responsabilité avérée de l’armée israélienne {http://dai.ly/x14z5t2?start=2099}.

PÉDOPHILIE OU TERRORISME : LE CANARD ENCHAÎNÉ SERT-IL À INTIMIDER LES LANCEURS D’ALERTE ?

Mercredi 14 septembre, la presse a rapporté un « scoop » du Canard enchaîné : Eric Ciotti, aujourd’hui député LR proche de Nicolas Sarkozy et partisan de la restauration du service militaire, avait tenté d’échappé à son propre service militaire… en 1991 {http://panamza.com/bye}.

Une semaine plus tôt, le mardi 6 septembre, Éric Ciotti s’était distingué à l’Assemblée nationale en étant particulièrement offensif et critique envers la patronne de la police des polices : auditionnée par la commission des lois, elle avait été interrogée et épinglée par le député pour ne pas avoir sollicité la vidéosurveillance de l’attentat de Nice {https://youtu.be/OehCV8YNwC8}.

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Le 7 juin 2011, le Canard enchaîné avait révélé que Luc Ferry, ancien ministre de l’Éducation nationale, séchait les cours de philosophie pour lesquels il continuait pourtant d’être rémunéré {http://panamza.com/byg}.

Une semaine plus tôt, Luc Ferry avait affirmé – sur Canal+, le 30 mai 2011- qu’un homme politique français -dont il ne déclina pas l’identité- avait été vu « à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons » {http://panamza.com/byf}.

« Je n’ai jamais été un adepte des théories du complot. Mais sans être paranoïaque, le fait que ça sorte la semaine qui suit le tsunami médiatique qu’a provoqué mon intervention à Canal+, franchement si c’est un hasard, je veux bien être pendu sous un fraisier » avait d’ailleurs déclaré Luc Ferry à propos du « scoop » du Canard enchaîné {http://panamza.com/byh}.

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Rappel : le 6 juillet, Panamza soulignait que la télévision israélienne avait rendu un hommage appuyé au Canard enchaîné, hebdomadaire influent de la vie politique française dans lequel sont implantés des journalistes discrètement engagés en faveur de l’axe Paris-Tel Aviv {http://panamza.com/gabriel-aranda}.

 

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