Les amateurs de politesse british en seront pour leurs frais, mais les créatures transgenres en tout genre et de tout poil applaudiront à deux mains : le métro de Londres ne vous accueillera plus avec son traditionnel « Ladies and gentlemen » mais avec un « bonjour à tous » plus neutre et qui a l’avantage d’inclure toutes ces minorités qui peuvent souffrir de se retrouver emprisonnées dans des stéréotypes hétérosexuels jugés violents.
Explications – ou justifications – du directeur de la stratégie client de la compagnie Transport for London (la RATP locale) Mark Evers, dont les propos sont rapportés par L’Express :
« Nous voulons que toutes les personnes se sentent les bienvenues sur notre réseau de transport… Nous avons modifié le langage utilisé dans les annonces et ailleurs, et nous nous assurerons qu’il soit inclusif et reflète la formidable diversité de Londres »
Cette évolution doit permettre d’inclure tout ce qui ne se sent pas hétéro, c’est-à-dire clairement femme ou homme. Cela comprend les tribus suivantes : les lesbiennes, les gays, les bi (on ignore s’il faut mettre un « s » ou pas), les trans (qui doivent être quelques centaines des deux côtés de la Manche), les queer (ceux qui refusent sans doute la binarité lesbienne/gay), et enfin les intersexe, les derniers-nés de la bande, dont on ne voit pas trop la différence avec les bi…
Battement d’aile du papillon LGBTQ…
Toute cette entreprise de neutralisation et d’éradication des frontières sexuelles qui pénalisera désormais la majorité des usagers du métro qui seront en quelque sorte niés à leur tour [1] vient de l’immense contrariété d’une jeune femme trans (on précise toujours homme trans ou femme trans) qui avait appelé la compagnie de transport et qui avait subi des « moqueries » de la part d’un employé, qui trouvait qu’elle (ou il) n’avait pas « une voix de dame ». On imagine sa souffrance…
Aussitôt, le maire de Londres, Sadiq Khan, avait été sollicité. Sadiq Khan, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est la version londonienne d’Anne Hidalgo, en encore beaucoup plus bien-pensant, puisqu’il est issu d’un croisement entre deux ethnies, ce qui lui confère un avantage mondialiste certain sur Hidalgo, qui est juste croisée espagnole et française.
Résumé : la simple plainte d’une trav tout juste majeure a donc suffi à provoquer ce changement qui altère la délicieuse politesse britannique.
Vous croyez avoir tout vu en matière de déglingue sociétale antisexiste ? Vous n’avez rien vu. Voici Trystan, né-e femme, puis transgenre, qui accouche bientôt du bébé de Biff, nous dit Paris Match.
Trystan se sentait mal dans sa peau de femme, alors il a décidé de devenir un homme. Faudra pas compter sur lui pour défendre la veuve et l’orphelin attaqués dans la rue par un détraqué ou une racaille mais ça ne fait rien, la gente masculine s’enrichit d’un élément de plus. Les rednecks homophobes diront que ça fait un gay de moins.
Trystan a subi un traitement hormonal, c’est-à-dire de grosses injections d’hormones mâles, ce qui lui a permis d’obtenir cette voix grave qui fait la fierté des mâles et qui fait vibrer les femelles. Justement, la femelle du Trystan c’est la Biff, qui lui n’a pas changé de sexe, et qui reste homo « normal », dirons-nous. Les plus traditionnels d’entre nous auront remarqué que la normalité a reculé d’un pas, ou a été repoussée d’un cran et que bientôt, on regrettera nos bon vieux pédés, qui seront un peu nos « pédés tradi ».
On a l’air de faire de l’humour mais l’humour est depuis quelques années pulvérisé par la réalité. La science mal exploitée et les délires humains vont plus vite que les vannes les plus tordues, et pas forcément les plus tordantes. Paris Match semble soutenir ce pauvre couple qui subit moins de quolibets dans les rues de Portland (une ville tolérante) que sur les réseaux sociaux. Quand on connaît la violence des commentaires US…
Trystanus & Biffidus ont adopté déjà deux enfants, mais ils en voulaient un « naturel ». Comme eux, quoi. Quand on connaît les problèmes générés par les adoptions, surtout quand il s’agit d’enfants issus d’autres cultures, on se dit que nos deux tourterelles vont peut-être avoir des surprises à l’adolescence de leur progéniture. Mais n’oublions pas l’amour, qui peut tout. Et la famille inspire au moins l’amour et la tendresse, sur les photos. Pourvu que ça dure.
Les enfants adoptifs les appellent « Dada » et « Daddy », Daddy étant une ex-femme, on le rappelle, et Dada l’homme resté homosexuel. On a un peu de mal à imaginer les accouplements de Dada & Daddy mais au fond, ça ne nous regarde pas. Quand Trystan a commencé à prendre de la testostérone, à l’adolescence, il raconte qu’il avait « l’impression de vivre en même temps une puberté et une ménopause ». Il ajoute qu’il ne s’est pas fait greffer un pénis car cela coûte trop cher, plusieurs dizaines de milliers de dollars, avec 50% de chances que ça foire.
- Espérons que Trystan ne va pas se greffer le pénis de son fils adoptif, à moins que ce dernier ne désire devenir une femme, comme maman-papa.
Dernière info : Biff a récupéré les deux enfants de sa sœur, « à la dérive ». Un frère « héroïnomane », une autre sœur « dans une caravane », c’est grâce à ce schéma familial particulier qu’il a pu adopter. Lui ne voulait pas faire d’enfant naturel, en plus, il n’avait « jamais eu de relations avec une femme ». On vous laisse imaginer le tableau…
Le pari de cette famille d’un nouveau genre est risqué. C’est un peu comme le Liban : si l’entente interconfessionnelle tient là-bas, avec toutes les religions et cultures représentées et parfois antagonistes, alors tout est possible.