Après le TGV hier, Macron brade aujourd’hui les chantiers navals de Saint-Nazaire. Que fera-t-il demain ?
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Prenons les paris, que fera notre Jupiter national demain au réveil ?
Sa pensée trop complexe pour nous va-t-elle le pousser à vendre tout de suite la Française des Jeux, un truc sans risque qui crache 3 milliards d’euros pour notre pays tous les ans ?
C’est sûr que refiler 3 milliards de bénefs pour pas cher, et sans risque, cela devrait susciter quelques vocations, et là encore nous ne devrions pas manquer de candidats.
Revenons-en à nos moutons.
“Le montage subtil de l’Élysée pour céder le contrôle des chantiers STX à Fincantieri”
C’est le titre de l’article du Monde qui est bien gentil. Le montage n’a non seulement rien de subtil mais c’est carrément une immense “entubade” du peuple de France et prend les gens pour des cons.
Donc on annonce que “le groupe italien devrait devenir propriétaire de 50 % des chantiers navals de Saint-Nazaire. Le reste sera aux mains du camp français, qui pourra reprendre le contrôle en cas de problème”…
Mais dans les faits, on donne la majorité aux Italiens.
Comment ? Réponse officielle donnée par Le Monde lui-même !
“Officiellement, Fincantieri devrait devenir propriétaire de 50 % du capital, comme souhaité à Paris. Les autres 50 % seront aux mains du camp français. Ils seront répartis entre l’État, le groupe public militaire Naval Group (ex-DCNS) pour 10 % à 15 %, et peut-être des sous-traitants de l’entreprise dans la région de Saint-Nazaire, à titre très minoritaire.
Mais cet équilibre exact sera modifié par un prêt, indiquent des sources concordantes. L’État français devrait prêter 1 % du capital à Fincantieri, qui disposera ainsi, en pratique, de 51 % des droits de vote, et récupérera une part équivalente des dividendes. Le groupe détenu en majorité par l’État italien obtiendra donc le contrôle opérationnel de la société française.”
Et voilà comment on vend sans vendre, et puis quand tout le monde aura le dos tourné, et d’ici 24 mois histoire que les passions se calment, le tout dans le processus “itératif” habituel, le prêt des 1 % se transformera en vente ferme, et les chantiers de Saint-Nazaire ne nous appartiendront plus.
Quand ils iront mal, il faudra à nouveau les nationaliser… avec votre argent.
C’est la socialisation des pertes et la privatisation des profits qui continue.
Charles SANNAT