Nicolas Dupont-Aignan envoie du lourd : « Macron vend nos retraites aux assurances »
Nicolas Dupont-Aignan résume dans cette petite vidéo enregistrée dans les couloirs de l’Assemblée tous les dangers qui sont cachés dans la loi PACTE et dans la réforme des retraites ourdie par l’exécutif, en réalité sous la pression des marchés qui lorgnent sur l’épargne française, pas assez utilisée à leur goût.
Et les marchés, c’est quoi ? Les fonds de pension, les multinationales d’assurances, les banques évidemment, qui voudraient pousser les Français à craindre pour leur avenir et leur vendre ainsi cette épargne-retraite supplémentaire qu’on appelle retraite par capitalisation. Vous avez assez d’argent pour cotiser plus ? Vous serez mieux nanti pendant votre retraite. Les autres ? Eh bien ils se débrouilleront.
L’américanisation de notre pays par la trahison de nos élites, politiques, médiatiques et économiques, n’est pas terminée. Il reste encore de gros morceaux à manger que notre économie mixte et nos services publics protègent encore. Mais pour combien de temps ? Les Français n’ont pas accès à la fabrication des lois, malgré la légende démocratique, celle qui fait croire que tous ont voix au chapitre.
En réalité, on l’a vu superbement avec l’élection de Macron et la création d’un faux parti (LREM), les dés étaient joués avant le 7 mai 2017. Tout était déjà en place pour une vente à la découpe (voir le scandale Alstom), cette mutilation d’en haut qui en appelait d’autres en bas, au sens propre et au sens figuré…
« La réforme des retraites menée par le gouvernement va détruire la répartition, c’est-à-dire le fait que ce sont les cotisants, ceux qui travaillent aujourd’hui, qui payent pour les retraités d’aujourd’hui, pour introduire le virus de la capitalisation c’est-à-dire un marché des retraites offert aux compagnies d’assurance, aux marchés financiers. C’est le passage d’un système juste, issu du Conseil national de la Résistance, à un système privé où les plus riches paieront leur retraite sur mesure alors que les plus pauvres n’auront plus beaucoup d’argent pour payer leur retraite. »