Eurorégions : le nouveau cadre d’un nationalisme breton ?

Avant-propos de l’auteur:

Le récent scandale créé en Espagne par l’octroi, de la part de la Cour de justice de l’UE, de l’immunité parlementaire à Oriol Junqueras est là pour nous rappeler que l’Union européenne, loin de renforcer les États-nations, agit au contraire comme un ferment de division au sein de ces derniers (voir à ce sujet la réaction en vidéo de François Asselineau).

Car les revendications indépendantistes régionales ne sont pas une singularité espagnole. En France, le même scénario d’implosion se profile, aussi silencieusement que sûrement. Exemple avec le régionalisme breton, qui progresse, fort de la bénédiction de l’Union européenne.

La novlangue contemporaine s’est enrichie récemment d’une formule nouvelle, très en vogue auprès de bon nombre de Régions et de départements français : le droit à la différenciation. Le 9 mai 2019, les élus du département de la Moselle ont ainsi manifesté le désir « d’exprimer leur droit à la différenciation », et leur volonté de « transformer le département en euro-département » [1].

Loin d’être un cas isolé, cette prise de position est à considérer à la lumière des précédents corse, alsacien, catalan ou breton, en tant que symptôme d’un phénomène bien plus vaste : le démantèlement des États-nations, démarré à partir de la seconde moitié du xxe siècle.

Au sein de l’Union européenne, le projet final est désormais manifeste. Il vise à remplacer le triptyque français État-département-commune instauré à la Révolution il y 230 ans par un nouveau triptyque: Union européenne-eurorégion-intercommunalité. Pour toutes les étapes de ce démantèlement en cours, nous renvoyons les lecteurs aux nombreux articles que l’UPR a consacrés à la politique des eurorégions.

Mais il faut bien concevoir que le véritable sujet pour nos responsables politiques n’est pas tant de détruire progressivement l’État-nation (consciemment ou non d’ailleurs) que de construire son substitut en parallèle et de le faire accepter aux peuples concernés, ce qui n’est pas une mince affaire. Une nation, note Gil Delannoi, est composée d’une « communauté historique, liée à un lieu symbolique, instituant et révisant un mode de vie, en vue d’une autodétermination politique et culturelle [2] ».

En termes concrets, une nation n’existe que si elle s’appuie sur :

  1. Une communauté, avec sa ou ses langues, une mythologie, des rites, une culture.

  2. Un territoire, doté de moyens économiques pour sa subsistance, et d’une certaine souveraineté politique.

De plus, comme nous l’apprend Ernest Renan au cours d’une conférence restée célèbre [3], une condition essentielle pour la constitution d’une nation réside dans le consentement libre de la population concernée :

« Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une, constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. […] L’existence d’une nation est un plébiscite de tous les jours, comme l’existence de l’individu est une affirmation perpétuelle de vie. »

Il est à noter que les Régions et départements les plus véhéments dans leurs revendications séparatistes (nommons les choses par leur nom) sont précisément ceux qui ont entretenu avec la France des liens tardifs, distendus, ou interrompus au fil des siècles. Ils disposent donc d’identités régionales plus affirmées que d’autres.

Si la constitution d’une « nation européenne » est pour le moins illusoire, nos politiques disposent à défaut d’un levier redoutable, qui consiste à encourager et promouvoir ces diversités culturelles régionales existantes, afin de faire émerger ou réémerger des ersatz de nationalismes régionaux, en les présentant comme capables, à terme, de se substituer aux nations traditionnelles. Il s’agit donc de construire ou d’affirmer une mythologie, une communauté de destin, de la doter de moyens territoriaux et économiques, tout en acquérant le consentement des populations.

C’est sur ces bases que nous appréhenderons l’actuelle dynamique nationaliste — apparemment — bretonne. Voici une tentative de synthèse des tendances de fond qui sous-tendent le débat dans la région bretonne. Ayant conservé son indépendance administrative jusqu’à la Révolution de 1789, malgré le rattachement du duché de Bretagne à la couronne de France en 1532, la culture française y est arrivée assez tardivement, au cours du XIXe siècle. L’enseignement obligatoire du français dans les écoles, en remplacement des langues bretonnes traditionnelles, a été vécue par beaucoup comme une forme de colonisation culturelle, provoquant ainsi un ressentiment parfois encore vivace de nos jours. Il faut d’ailleurs faire preuve d’honnêteté intellectuelle sur le sujet, et admettre que certains procédés employés à l’époque par l’État français ont été particulièrement abjects.

Toujours est-il que c’est sur ce terreau complexe, entremêlant chocs culturo-linguistiques et ressentiments vis-à-vis d’un tiers colonisateur, qu’a émergé au tournant des années 1900 le mouvement nationaliste breton, revendiquant la souveraineté et l’indépendance de la nation bretonne. Ce mouvement hétéroclite a hésité entre plusieurs tendances, stratégies, avant de lentement se marginaliser et se radicaliser au cours des années 1930. Le coup de grâce définitif a été porté pendant la Seconde Guerre mondiale, au cours de laquelle la grande majorité de ses membres a sombré dans la collaboration.

Au cours des Trente Glorieuses, cette Région essentiellement paysanne a vu affluer les investissements français, qui ont transformé ce territoire alors extrêmement pauvre en l’une des Régions les plus florissantes du pays. Cette dynamique est toujours bien présente aujourd’hui, la plupart des indicateurs (taux de chômage, résultats académiques…) étant sensiblement moins mauvais que dans d’autres Régions françaises. Il est à noter, par ailleurs, que la Bretagne a voté majoritairement en faveur du traité constitutionnel européen, soumis au vote par référendum en 2005.

Autant de facteurs, tant historiques que conjoncturels, qui font de cette Région un laboratoire idéal de la politique des eurorégions. En l’espèce, cette politique est aujourd’hui pleinement portée et assumée par le président en exercice du conseil régional de Bretagne, M. Loïg Chesnais-Girard [4]. Celui-ci a fixé le cap le 22 juin 2017, lors de la session de l’assemblée régionale consacrant son entrée en fonctions, en prononçant un discours pour le moins éclairant [5].

La notion de « peuple breton » y est ainsi très largement développée, alors que cette terminologie a été jugée inconstitutionnelle par le Conseil constitutionnel dans sa décision de rejet de la notion de « peuple corse » [6]. Le président du conseil régional s’octroie pourtant le loisir d’en faire sa promotion et d’appeler à son développement. En guise de conclusion, il fait une déclaration pour le moins franche et directe : « Je crois que les Régions seront demain les interlocuteurs [sic] de l’Europe comme je crois que les intercommunalités seront demain les interlocutrices de la Région. »

La reprise de l’hymne breton Bro gozh ma zadoù par une partie de l’assemblée, ne sera pas relevée par la communication officielle de la Région [7]. Il renouvellera la performance au cours de la session suivante, le 14 décembre 2017 : « À ceux qui proposent des frontières, je propose le fédéralisme qui unit […], un fédéralisme qui peut nous permettre d’assurer notre sécurité et de retrouver notre souveraineté fiscale face aux grands groupes mondiaux. [8] » Et de conclure : « La combinaison d’une Europe fédérale et d’une République régionalisée […]. Voilà le projet que nous pouvons défendre, voilà le projet que je propose aux Bretonnes et aux Bretons.[9] »

Le 5 octobre 2017, alors que la crise en Catalogne bat son plein, M. Chesnais-Girard accorde un entretien au Télégramme [10]. À la question : « La voie de l’autonomie est-elle préférable à l’indépendance ? », voici sa réponse : « Je préfère parler de responsabilité, de partenariat, de contrat. Le premier des contrats entre un territoire et la nation, c’est la Constitution. » Un peu plus loin, il ajoute : « La Bretagne hors de la République, c’est une Bretagne qui ne pourra pas demander la solidarité. »

Le premier point notable de l’échange est la différenciation effectuée entre le territoire de la Bretagne et la nation française. Par ailleurs, la seule occurrence du terme « solidarité », dans la Constitution, se trouve à l’article 87 : « La République participe au développement de la solidarité et de la coopération entre les États et les peuples ayant le français en partage. » La Bretagne serait-elle donc devenue un État tiers, distinct de la France ?

Notons enfin son intervention, en date du 11 janvier 2019, au premier forum de la « différenciation territoriale » : « La différenciation est l’antidote à l’égalitarisme républicain qui a trop souvent dévoyé le magnifique principe de l’égalité de droits. Disons-le clairement, c’est une forme d’obscurcissement de l’esprit que de penser qu’une application uniforme de la règle sur l’ensemble des territoires serait un facteur et une garantie d’égalité réelle des droits.[11] »

Dans les actes, cette orientation politique se déploie ainsi sur tous les fronts.

Dans les actes, cette orientation politique se déploie ainsi sur tous les fronts, dans le silence assourdissant de tous les partis politiques, du RN à LFI. Cette notion de « peuple breton » montre également le degré d’intimidation que provoque cette affaire.

(Note préalable : les éléments exposés ci-dessous n’ont pas pour objectif de dénigrer les efforts louables des associations culturelles régionales, qu’il s’agisse de la préservation des langues bretonnes, des patrimoines locaux, ou des traditions diverses, mais de pointer du doigt les utilisations politiques qui en sont faites.)

Sur le front culturel, elle se manifeste par la promotion constante des langues bretonnes. La Région organise désormais la remise des « Priz du galo » (le gallo étant une langue d’Ille-et-Vilaine), qui récompensent les acteurs et les actions de valorisation de cette langue [12]. Elle s’associe par ailleurs à la remise des « Prizioù », l’équivalent des « Priz du galo », mais pour le breton [13]. Elle apporte également un soutien indéfectible au réseau d’enseignement Diwan, qui dispense ses enseignements exclusivement en breton [14]. Inspiré par le programme de promotion des langues minoritaires, les écoles bilingues franco-bretonnes se développent (et ce en dépit des restrictions budgétaires que subit l’Éducation nationale sur l’ensemble du territoire français), y compris en Ille-et-Vilaine, où l’on n’a jamais véritablement parlé le breton, mais le gallo [15]. Exemple parmi d’autres, au sein de la communauté de communes présidée par M. Chesnais-Girard, une école portant le nom d’un résistant emblématique des FTPF (franc-tireur partisans français) a ouvert récemment [16]. La Région est aussi un partenaire institutionnel du Festival interceltique de Lorient [17], où la Bretagne est présentée comme l’une des nations celtes mondiale (dans une mise en scène qui renoue avec le panceltisme développé au cours des années 1930 et 1940). Enfin, elle se félicite de la présence de films bretons au Festival de Cannes [18], et apporte un soutien non négligeable (24 millions d’euros sur trois ans) au développement de la filière cinématographique bretonne [19].

Plus largement, il s’agit aussi de développer et d’entretenir une mythologie, accompagnée de rituels et de symboles distincts. Parmi les faits notables, relevons la création, en 2009, de la Fête de la Bretagne [20], la promotion outrancière du drapeau breton [21], sans pour autant franchir la ligne rouge en s’associant aux commémorations annuelles de la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier (28 juillet 1488), qui a marqué la fin de l’indépendance du duché de Bretagne [22]. Dans le même temps, toute communication au sujet de la fête nationale française est absente des communiqués de la Région.

Sur le plan économique, la Région n’est pas en reste non plus. Les signatures d’accords et les partenariats entre la Région et diverses provinces mondiales ne se comptent plus. Australie du Sud, Pays de Galles, Pologne, Japon, Chine, les domaines de collaborations sont vastes, allant de l’enseignement à l’agriculture, de l’industrie à la défense et cyberdéfense [23].

Sur le sol breton, la substitution à l’État français est également lancée. La régionalisation des services publics, amorcée avec le lancement du réseau de transport BreizhGo, est poursuivie par le lancement de la plateforme numérique Ti Kub, ayant vocation à améliorer les services publics régionaux [24].

La Région semble également s’emparer du rôle qui était celui de la France pré-maastrichienne, en tant que capitaine d’industrie et moteur du développement. Entre prise de participation dans le capital du groupe agroalimentaire D’Aucy, création et financement du pôle d’accompagnement industriel Breizh Fab, la Région développe également une stratégie globale auprès des EPCI, ou intercommunalités, et négocie des accords de développement avec l’État français [25].

Mais c’est en définitive sur le plan politique que les évolutions sont les plus marquantes. On a vu M. Chesnais-Girard travailler avec M. François de Rugy, alors président de l’Assemblée nationale, sur la décentralisation, mais également avec M. Juncker ou M. Barnier sur l’impact du Brexit sur la Région Bretagne [26]. Ce sont également des négociations directes avec l’Irlande, afin de valoriser les ports bretons [27].

On notera aussi les réunions de travail avec M. Florian Bachelier (député LREM de son état, ancien membre du Parti socialiste) à propos de « nouvelles relations avec l’État [28] ».

N’oublions pas le rôle significatif de M. Jean-Yves Le Drian (ancien président du conseil régional de Bretagne), avec le lancement de l’organisation Breizh Lab en avril 2019 [29], curieux assemblage de personnalités politiques « progressistes » (comprendre : LREM et consorts) et d’acteurs économiques, dont la nature oscille entre le parti politique et le syndicat de lobbying. « Disposer d’une assemblée de la Bretagne : telle est l’ambition affichée du Breizh Lab, qui se fixe pour priorité de proposer des actions concrètes […] notamment au travers du droit à l’expérimentation et à une décentralisation plus poussée qui ont semblé recueillir l’aval d’Emmanuel Macron[30] ».

Un dernier élément, très important symboliquement, est la création à Bruxelles en 2017 d’une « maison de la Bretagne-Europe », ayant pour vocation le renforcement de la présence de la Bretagne dans l’Union européenne [31]. À quand la transmutation en ambassade ?

In fine, n’avons-nous pas affaire ici à un authentique nationalisme breton ? Toujours selon Gil Delannoi : « La nation est une entité moderne surtout parce qu’elle est incompatible avec les empires, les cités, les tribus qui dominaient lors de son émergence et continuent à résister à sa diffusion. »

Pour les défenseurs de l’Union européenne comme pour les autonomistes et indépendantistes bretons, le déclin de la France est une bonne chose, dans la mesure où celle-ci est perçue comme un obstacle. Obstacle à l’avènement d’un véritable État supranational pour les premiers, et à l’émergence d’une nation bretonne indépendante pour les seconds.

Projetons-nous dans l’avenir, en faisant l’hypothèse tragique que la France ait complètement disparu de la scène. Envisager que l’Union européenne puisse alors laisser la Bretagne conquérir sa pleine souveraineté relève de l’utopie. Dans cette projection, la Bretagne ne serait qu’un îlot, certes disposant de certaines compétences, mais pas des plus fondamentales ; cet îlot serait entièrement intégré à l’empire européen.

Les délocalisations vers des pays à faible coût du travail perdureront, comme Vannes a vu disparaître la production de stylo BIC [32].

L’eurorégion Bretagne devra se plier à la destruction et privatisation programmée des services publics [33].

Les entrepreneurs locaux se feront évincer des marchés publics dans le cadre des appels d’offres européens, comme cela est le cas pour le CHU de Guadeloupe [34].

Contrairement au « Green Brexit [35] » mis en œuvre par le Royaume-Uni, des politiques du « bien manger [36]» ou de « différenciation agricole » au sein d’une eurorégion sont des leurres. En effet, les traités européens sont très clairs sur le sujet, et imposent une agriculture toujours plus productive. D’ailleurs, le fait semble avoir été intégré au conseil régional, au vu des soutiens apportés à l’élevage intensif [37]. Une adaptation du « en même temps » présidentiel ?

Quant à l’obtention des instruments essentiels à la souveraineté d’un État (monnaie, diplomatie, armée…), l’envisager équivaut à quitter l’utopie pour le conte pour enfants.

La situation est ubuesque : par opposition à un état français « jacobin », on se met ainsi à défendre un jacobinisme de plus haut rang, un « jacobinisme européen », ouvertement soumis aux groupes de pression de toutes sortes, ultralibéral par essence, et résolument antidémocratique [38].

De ce point de vue, la dynamique actuelle présente de nombreuses similitudes avec un nationalisme, mais n’en est pas un.

Sur le plan politique, il s’agit plutôt d’une sorte de compromis bancal entre des nationalistes bretons authentiques ne percevant pas la finalité du processus (ou qui s’en accommoderaient, dans la mesure où les gains de pouvoir au profit de la Région seraient réels) et d’une catégorie plus diffuse qui a depuis longtemps perdu toute ambition d’indépendance et de souveraineté.

Cette catégorie, bien plus dangereuse, n’a pas hésité dans sa grande majorité à emboîter le pas de la grande marche jupitérienne [39]. Elle sait qu’elle peut s’appuyer sur l’Union européenne d’une part, mais également sur la complicité des dirigeants français d’autre part, et exploite à son avantage les résidus de féodalisme que les 250 années écoulées depuis la Révolution française n’ont pas complètement éradiqués.

La remise de l’Ordre national du mérite à M. Chesnais-Girard, par M. Le Drian lui-même, laisse pour le moins perplexe [40]. Nous laisserons le lecteur méditer sur la symbolique de l’événement, au regard des volontés de démantèlement de l’unité nationale maintes fois affirmées par l’intéressé.

La prochaine réforme constitutionnelle ne sera qu’une étape de plus vers le démembrement du seul échelon qui soit en mesure de s’opposer aux empires. Seule la nation française, en raison de son caractère universel, est en mesure d’être acceptée par tous, et d’intégrer dans son creuset l’ensemble de la diversité qui peuple son sol. La chose est bien plus discutable quant à une hypothétique nation bretonne, qui relève plus du folklore que d’un réel sentiment communautaire pour l’écrasante majorité de la population, et ce malgré les campagnes de propagande incessantes financées à grands frais par le contribuable [41].

Pour conclure, les personnes séduites par les théories sur « l’indépendantisme breton » devraient bien méditer ce qu’ils auraient à gagner et à perdre si la France disparaissait au profit d’une « Bretagne indépendante dans le cadre de l’Union européenne ». Bretagne qui parlerait deux idiomes, le breiz et le gallo, totalement inconnus du reste du globe, et soumise à une oligarchie et à ses directives en anglo-américain venues de Washington et de Bruxelles.

Guillaume Bétend

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p class= »has-background »>Les points de vue ici exprimés sont formulés par des sympathisants ou adhérents de l’UPR. Les textes que nous publions sont sélectionnés en fonction de leur contenu technique et de la précision des références évoquées. Pour autant, ils n’engagent pas nécessairement la position officielle de notre mouvement politique.

Sources et références:

[1] https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/05/10/la-moselle-veut-devenir-un-eurodepartement_5460366_823448.html

[2] La Nation contre le nationalisme, Gil Delannoi, éditions PUF.

[3] Qu’est-ce qu’une nation ? Ernest Renan

[4] https://www.ouest-france.fr/bretagne/bretagne-qui-est-loig-chesnais-girard-successeur-de-jean-yves-le-drian-5034933

https://actu.fr/bretagne/rennes_35238/loig-chesnais-girard-nouveau-patron-la-bretagne_6424503.html

[5] http://www.bretagne.bzh/upload/docs/application/pdf/2017-06/discours_investiture_loig_chesnais.pdf

[6] https://www.conseil-constitutionnel.fr/decision/1991/91290DC.htm

[7] https://www.breizh-info.com/2017/06/23/72608/lhymne-breton-conseil-regional-de-bretagne-video

[8] http://www.bretagne.bzh/jcms/prod_412948/fr/discours-d-ouverture-du-president-session-decembre-2017

[9] https://twitter.com/regionbretagne/status/941318929473064960

[10] http://www.letelegramme.fr/bretagne/referendum-catalan-peut-il-inspirer-la-bretagne-05-10-2017-11690675.php

[11] https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_442723/fr/intervention-du-president-chesnais-girard-sur-la-regionalisation-et-la-differenciation?lg=fr

[12] http://www.bretagne.bzh/jcms/prod_411766/fr/prix-du-gallo-les-laureats-2017

https://twitter.com/LoigCG/status/939215583601680384     ; https://www.bertegn-galezz.bzh/priz-du-galo-archives

[13] https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_448845/fr/22e-ceremonie-des-priziou-vendredi-1er-mars-2019?lg=fr

[14] https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_414812/fr/le-president-chesnais-girard-reaffirme-son-soutien-a-diwan-et-confirme-l-ouverture-prochaine-d-un-2e-lycee-a-vannes?lg=fr

[15] https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/ille-et-vilaine-84-ouvertures-74-fermetures-de-classes-la-rentree-4793488

[16] https://www.ouest-france.fr/bretagne/la-bouexiere-35340/charles-tillon-classe-bilingue-francais-breton-c-est-oui-4849219

[17] https://www.festival-interceltique.bzh/les-nations-celtes/

[18] https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_423723/fr/3-films-bretons-selectionnes-au-festival-de-cannes-8-au-19-mai-2018?lg=fr

[19] https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_450623/fr/la-region-presente-un-plan-cinema-attractif?lg=fr

[20] https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_423689/fr/une-fete-encore-plus-grande-pour-ses-10-ans?lg=fr

[21] https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_428647/fr/une-petition-en-ligne-ouverte-pour-promouvoir-le-projet?lg=fr

[22] https://actu.fr/bretagne/saint-aubin-du-cormier_35253/a-saint-aubin-cormier-on-commemore-bataille-1488_11299532.html

[25] https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_442499/fr/la-region-bretagne-entre-au-capital-du-groupe-d-aucy?lg=fr

https://www.breizhfab.bzh/

https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_400512/fr/pour-une-action-economique-efficace-au-service-de-la-competitivite-et-de-l-emploi?lg=fr     https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_446644/fr/une-ambition-partagee?lg=fr

[26] https://twitter.com/LoigCG/status/920966760265846784     http://www.20minutes.fr/rennes/2140083-20171002-francois-rugy-proposerai-reunification-bretagne

[27] https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_415824/fr/la-region-renforce-sa-presence-et-ses-positions-a-bruxelles?lg=fr     ;     https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_439282/fr/la-region-bretagne-plaide-la-cause-des-ports-bretons-a-dublin?lg=fr

[28] https://twitter.com/F_BACHELIER/status/1022790372966191104

[29] https://www.letelegramme.fr/bretagne/breizh-lab-le-drian-lance-son-mouvement-07-04-2019-12253923.php

[30] https://www.letelegramme.fr/bretagne/breizh-lab-pour-une-assemblee-de-la-bretagne-07-04-2019-12253920.php

[31] https://www.bretagne.bzh/jcms/prod_393207/fr/une-maison-de-la-bretagne-europe-a-bruxelles

[32] https://progressistes-bretons.fr/la-breizh-connexion-propose-la-creation-dambassadeurs-bretons

[33] https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/12/13/la-region-paca-vote-l-ouverture-a-la-concurrence-pour-les-ter-une-premiere-en-france_6022820_3234.html

[34] https://www.upr.fr/france/loutre-mer-egalement-victime-de-lunion-europeenne-cas-chantier-nouveau-chu-de-guadeloupe-reves-aux-realites/

[35] https://www.upr.fr/actualite/la-liberation-du-brexit-acte-1-la-liberation-des-agriculteurs-en-route-vers-le-green-brexit/

[36] https://twitter.com/bretagne_presse/status/1036985788720984069

[37] https://www.liberation.fr/france/2019/08/05/en-bretagne-un-bloc-contre-les-coqs-en-stock_1743880

[38] https://www.upr.fr/union-europeenne/le-president-de-la-commission-europeenne-met-les-points-sur-les-i-il-ne-peut-pas-y-avoir-de-choix-democratique-contre-les-traites-europeens/

[39] https://twitter.com/ForoughSalami/status/980166113047740417

[40] https://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/bretagne-le-president-de-la-region-decore-de-l-ordre-national-du-merite-01-09-2019-12371362.php

[41] https://twitter.com/UPR_35/status/1186736450638929921

via POINT DE VUE – Eurorégions : le nouveau cadre d’un nationalisme breton ? Par Guillaume Bétend – Union Populaire Républicaine | UPR

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