«Des scientifiques sont favorables au couvre-feu pour des raisons qui n’ont rien de scientifiques»

FIGAROVOX/TRIBUNE – Le couvre-feu est inspiré par une étude selon laquelle le variant anglais serait 59 % plus contagieux que la souche historique du virus. Or, les données des épidémiologistes sont erronées, argumente le doctorant en philosophie des sciences.

Philippe Lemoine est doctorant à l’université Cornell (États-Unis) et chargé de recherche au Center for the Study of Partisanship and Ideology.


Cela fait désormais plus de quatre mois que l’ensemble de la population française est soumise à un couvre-feu, ce qui après le confinement du printemps 2020 constitue la restriction des libertés individuelles la plus importante en France depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais cette mesure n’a pourtant jamais fait l’objet d’un véritable débat.

Une étude de l’Inserm parue il y a quelques jours, et dont les résultats avaient préalablement été présentés lors d’une conférence de presse du gouvernement, a conclu que l’avancement du couvre-feu à 18 heures en janvier avait permis de retarder l’augmentation du nombre de cas résultant de l’expansion de B.1.1.7, le variant anglais de SARS-CoV-2, à la seconde moitié de mars. Cette étude est brandie par les partisans du couvre-feu comme la preuve de son efficacité, mais elle ne démontre pourtant rien du tout, car la conclusion était déjà contenue dans les hypothèses du modèle.

Pour comprendre ce point, il convient d’expliquer rapidement comment cette étude a conclu à l’efficacité du couvre-feu. Le modèle suppose d’abord que B.1.1.7 est 59 % plus transmissible que la souche historique. Cette estimation vient d’une étude de l’Institut Pasteur qui a estimé la surtransmissibilité de ce variant à partir de sa progression d’après les deux enquêtes flash réalisées par Santé publique France en janvier.

Cette étude est brandie par les partisans du couvre-feu comme la preuve de son efficacité, mais elle ne démontre pourtant rien du tout

Philippe Lemoine

Le problème est que cette estimation est extrêmement sensible aux hypothèses faites sur divers paramètres épidémiques, notamment sur le temps de génération (c’est-à-dire le temps qui s’écoule entre le moment où quelqu’un est infecté et le moment où il infecte quelqu’un d’autre), sur lesquels il existe une grande incertitude qui n’a pas été correctement prise en compte par cette étude. On obtiendrait donc une surtransmissibilité très différente en faisant des hypothèses différentes mais tout aussi voire plus plausibles.

Mais ce qui est plus problématique encore, c’est que les données de Santé publique France montrent très clairement que, depuis le début de l’année (quand les données utilisées pour conclure à une surtransmissibilité de 59 % ont été collectées), l’avantage de transmissibilité de B.1.1.7 s’est complètement effondré et, d’après les données les plus récentes, le variant croît désormais à peine plus vite que la souche historique.

L’hypothèse qui est faite dans l’étude de l’Inserm sur l’impact du couvre-feu est donc complètement fausse pour l’essentiel de la période couverte par l’étude. Or, si cette étude a conclu que le couvre-feu avait eu un effet très important, c’est précisément parce que le modèle partait du principe que B.1.1.7 a un avantage de transmissibilité constant de 59 %, alors qu’en réalité cet avantage s’est effondré et il est désormais à peine supérieur à 10 %.

L’hypothèse sur la surtransmissibilité de B.1.1.7 qui est faite dans l’étude de l’Inserm sur l’impact du couvre-feu est donc complètement fausse

Philippe Lemoine

En effet, la méthodologie de l’étude consiste en gros à dire au modèle qu’un variant 59 % plus transmissible que la souche historique avait été introduit dans la population, que seuls l’avancement du couvre-feu à 18 heures en janvier et les vacances scolaires en février avaient eu un effet sur la transmission, puis à lui demander d’estimer cet effet sous ces hypothèses.

Comme l’hypothèse selon laquelle B.1.1.7 plus transmissible implique que, à moins que quelque chose ne réduise la transmission pour compenser l’effet de l’expansion du variant, le nombre de reproduction (aussi connu sous le nom de R) et donc le nombre de cas va exploser et que ce n’est pas arrivé, le modèle va mécaniquement attribuer un effet très important au couvre-feu et aux vacances scolaires pour coller aux données.

Mais ça ne prouve rien du tout puisque le modèle est ainsi fait qu’il ne pouvait attribuer cet effet à rien d’autre qu’au couvre-feu et aux vacances scolaires et que, dès lors qu’on fait l’hypothèse que B.1.1.7 est 59 % plus transmissible, il était inévitable que sa conclusion soit que le couvre-feu et les vacances scolaires ont eu un effet très important sur la transmission.

Les chercheurs de l’Inserm qui ont publié cette étude nous présentent comme un résultat empirique quelque chose qui n’est en réalité rien d’autre qu’une pétition de principe, puisque compte tenu de la trajectoire de l’épidémie leur conclusion n’est que la conséquence logique de l’hypothèse qu’ils ont faite sur la surtransmissibilité de B.1.1.7. Encore une fois, ce postulat repose sur des données de janvier et il est clairement infirmé par les données les plus récentes.

Le modèle est ainsi fait qu’il ne pouvait attribuer cet effet à rien d’autre qu’au couvre-feu et aux vacances scolaires

Philippe Lemoine

Mais plutôt que de reconnaître que cette hypothèse ne tient plus debout et revoir leur modèle, ils prétendent que l’augmentation du nombre de cas en mars leur a donné raison, alors qu’ils savent pertinemment que, si leur modèle était correct, l’incidence aurait augmenté beaucoup plus fortement. En effet, leur modèle prédisait qu’il y aurait plus de 20.000 nouvelles hospitalisations en semaine 13, alors qu’en réalité il y en a eu moins de 14.000. En semaine 14, le modèle prédisait près de 30.000 nouvelles hospitalisations, il y en a eu environ 14.000, comme la semaine précédente.

Bien sûr, les auteurs de cette étude pourront toujours dire que, si leurs prédictions ne se sont pas réalisées, c’est grâce aux mesures entrées en vigueur d’abord à Paris et dans 15 autres départements le 20 mars, puis au confinement étendu à l’ensemble du pays en avril. Ils pourront même «démontrer» cela de la même façon qu’ils ont «démontré» l’efficacité du couvre-feu : il suffira de dire à un modèle que B.1.1.7 est extrêmement transmissible et de supposer que seules ces mesures ont pu avoir un effet sur la transmission.

Ainsi, ils pourront continuer à entretenir la fiction que leurs modèles décrivaient correctement ce qui se serait passé si le gouvernement n’avait rien fait, mais que fort heureusement celui-ci avait écouté leurs conseils et pris des mesures qui nous ont permis d’éviter un désastre.

Leurs modèles reposent sur des hypothèses fausses et leurs conclusions ne sont que des conséquences logiques de ces hypothèses

Philippe Lemoine

C’est la vision héroïque du rôle des épidémiologistes dans la gestion de la pandémie. En réalité, leurs modèles reposent sur des hypothèses fausses et leurs conclusions ne sont que des conséquences logiques de ces hypothèses, qui aboutissent à une surestimation systématique de la croissance de l’épidémie qui met le gouvernement sous pression pour prendre des mesures qui ont un coût économique et humain gigantesque, alors que rien ne démontre leur efficacité et certainement pas ce genre d’études semi-tautologiques.

Avec ce genre de travaux, les épidémiologistes donnent une fausse caution scientifique à des mesures auxquelles ils sont favorables pour des raisons qui n’ont rien de scientifique mais tiennent à leurs convictions personnelles. Elles seraient parfaitement légitimes s’ils n’essayaient pas de les faire passer pour des résultats scientifiques et d’influencer la politique du gouvernement. Rappelons-le: ils n’ont aucune légitimité démocratique.

 

Source : «Des scientifiques sont favorables au couvre-feu pour des raisons qui n’ont rien de scientifiques»

 


Le paradigme du confinement est en plein effondrement

Le texte qui suit a été publié dans The American Institute for Economic Research par le directeur rédactionnel de l’Institut, Mr Jeffrey Tucker,

Celui-ci m’ayant fort aimablement autorisé à re-publier son texte, je m’empresse de le faire en ayant pu m’appuyer sur une traduction de qualité réalisée par le site Anguille sous roche.

Mr Tucker revient ici sur l’effondrement magistral en cours du dogme confiniste. J’ai inlassablement fait savoir à quel point cette mesure est  moyenâgeuse et absurde, faisant partie de celles que l’on savait très bien devoir éviter étant donné son inutilité à juguler une pandémie tout en multipliant les dégâts dans des proportions tragiques.

Cette évidence s’étant vérifiée à nouveau au cours de l’année écoulée, nous arrivons à ce moment singulier où ce dogme prend l’eau de toutes parts et est en voie d’effondrement alors que les irresponsables (ou les criminels, le temps nous le dira) qui nous l’ont infligé s’enfoncent toujours plus loin dans le mensonge public et le négationnisme des éléments de réalité pertinents. Avec une presse qui ne sait plus penser, faire son boulot ni remplir son rôle…

L’intérêt principal du texte qui suit n’est pas d’affirmer une fois de plus  cette évidence, ni même de le faire avec des arguments nouveaux. Mais que l’auteur y tisse des liens passionnants avec la philosophie des sciences, les processus politiques et le moment collectif. Avec une pointe très fine : tout ceci a évidemment l’apparence d’un complot, il existe une multitude de manipulations intéressées, mais l’idéologie confiniste est probablement suffisante comme hypothèse à expliquer bien des composantes du naufrage en cours.

Tant le psychisme collectif a d’appétence pour les constructions idéologiques, même et peut-être surtout délirantes.

Bonne lecture !

Le paradigme du confinement est en plein effondrement

Cela a pris beaucoup plus de temps que prévu, mais cela semble enfin se produire : le paradigme du confinement s’effondre. Les signes sont partout autour de nous.

L’ancien héros du confinement, le gouverneur de New York Andrew Cuomo, est maintenant profondément impopulaire et la plupart des électeurs veulent qu’il démissionne.

Pendant ce temps, les sondages ont commencé à favoriser Ron DeSantis, gouverneur de Floride et opposant au confinement, pour exercer une influence sur le GOP (Parti républicain) à l’avenir. Ce remarquable retournement de situation est dû à la prise de conscience que les confinements constituent une politique désastreuse. Ron DeSantis et la gouverneure Kristi Noem, également opposée au confinement, sont les premiers à dire la vérité sans détour. Leur honnêteté leur a permis de gagner en crédibilité.

Pendant ce temps, lors des audiences du Congrès, le représentant James Jordan (Républicain -Ohio) a demandé au Dr Anthony Fauci d’expliquer pourquoi la prévalence de la maladie dans le Michigan fermé est pire que dans le Wisconsin voisin qui est depuis longtemps entièrement ouvert. Fauci a prétendu qu’il n’avait pas entendu la question, qu’il n’avait pas vu le tableau et qu’il n’avait pas compris. Finalement, il est resté assis, silencieux, après avoir prononcé quelques banalités sur les différences de mise en application.

Les adeptes du confinement sont maintenant confrontés à l’énorme problème du Texas. Ce pays est totalement ouvert, sans aucune restriction, depuis 6 semaines. Les cas et les décès ont chuté de façon spectaculaire au cours de la même période. Fauci n’a pas de réponse. Ou alors, comparez la Californie fermée avec la Floride ouverte : taux de mortalité similaires. Nous disposons d’une gamme complète d’expériences aux États-Unis qui permettent de comparer l’ouverture et la fermeture et les résultats des maladies. Il n’y a aucun rapport.

Ou vous pouvez regarder du côté de Taïwan, qui n’avait aucune contrainte pour ses 23,5 millions d’habitants. Décès dus au Covid-19 jusqu’à présent : 11. La Suède, qui est restée ouverte, a obtenu de meilleurs résultats que la plupart des pays européens.

Le problème est que les confinement ou absence de confinement face au virus ne semblent absolument pas corrélés avec la dynamique de la maladie. L’AIER a rassemblé 33 études de cas dans le monde entier confirmant cette conclusion.

Pourquoi cela devrait-il avoir de l’importance ? Parce que les « scientifiques » qui ont recommandé les confinements ont affirmé de manière très précise et pointue qu’ils avaient trouvé le moyen de contrôler le virus et de minimiser les résultats négatifs. Nous savons avec certitude que les confinements imposés ont provoqué des dommages collatéraux impressionnants. Ce que nous ne voyons en revanche toujours pas, c’est une relation entre les mesures de confinement et des résultats probants sur le cours de l’épidémie.

Ceci est dévastateur car les scientifiques qui ont poussé en faveur des confinements avaient fait des prédictions spécifiques et falsifiables. C’est probablement leur plus grande erreur. En faisant cela, ils ont mis en place un test de leur théorie. Leur théorie a échoué. C’est le genre de moment qui provoque l’effondrement d’un paradigme scientifique, comme l’explique Thomas Kuhn dans La structure des révolutions scientifiques (1962).

Un bon exemple d’une situation similaire pourrait être l’économie soviétique sous Nikita Khrouchtchev. Il est arrivé au pouvoir en promettant que l’économie de la Russie communiste serait plus performante que celle des États-Unis. C’était l’essence de sa célèbre promesse « Nous vous enterrerons ». Il voulait dire que la Russie surpasserait l’Amérique.

Cela ne s’est pas produit. Il a échoué et la théorie qu’il défendait a également échoué. Et c’est ainsi qu’a commencé la lente désagrégation de la théorie et de la pratique communistes. Khrouchtchev avait déjà répudié l’État de terreur stalinien, mais il n’a jamais eu l’intention de présider à la lente disparition de toute l’expérience soviétique de planification centrale. En mettant en place un test qui pourrait falsifier sa promesse, il a condamné un système entier à la répudiation intellectuelle et à l’effondrement final.

La théorie et la pratique du confinisme pourraient suivre le même chemin.

Dans sa reconstruction de l’histoire des sciences, Kuhn a soutenu que le progrès scientifique ne se produit pas de manière linéaire, mais plutôt de manière épisodique, au fur et à mesure que de nouvelles orthodoxies émergent, sont codifiées, puis s’effondrent sous le poids de trop nombreuses anomalies.

Le schéma est le suivant. La science normale est guidée par la résolution d’énigmes et l’expérimentation. Lorsqu’une théorie semble capturer la plupart des informations connues, une nouvelle orthodoxie émerge – un paradigme. Au fil du temps, trop de nouvelles informations semblent contredire ce que la théorie prédisait ou expliquait. C’est ainsi qu’apparaissent la crise et l’effondrement du paradigme. Nous entrons dans une ère pré-paradigmatique et le cycle recommence.

D’après ce que l’on sait, l’idée de se confiner face à un nouveau virus est apparue aux États-Unis et au Royaume-Uni vers 2005-2006. Elle a été lancée par un petit groupe de fanatiques en désaccord avec la santé publique traditionnelle. Ils pensaient pouvoir gérer un virus en dictant le comportement des gens : leur proximité, leurs déplacements, les événements auxquels ils assistaient, l’endroit où ils s’asseyaient et la durée de leur séjour. Ils ont mis en avant l’idée de fermetures et de restrictions, qu’ils ont qualifiées d’« interventions non pharmaceutiques » par le biais d’un « confinement stratifié ciblé ». Ce qu’ils proposaient était médiéval dans la pratique, mais avec un vernis d’informatique et d’épidémiologie.

Lorsque l’idée a été lancée, elle a été accueillie par une opposition féroce. Au fil du temps, le paradigme du confinement a progressé, grâce au financement de la Fondation Gates et à l’arrivée de nouvelles recrues dans les milieux universitaires et les bureaucraties de la santé publique. Des revues et des conférences ont vu le jour. Les directives au niveau national ont commencé à se réchauffer à l’idée de la fermeture des écoles et des entreprises et d’une invocation plus large du pouvoir de quarantaine. Cela a pris 10 ans, mais l’hérésie a fini par devenir une quasi-orthodoxie. Ils occupaient suffisamment de positions de pouvoir pour pouvoir tester leur théorie sur un nouvel agent pathogène apparu 15 ans après que l’idée de la quarantaine ait été lancée, tandis que l’épidémiologie traditionnelle était marginalisée, progressivement d’abord, puis d’un seul coup.

Kuhn explique comment une nouvelle orthodoxie remplace progressivement l’ancienne :

Lorsque, dans le développement d’une science naturelle, un individu ou un groupe produit pour la première fois une synthèse capable d’attirer la plupart des praticiens de la génération suivante, les anciennes écoles disparaissent progressivement. Leur disparition est en partie causée par la conversion de leurs membres au nouveau paradigme. Mais il y a toujours des hommes qui s’accrochent à l’un ou l’autre des anciens points de vue, et ils sont tout simplement exclus de la profession, qui ignore ensuite leurs travaux. Le nouveau paradigme implique une définition nouvelle et plus rigide du domaine. Ceux qui ne veulent ou ne peuvent pas y adapter leur travail doivent procéder de manière isolée ou se rattacher à un autre groupe.

C’est une bonne description de la façon dont l’idéologie du confinement a triomphé. Il existe de nombreuses théories du complot sur les raisons des confinements. Beaucoup d’entre elles contiennent une part de vérité. Mais nous n’avons pas besoin d’y avoir recours pour comprendre pourquoi cela s’est produit. Cela s’est produit parce que les personnes qui y croyaient sont devenues dominantes dans le monde des idées, ou du moins suffisamment importantes pour passer outre et bannir les principes traditionnels de la santé publique. Les confinements étaient principalement motivés par l’idéologie du confinement. Les adeptes de cette étrange nouvelle idéologie ont grandi au point de pouvoir faire passer leur programme avant les principes éprouvés.

C’est une bénédiction de cette idéologie qu’elle soit venue avec une promesse intégrée. Selon eux, ils obtiendraient de meilleurs résultats que les pratiques traditionnelles de santé publique. Cette promesse finira par causer leur perte, pour une raison simple : elles n’a pas fonctionné. Kuhn écrit que dans l’histoire de la science, c’est le prélude à une crise due à « l’échec persistant des énigmes de la science normale à se réaliser comme elles le devraient. L’échec des règles existantes est le prélude à la recherche de nouvelles règles. » Plus loin : « La signification des crises est l’indication qu’elles fournissent qu’une occasion de réoutillage est arrivée. »

La théorie de Kuhn sur le progrès scientifique correspond assez bien à la montée et à la chute du confinisme. Ils avaient une théorie qui convertissait de nombreuses personnes loin des principes traditionnels. Cette théorie était assortie d’un test. La théorie a échoué au test, ce qui devient de plus en plus évident chaque jour.

Le silence de Fauci lors des audiences du Congrès est révélateur. Sa volonté de n’être interviewé que par des présentateurs TV des médias grand public est également révélatrice. De nombreux autres adeptes du confinement qui se montraient de manière ostentatoire et prétentieuse il y a un an se sont tus, publiant de moins en moins de tweets et des contenus de plus en plus subreptices plutôt que certains. La crise de la fausse science du confinisme n’est peut-être pas encore arrivée, mais elle est imminente.

Kuhn parle de la période post-crise de la science comme d’un moment où un nouveau paradigme émerge, d’abord naissant, puis devenant canonique au fil du temps. Qu’est-ce qui remplacera l’idéologie du confinement ? Nous pouvons espérer que ce sera la prise de conscience que les anciens principes de santé publique nous ont bien servi, tout comme les principes juridiques et moraux des droits de l’homme et des restrictions des pouvoirs du gouvernement.

Source : anthropo-logiques.org

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