Black Lives Matter: la lettre d’un professeur de Berkeley

Royce Hall de l’Université de Californie à Berkeley.

Un professeur d’histoire anonyme de l’Université de Berkeley a rédigé une lettre ouverte contre les récits du moment sur l’injustice raciale qui sous-tend le mouvement Black Lives Matter (BLM) et les protestations en cours un peu partout dans le monde, consécutives à la mort de George Floyd.

L’authenticité de l’auteur a été confirmée par le professeur adjoint de science politique de l’Université d’État du Kentucky, Wilfred Reilley, qui a dit avoir reçu une copie de la lettre de même que l’économiste de l’Université de Stanford, Thomas Sowell. La lettre fut publiée sur Twitter par Tracy Beanz, un journaliste d’investigation. En voici une traduction.

 


 

Lettre ouverte d’un professeur d’histoire de l’Université de Berkeley contre Black Live Matters, les brutalités policières et l’orthodoxie culturelle

Chers Professeurs X, Y et Z,

Je suis l’un de vos collègues de l’Université de Californie à Berkeley (UCB). Je vous ai rencontré personnellement, mais je ne vous connais pas de près et je vous contacte de manière anonyme, avec mes excuses. Je crains que la révélation publique de cet e-mail ne me fasse perdre mon emploi et probablement toute possibilité d’emploi futur dans mon domaine.

Dans vos récents courriels du département, vous avez mentionné notre engagement en faveur de la diversité, mais je suis de plus en plus alarmé par l’absence de diversité d’opinions sur le sujet des récentes manifestations et de la réaction de la communauté [académique] à leur égard.

Dans la profusion de liens et ressources que vous avez fournie, je n’ai trouvé aucune sorte de contre-argument substantiel ni de récit alternatif qui expliquerait la sous-représentation des Noirs dans le monde universitaire, ou leur surreprésentation dans le système de justice pénale. L’explication fournie dans votre documentation, à la quasi-exclusion de toutes les autres, est univariée: les problèmes de la communauté noire sont causés par les Blancs, ou, lorsque les Blancs ne sont pas physiquement présents, par l’infiltration de la suprématie blanche et du racisme systémique blanc dans les cerveaux, les âmes et les institutions en Amérique.

De nombreuses objections convaincantes à cette thèse ont été soulevées par des voix raisonnables, y compris au sein de la communauté noire elle-même, comme celles de Thomas Sowell et Wilfred Reilly. Ces gens ne sont pas des racistes ou des « Oncles Tom »[1]. Ce sont des savants intelligents qui rejettent un récit qui dépouille les Noirs de leur pouvoir et extériorise systématiquement les problèmes de la communauté noire vers des étrangers. Leur point de vue est totalement absent des communiqués des départements et de l’UCB elle-même.

L’affirmation selon laquelle les difficultés rencontrées par la communauté noire s’expliquent entièrement par des facteurs exogènes sous la forme de racisme systémique blanc, de suprématie blanche et d’autres formes de discrimination blanche reste une hypothèse problématique qui devrait être vigoureusement contestée par les historiens. Au lieu de cela, elle est traitée comme une vérité axiomatique, exploitable sans considération sérieuse de ses défauts profonds, ni de son inquiétante implication d’une impuissance totale des Noirs. Cette hypothèse transforme notre institution et notre culture, sans aucun espace de dissidence en dehors d’un discours étroit et strictement contrôlé.

Un contre-récit existe. Si vous avez le temps, veuillez envisager d’examiner certains des documents que je joins à la fin de cet e-mail. De manière écrasante, le raisonnement fourni par BLM et ses alliés est soit essentiellement anecdotique (comme dans le cas de l’essentiel de l’article incontestablement émouvant de Ta-Nehisi Coates), soit avec des motivations transparentes. Comme exemple de ce dernier problème, considérons la proportion de Noirs américains incarcérés. Cette proportion est souvent utilisée pour qualifier le système de justice pénale d’anti-noir. Cependant, si nous utilisons précisément la même méthodologie, nous devrions conclure que le système de justice pénale est encore plus anti-masculin qu’il est anti-noir.

Pourrions-nous qualifier la justice pénale de complotiste, systématiquement biaisée contre les personnes de sexe masculin, à l’encontre d’Américains innocents? J’espère que vous comprenez à quel point une mise en sommeil importante de nos facultés rationnelles s’impose pour accepter ce type de raisonnement imparfait. Les Noirs ne sont pas incarcérés à des taux plus élevés que ce que montre leur implication dans des crimes violents. Ce fait a été démontré à plusieurs reprises dans plusieurs juridictions dans plusieurs pays.

Et pourtant, je vois mon département reproduire sans discernement un récit qui diminue le pouvoir noir en faveur d’une explication centrée sur le Blanc, qui fait appel au désir apparent du département d’assumer le « fardeau de l’homme blanc »[2] et de promouvoir un récit de culpabilité blanche.

Si nous prétendons que le système de justice pénale est suprémaciste blanc, pourquoi les Américains d’origine asiatique, les Indiens d’Amérique et les Américains nigérians sont-ils incarcérés à des taux considérablement inférieurs à ceux des Américains blancs? C’est une drôle de suprématie blanche. Même les Juifs américains sont moins incarcérés que les gentils Blancs. Je pense qu’il est juste de dire que votre suprémaciste blanc moyen désapprouve les Juifs. Et pourtant, ces prétendus suprémacistes blancs incarcèrent des gentils à des taux beaucoup plus élevés que les Juifs. Rien de tout cela n’est abordé dans votre littérature. Rien de tout cela n’est expliqué, à part en agitant la main et en lançant des attaques ad hominem. « Ce sont des arguments racistes ». « La notion de minorité exemplaire est un mythe entretenu par les suprémacistes blancs ». « Seuls les fascistes parlent des crimes des Noirs contre les Noirs », ad nauseam.

Les déclarations de ce type ne constituent pas des contre-arguments: ce sont simplement des classifications arbitraires et offensantes, destinées à réduire au silence et à empêcher toute discussion. N’importe quel historien sérieux les reconnaîtra pour ce qu’elles sont, des tactiques visant à faire taire toute critique de l’orthodoxie, communes aux régimes répressifs, aux doctrinaires et aux religions à travers le temps et l’espace. Ces déclarations visent à écraser la vraie diversité et à chasser pour de bon toute culture robuste de critique intellectuelle de notre département.

Nous sommes de plus en plus appelés à nous conformer et à souscrire à la vision problématique de l’Histoire selon BLM, et le département est présenté comme unifié sur la question. En particulier, les minorités ethniques sont volontairement rassemblées au sein d’une posture unique. Cette unité apparente est probablement fonction du fait que la dissidence pourrait très certainement mener au renvoi ou à la non-reconduction de ceux d’entre nous qui sont dans une situation précaire, ce qui n’est pas un petit nombre.

Personnellement, je n’ose pas m’élever contre le récit de BLM. Sous ce déluge d’unité présumée dont l’administration, les professeurs titulaires, l’administration de l’Université, les entreprises américaines et les médias nous inondent en masse, la punition pour dissidence est un danger évident à une époque de vulnérabilité économique généralisée. Je suis certain que si mon nom était joint à cet e-mail, je perdrais mon emploi et toute possibilité d’emploi futur, même si je crois et je peux justifier chaque mot que je tape.

La grande majorité des violences exercées sur la communauté noire est commise par des Noirs. Il n’y a pratiquement pas de marches pour ces victimes invisibles, pas de minutes de silence, pas de lettres sincères des responsables de l’Université, des doyens ni des chefs de département. Le message est clair: les vies noires ne comptent que lorsque les Blancs les prennent. La violence noire est inévitable et insoluble, tandis que la violence blanche demande des explications et exige une solution. Osez regarder dans vos cœurs pour réaliser à quel point cette formulation est sectaire.

Aucune discussion n’est autorisée pour les victimes non noires de violence noire, qui sont proportionnellement plus nombreuses que les victimes noires de violence non noire. C’est particulièrement amer dans la région de la Baie, où la proportion de victimes asiatiques par des assaillants noirs atteint des proportions épidémiques, au point que le chef de la police de San-Francisco a conseillé aux Asiatiques d’arrêter de suspendre des porte-bonheur à leurs portes, car cela attire l’attention de violeurs de domiciles (massivement noirs). Des importuns comme George Floyd. Pour cette réalité concrète, vécue, y compris physiquement, de la violence aux États-Unis, il n’y a pas de marches, pas de courriels larmoyants des chefs de département, pas de soutien de McDonald’s ni de Wal-Mart. Pour le département d’histoire, notre silence n’est pas une simple abrogation de notre devoir de faire la lumière sur la vérité: c’est un rejet de celle-ci.

L’affirmation selon laquelle la violence intra raciale noire est le produit du redlining [3], de l’esclavage et d’autres injustices repose sur des faits largement historiques. Il appartient donc aux historiens d’expliquer pourquoi l’internement des Japonais ou le massacre des Juifs européens n’a pas conduit à des taux de dysfonctionnement équivalents et à de faibles statuts socio-économiques chez les Japonais et les Juifs américains, respectivement. Les Arabo-américains ont été méchamment diabolisés depuis le 11 septembre, tout comme les Sino-américains plus récemment. Cependant, les deux groupes surpassent les Américains blancs sur presque tous les indices de statut socio-économique – tout comme les Américains nigérians, qui ont d’ailleurs la peau noire. Il appartient aux historiens de signaler ces anomalies et d’en discuter. Cependant, aucune véritable discussion n’est possible dans le climat actuel de notre département. L’explication nous est fournie: tout désaccord avec la position officielle est raciste, et le travail des historiens est d’explorer plus en détail d’autres façons de montrer que l’explication est correcte. Il s’agit d’une parodie de la profession d’historien.

Plus troublant encore, notre ministère semble avoir été entièrement subjugué par les intérêts de la Convention Démocratique Nationale et du Parti Démocrate en général. Pour expliquer ce que je veux dire, réfléchissez à ce qui se passe si vous choisissez de faire un don à Black Lives Matter, une organisation que le département d’histoire de l’Université de Californie à Berkeley a explicitement promu dans ses récents courriers. Tous les dons sur le site Web officiel de BLM sont immédiatement redirigés vers ActBlue Charities, une organisation principalement concernée par le financement des campagnes électorales pour les candidats démocrates. Faire un don à BLM aujourd’hui revient à faire un don indirect à la campagne 2020 de Joe Biden. C’est grotesque étant donné que les villes américaines avec les pires taux de violence de Noirs contre des Noirs, ou de violence policière sur des Noirs, sont dans une écrasante majorité conduites par des Démocrates. Minneapolis elle-même est entièrement entre les mains des Démocrates depuis plus de cinq décennies ; le « racisme systémique » y a été construit par les administrations démocrates successives.

L’attitude paternaliste et condescendante des dirigeants démocrates envers la communauté noire, illustrée par presque toutes les déclarations de Biden sur la race noire, ne font que garantir un état perpétuel de misère, de ressentiment, de pauvreté et une politique de griefs qui anéantit simultanément le débat politique américain et des vies noires. Et pourtant, faire un don à BLM, c’est financer les campagnes électorales d’hommes comme le maire Frey, qui ont vu leurs villes dégénérer dans la violence. Il s’agit de la captation grotesque d’un mouvement de bonne foi visant à une nécessaire réforme de la police, et de notre département, en faveur d’un parti politique. Pire encore, il n’y a pratiquement aucune possibilité de dissidence dans le milieu universitaire. Je refuse de servir le Parti, et vous devriez aussi.

L’alliance totale des grandes sociétés impliquées dans l’exploitation humaine avec BLM devrait être un signal d’avertissement pour nous, et pourtant cette preuve accablante passe inaperçue, délibérément ignorée ou célébrée de façon perverse. Nous sommes les idiots utiles des classes les plus riches, porteurs d’eau pour Jeff Bezos et autres esclavagistes de notre temps, réels et modernes. Starbucks, une organisation utilisant des Noirs travaillant littéralement comme des esclaves chez ses fournisseurs de plantations de café, est en faveur de BLM. Sony, une organisation utilisant du cobalt extrait encore plus littéralement par des esclaves noirs, dont beaucoup sont des enfants, est en faveur de BLM. Et apparemment, nous aussi. L’absence de contre-récit permet cette obscénité. Fiat lux, en effet.[4]

Il existe également un large éventail de ceux que l’on ne peut qualifier que « d’arnaqueurs raciaux »: des bonimenteurs de toutes couleurs qui tirent profit des brasiers de conflits raciaux pour obtenir des emplois administratifs, des postes de gestion caritative, des emplois universitaires et de l’avancement, ou atteindre des objectifs politiques personnels.

Étant donné la direction que notre département d’histoire semble prendre, loin de tout engagement envers la vérité, nous pouvons nous considérer comme une institution de formation pour cette catégorie de charlatans. Leurs activités sont corrosives, détruisant tout espoir d’une coexistence raciale harmonieuse dans notre nation et envahissant notre vie politique et institutionnelle. Beaucoup de leurs voix sont ségrégationnistes, ce qui n’est pas sans ironie.

Martin Luther King serait probablement qualifié « d’Oncle Tom » s’il parlait sur notre campus aujourd’hui. Nous formons des dirigeants qui ont l’intention, de manière explicite, de détruire l’une des seules sociétés ethniquement diversifiées véritablement prospère de l’histoire moderne. Alors que la République Populaire de Chine, un régime nationaliste bâti sur une base ethnique, agressivement raciste et chauvin, avec une immigration nulle et sans concept de jus solis, se présente de plus en plus comme l’alternative politique mondiale aux États-Unis, je vous demande: est-ce sage? Sommes-nous vraiment en train d’agir comme il faut?

Enfin, notre université et notre département ont fait plusieurs déclarations pour célébrer et faire l’éloge de George Floyd. Floyd était un criminel récidiviste qui a autrefois tenu une femme noire enceinte sous la menace d’une arme. Il est entré par effraction chez elle avec une bande d’hommes et a pointé une arme sur son ventre de femme enceinte. Il a terrorisé les femmes de sa communauté. Il a engendré et abandonné plusieurs enfants, ne jouant aucun rôle dans leur soutien financier ni leur éducation, échouant à l’un des tests de décence les plus élémentaires pour un être humain. Il était toxicomane et parfois trafiquant de drogue, un escroc qui s’en prenait à ses voisins honnêtes et travailleurs.

Et pourtant, les dirigeants de l’Université de Californie et les historiens du département d’histoire célèbrent ce criminel violent, élevant son nom à la sainteté virtuelle. Un homme qui a blessé les femmes. Un homme qui a blessé des femmes noires. Avec la pleine collaboration du département d’histoire de l’UCB, des entreprises américaines, de la plupart des médias grand public et de certaines des élites les plus riches et les plus privilégiées qui façonnent l’opinion des États-Unis, il est devenu un héros culturel, enterré dans un cercueil doré, sa famille (officielle) couverte de cadeaux et de louanges. Les Américains subissent des pressions sociales pour s’agenouiller à cause de ce misogyne violent et abusif. Une génération d’hommes noirs est forcée de s’identifier à George Floyd, le pire ambassadeur qui soit de notre couleur de peau et de la race humaine.

J’ai honte de mon département. Je dirais que j’ai honte de vous aussi, mais peut-être êtes-vous d’accord avec moi et avez-vous simplement peur, comme moi, du retour de bâton après avoir dit la vérité. Il est difficile de donner un sens au fait de se mettre à genou quand vous devez vous agenouiller quotidiennement pour garder votre travail.

Cela ne devrait pas affecter la force de mon argumentation précédente, mais pour mémoire, j’écris tout cela en tant que personne de couleur. Ma famille a été personnellement victime d’hommes comme M. Floyd. Nous sommes conscients des déprédations condescendantes du Parti Démocrate contre notre race. L’hypothèse humiliante selon laquelle nous sommes trop stupides pour faire des tests de raisonnement STEM, que nous avons besoin d’une aide spéciale et d’exigences moindres pour avancer dans la vie, nous est largement familière. Je me demande parfois s’il ne serait pas plus facile de traiter avec des fascistes classiques, qui seraient au moins directs en me traitant de sous-homme, et qui ont peu de chances de partager ma couleur de peau.

L’omniprésente bigoterie doucereuse des exigences moindres et l’affirmation permanente selon laquelle les solutions au sort de mon peuple reposent exclusivement sur la bonne volonté des Blancs plutôt que sur notre propre travail acharné, sont psychologiquement dévastatrices. Aucun autre groupe en Amérique n’est systématiquement démoralisé de cette manière par ses prétendus alliés. On enseigne à toute une génération d’enfants noirs que ce n’est qu’en mendiant, en pleurant et en hurlant qu’ils obtiendront des miettes de la part de Blancs culpabilisés.

Aucun message ne dévastera plus sûrement leur avenir, surtout si les Blancs sont à court de culpabilité, voire même, si l’Amérique est à court de Blancs. Si cela s’était passé ainsi pour les Américains d’origine japonaise, les Américains juifs ou les Américains d’origine chinoise, alors Chinatown et Japantown ne seraient certainement pas différents aujourd’hui des quartiers les plus dévastés de Baltimore et d’East St. Louis. Le département d’histoire de l’UCB est maintenant le promoteur institutionnel d’une erreur destructrice et dénigrante sur la race noire.

J’espère que vous mesurez la frustration derrière ce message. Je ne soutiens pas Black Lives Matter. Je ne soutiens pas le programme de griefs des Démocrates et la capture incontestée de notre ministère par le Parti. Je ne soutiens pas que le Parti décide au nom ma race, comme Biden l’a fait récemment dans sa troublante interview, affirmant qu’être Noir revient obligatoirement à voter démocrate. Je condamne la manière dont George Floyd est décédé et je me joins à vous pour demander une plus grande responsabilisation et une réforme de la police. Cependant, je ne prétendrai pas que George Floyd était autre chose qu’un misogyne violent, un homme brutal qui a connu une prévisible fin brutale.

Je veux aussi protéger la pratique de l’Histoire. Cleo n’est pas la servante soumise des politiciens et des entreprises. Comme nous, elle est libre.

 


 

[1] Oncle Tom: tiré du livre La Case de l’Oncle Tom, surnom dénigrant donné aux Noirs qui vivent heureux au milieu des Blancs, ce qui ne saurait être, du point de vue de ceux qui l’expriment, qu’une hypocrisie dictée par des nécessités de survie. Retour

[2] Fardeau de l’homme blanc: titre d’un poème de Rudyard Kipling en 1899 résumant la pensée selon laquelle l’homme blanc aurait entre ses mains le devoir de civiliser, de subvenir aux besoins et d’administrer les populations colonisées (le « fardeau » pouvant être à la fois pour ces populations et pour le colonisateur lui-même). Elle justifie la colonisation en tant que mission civilisatrice. Retour

[3] Le redlining est une pratique discriminatoire consistant à refuser ou limiter les prêts aux populations situées dans des zones géographiques déterminées, selon Wikipédia. Retour

[4] Fiat Lux, « que la lumière soit! », employé ici avec ironie, est la devise de l’Université de Californie à Berkeley. Retour

via Black Lives Matter: la lettre d’un professeur de Berkeley : Le blog de Stéphane Montabert

via La revue de presse de Lieux Communs

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