Étiquetage nutritionnel : que contiennent vraiment nos assiettes ?
Nous avons choisi d’appliquer le système préconisé par une équipe de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) à plus de 35 000 produits issus de la base de données collaborativeOpen Food Facts.
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Près de la moitié des produits (45,5%) ont une mauvaise note nutritionnelle (D ou E).
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Plus de 90 % des viandes et charcuteries contiennent des additifs « probablement cancérogènes », selon l’OMS
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Le rapport du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence créée par l’OMS, publié en octobre 2015, va encore plus loin concernant les produits carnés transformés, tels que les charcuteries, en les classant dans la catégorie « cancérogène pour l’homme ». Les viandes transformées comptent ainsi parmi les responsables du cancer colorectal, au même titre que le tabac.
Un enjeu d’autant plus important que 20 % du panier alimentaire des Français est composé de viande et que ce cancer est le troisième le plus fréquent en France, devant le cancer du poumon.
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Au-delà de la dangerosité pour la santé, les coûts financiers du traitement du cancer colorectal et du diabète sont loin d’être négligeables pour l’Etat. Ainsi, le coût social de l’obésité (27 milliards d’euros) est équivalent à celui du tabac (27,6 milliards d’euros). Un enjeu de santé publique d’autant plus important qu’il touche près d’un Français sur deux.
Près d’un Français sur deux en surpoids ou obèse
Mais surpoids et obésité ne sont pas également répartis dans la population. La volonté de simplifier l’étiquetage nutritionnel s’inscrit dans un contexte où ce problème de santé publique touche principalement les personnes défavorisées et les moins éduquées.
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