4 raisons pour lesquelles à 25 ans, je vote Front national

Un tiers des jeunes qui ont voté à la présidentielle ont choisi Marine Le Pen. Parmi eux, Hank, 25 ans, militant, pas content de « sa » France qui se transforme.

J’ai 25 ans, mon père est algérien et ma mère française. Titulaire d’un bac S mention très bien, j’ai fait des études d’ingénieur. Je suis maintenant militaire et engagé au Front national.

J’ai grandi en banlieue parisienne dans une ville moyenne du 94, Choisy-le-Roi. J’ai été au collège public, puis au lycée public. Durant toute cette période, je me suis construit des certitudes basées sur l’observation de l’environnement dans lequel j’étais. En écoutant, lisant, parlant avec des gens de mon entourage, ma famille, des amis d’amis, j’ai constaté comment ma ville avait évolué en seulement quelques années.

Il y a 20 ans, ma mère tenait une boutique de cadeaux (vaisselle, faïence, argenterie, etc.) en centre-ville, près de la gare, dans une galerie marchande. De ce qu’elle m’a dit, ses clients étaient des Français de classe moyenne, voire plutôt aisés, qui habitaient la ville. Ses voisins étaient des poissonniers, des bouchers, des marchands de chaussures, des maroquiniers assez haut de gamme, des patrons de brasseries où l’on pouvait se retrouver en famille. Tous ces commerces de bonne tenue faisaient de cette galerie marchande un lieu agréable où il faisait bon vivre et surtout où l’on se sentait en sécurité.

La ville était un lieu de brassage culturel où cohabitaient Français, Portugais, Italiens, Algériens, Marocains, Sénégalais, etc.

Chaque communauté étrangère se gardait bien de mettre en avant ostensiblement ses origines, sa religion, sa culture, surtout dans l’espace public. Tous faisaient preuve de retenue et d’intégration notamment en s’habillant « à l’européenne ». Pour les hommes : costumes. Pour les femmes musulmanes: voiles discrets et vêtements classiques.

Ma ville s’est communautarisée

Aujourd’hui, cette époque est révolue. La boutique de ma mère a été depuis vendue pour raisons personnelles. La galerie s’est vidée de toutes ses belles boutiques pour faire place à des taxiphones, des boutiques de vêtements à bas prix, des magasins « tout à 1 euro », des « coiffeurs » prix cassés qui ne savent faire qu’une seule coupe de cheveux, des cafés devant lesquels des dizaines d’hommes sont stationnés du matin au soir et dans lesquels une femme ne s’aventurerait pas seule, des boucheries halal, des boulangeries orientales, des kebabs, etc.

Cette galerie marchande est maintenant un lieu que les personnes allant à la gare traversent au pas de course, car il y règne un sentiment d’insécurité (moi, ça va, je suis en capacité de me défendre). Devant plusieurs commerces, quelques hommes stationnent du matin au soir, plongés dans une odeur de cannabis persistante. Des « jeunes » habitant la cité d’à côté y passent en scooters manquant de renverser des personnes. Il y a souvent des bagarres. De ce fait, des rondes de police sont organisées mais cela n’arrange rien, car le mal est déjà fait.

Ma ville s’est littéralement communautarisée. Croiser des femmes en voile intégral et des hommes en robe « islamique » est devenu courant, dans les transports en commun on n’entend quasiment plus le français mais une multitude de langues orientales.

Les boutiques se sont pour beaucoup « halalisées » afin de répondre à la demande de la population. Le marché est devenu une sorte de souk où l’on se balade entre le vendeur de hijabs et l’imam récoltant des fonds pour la construction d’une future mosquée.

Au collège, j’entendais « Sale Français »

Au collège, c’était pareil. J’étais dans des classes où il n’y avait presque plus de brassage car elles étaient quasiment exclusivement remplies d’enfants d’immigrés maghrébins et africains. Le niveau était très faible, car la plupart ne faisaient pas leurs devoirs et n’étaient en aucun cas encadrés par leurs parents ni poussés à réussir comme en témoignaient les réunions parents profs où la plupart ne se déplaçaient même pas.

Non contents de ne rien faire, la plupart passaient leur temps à chercher le meilleur moyen de faire craquer le professeur. Certains cours étaient très difficiles à suivre, comme le cours sur les religions en 6e qui était accompagné d’insultes envers la religion juive ou la religion chrétienne. Ou encore le cours sur la création d’Israël ou le cours sur les guerres de décolonisation.

En aucun cas, les élèves ne cherchaient à apprendre, ils cherchaient juste à cracher leur haine des juifs, leur haine de la France.

Dans la cour de récréation, le racisme anti-français et anti-blanc était déjà présent, on pouvait souvent entendre les « sale Français » ou « sale blanc » envers les quelques autochtones qui demeuraient dans l’établissement.

Un militantisme 2.0

C’est pour tout cela que je me suis engagé au Front National. Pour l’instant, je ne fais que voter FN et un peu de militantisme sur les réseaux sociaux. Mais il est très probable qu’à la suite de cette élection présidentielle, je m’engage de façon plus soutenue en prenant notamment des responsabilités au sein du parti ou même d’un nouveau parti reprenant les mêmes valeurs. Le Front National manque cruellement de cadres de la société civile qui puissent l’aider à faire mûrir son projet et à lui apporter de la crédibilité.

Pour revenir sur les réseaux sociaux, je pratique l’activisme en ligne en période électorale mais ce n’est pas à 100% satisfaisant. D’un côté, je trouve bien de faire prendre conscience à certains de mes amis vivant dans un monde de « bisounours » de la gravité de la situation en France. D’un autre côté, je comprends les personnes qui me disent qu’elles n’ont pas envie de voir de la politique dans leur fil d’actualité.

Certains de mes amis m’envoient des messages en privé pour me dire qu’ils sont d’accord avec moi mais n’osent pas publiquement afficher leur opinion de peur de se fâcher avec leurs amis ou de casser leur image lisse.

Je comprends ces peurs mais il faut savoir faire la part des choses entre les opinions politiques et l’amitié.

Malheureusement, les anti-Front National primaires hystérisent le débat et se comportent en véritable fascistes (le même fascisme qu’ils passent leur temps à dénoncer) en insultant, diabolisant et en clouant au pilori chaque personne ne partageant pas leur opinion. À chaque argument construit, ils répondent par leur éternel discours sur les extrêmes, sans même essayer de comprendre l’argumentaire.

Casser les préjugés sur les frontistes

Outre le fait que je sois moi-même métis et diplômé, parmi mes amis votant FN, on retrouve de tout: des diplômés, des non diplômés, des blancs, des métis, des gens des villes, en particulier de la banlieue, des gens des campagnes, des ouvriers, des cadres. Tout cela démontre bien la désinformation qui consiste à humilier et décrédibiliser l’électorat Front national en le traitant de consanguins, de débiles, de campagnards, de racistes et de fascistes.

Tout cela est bien évidemment faux et très pratique afin d’éviter tout débat d’idées qui mettrait très vite en difficulté les personnes dont beaucoup font partie des couches les plus favorisées de la société, habitant dans les beaux quartiers des grandes villes, ayant fait les plus grandes écoles payées par papa et se sentant apatrides dans l’âme, car purs produits de la mondialisation dont ils reproduisent tous les codes.

Ce sont ces mêmes donneurs de leçons qui se permettent d’insulter les électeurs Front national alors qu’eux-mêmes sont totalement déconnectés de la vraie vie.

La valeur principale dans laquelle je me retrouve au Front National est le patriotisme. Ma famille m’a inculqué le patriotisme et l’amour de mon pays dès tout petit, en me racontant l’histoire de notre nation à travers ses 2000 ans d’histoire et en me rappelant sans cesse que nos ancêtres se sont battus pour notre liberté. Il ne faut pas confondre le patriotisme et le nationalisme. Le patriotisme est l’amour de son pays tandis que le nationalisme est la haine des autres pays. J’aime voyager et découvrir de nouvelles cultures, tout comme j’aime la diversité et le brassage culturel.

Mais ce qu’il faut bien comprendre, c’est que tout cela est possible quand il y a un équilibre et que des règles claires sont fixées.

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