Goulag numérique – Anthropo-logiques

Je partage ici un texte rédigé par Michel Rosenzweig suite au blocage (un de plus) de sa page Facebook par les sbires de M. Montagne de sucre. Cette nouvelle censure fait de peu suite à la publication du texte qu’il avait écrit en réponse à l’attaque, vile et veule, qu’il venait de subir de la part de l’AFP.

Les temps sont mouvementés pour les résistants. Nous voyons de surcroît réapparaître l’immonde censure dont nous pensions, sans doute naïvement, qu’elle avait été remisée aux oubliettes d’une histoire obscurantiste et fort heureusement révolue.

Las ! Il n’aura fallu qu’une vaste dérive soi-disant sanitaire pour qu’elle se réinvite à visage découvert, comme une arme de plus dans les mains de ceux qui se considèrent manifestement comme les nouveaux maîtres du monde et qui semblent ne pas vouloir en rester là.

Et ceci dans le silence feutré de la bien-pensance…

 

J’avais pensé écrire moi-même un billet que j’aurais intitulé « le nouveau fascisme numérique amusant pour les nuls » suite à une mésaventure que j’avais vécu en la matière, suite à la re-publication sur mon blog d’un article du philosophe Michel Weber (auteur d’un livre brillant et glaçant de pertinence, « Covid 19-84 ») sur « le nouveau fascisme numérique ».

Facebook n’avait pas aimé puisque cela m’avait valu sur le champ trois jours de suspension de mon compte ! Dans son texte, Michel Weber ne citait aucun nom de dirigeant ni d’entreprise en particulier, mais décodait avec maestria l’idéologie délirante qui s’impose désormais à nos corps et à nos esprits défendant.

J’avais, vous l’imaginez, trouvé sidérant qu’un texte magnifique, rédigé par un philosophe, professeurs d’université, ne contenant évidemment rien de répréhensible ou d’illégal, ait pu me valoir une telle « sanction » pour la simple raison que son contenu déplaisait à M. Zuckenberg, ses bots ou ses sbires.

 

Et ce d’autant plus que cela faisait suite à la suppression définitive de ma page LinkedIn au motif que j’avais partagé des articles scientifiques questionnant le bien-fondé du port du masque ainsi que, m’a informé le cyber-fonctionnaire qui a traité mon « cas », un article de Mme Hélène Strohl, inspectrice honoraire des affaires sociales et auteur de plusieurs ouvrages fort pertinents.

En quoi et comment ces publications étaient-elles problématiques ou, comme cela m’a été solennellement annoncé, contrevenaient aux règles de la communauté ?! Il me faudra plusieurs vies pour le comprendre, mais certainement pas à partir des indications de LinkedIn : comme aux plus beaux jours de l’Union soviétique, les cyber-fonctionnaires ne m’ont jamais renseigné sur cette question, se contentant de me renvoyer à la douzaine de pages du règlement en question en m’invitant à l’éplucher pour y trouver par moi-même la réponse !

J’étais alors en train de relire Soljenitsyne et en effet la similarité était frappante : on vous cueille au petit matin sous un motif fallacieux (en quoi diable un texte de Mme Strohl est-il compromettant ?!!) et c’est à vous de comprendre et de savoir en quoi vous êtes coupables d‘activités contre-révolutionnaire. Et si vous pinaillez à vouloir comprendre, on vous tend le code pénal en vous confirmant que la réponse y figure mais sans perdre de temps à vous dire où et comment… En Union soviétique, les dénoncés en prenaient pour huit ou dix ans de camp, avec donc un replet crédit de temps sans distractions inutiles pour trouver la réponse…

 

J’ai évidemment essayé de comprendre jusqu’au moment où il est devenu évident qu’il n’y avait bien sûr aucune raison valable, juste un pouvoir discrétionnaire et totalitaire qui avait repéré mon mauvais esprit.

Et malgré la perte significative pour ma vie professionnelle d’être banni d’un réseau sur lequel j’avais de très nombreux contacts, j’ai vu combien il importait de voir aussi les choses dans le bon sens : aucun d’entre nous je crois n’aurait anticipé qu’une censure aussi éhontée s’abattrait sur ces réseaux sociaux. Des articles scientifiques (par exemple établissant l’intérêt de l’hydroxychloroquine contre le Covid) ou d’intellectuels comme Michel Weber ou Hélène Strohl pouvaient désormais être considérés comme devant être censurés simplement parce que leur contenu déplaisait aux propriétaires des lieux ! Ou plutôt sans doute servir de fallacieux prétexte (comme Michel Rosenzweig en fait à son tour l’expérience) pour jarreter un « dissident » !

J’ai alors eu la confirmation de comment et combien nous sommes tous prisonniers de cette « gratuité » et de ces « commodités », de sorte que quand nous voyons d’autres se faire maltraiter ou censurer, nous le déplorons bien sûr mais ne remettons pas pour autant en cause notre participation.

J’ai donc décidé de laisser LinkedIn à son triste sort : c’est moi qui ne veut plus participer à une plateforme se permettant une telle inconduite envers ses clients (j’y payais un abonnement annuel de 600 Euros !) C’est donc avec conviction que je pris mes cliques et mes claques sans chercher à faire recours, avec mes compliments au passage à Mr Gates, propriétaire de LinkedIn (en plus de la Gavi alliance et de la fondation douteuse qui porte son nom).

Je suis donc bien placé pour apprécier que quand Michel Rosenzweig parle de Goulag numérique, il n’y a que les endormis pour  ne pas entendre ou ne pas comprendre à quel point nous devrions toutes et tous nous en alarmer !

La bonne nouvelle étant bien sûr qu’aucune plateforme ne peut connaître un succès durable avec des comportements de cet ordre. Facebook s’est semble-t-il excusé pour la censure contre l’hydroxychloroquine, désormais réhabilitée comme traitement précoce du Covid-19. Et un ami banni en même temps que moi de LinkedIn a obtenu gain de cause auprès du service juridique.

Il n’en reste pas moins : without me please ! Et je m’apprête aussi à laisser en plan Monsieur Montagne de sucre, de toute évidence aussi un sacré tordu !


 

Goulag numérique

Depuis samedi dernier mon compte FB a été placé en mode restreint par les chasseurs de fake news.

Motif: le partage d’une publication d’un de mes contacts, Marc Baudaux au sujet du très mauvais message du « conseil supérieur de la santé » relayé par les médias mainstream belges au sujet de la vit D et du zinc https://www.facebook.com/marc.baudaux/posts/10160000518877323

Cette mise à pied est une grande première pour moi car elle relève d’une catégorie particulière de ségrégation et d’exclusion qui dépasse le cadre traditionnel du contenu généralement visé, définit et considéré comme “fausse information”.

En effet, ce n’est pas le texte qui est visé dans cette mise à l’écart temporaire de 7 jours, mais bien une personne puisque la publication incriminée provient d’un autre utilisateur qui l’a mise en ligne et qui n’est nullement inquiété, pas plus que les nombreuses personnes qui l’ont partagée.

Nous avons donc affaire ici à une volonté clairement affichée de faire taire un utilisateur particulier avec un faux motif d’exclusion.
J’avoue que le procédé est à la fois vicieux et grotesque.

Est-ce le fruit conjugué d’une personne en charge de la surveillance et du contrôle du réseau avec un logiciel discriminant ? Probablement.

D’où provient cette décision ?

Impossible de le savoir.

Et bien entendu, aucun recours dans l’opacité et l’anonymat du réseau qui détient le monopole absolu de restreindre et de bannir quiconque ne respectant pas les fameux standards de la communauté.

Soit.

Ce qu’il est important de retenir, c’est que cette mesure ne vise pas un propos qui serait en infraction avec les conditions d’utilisation du réseau mais bien une personne considérée comme indésirable et gênante.
Autrement dit, je n’ai pas été réduit au silence pour des propos que j’aurais écrits puisqu’ils ne sont pas de moi, mais bien pour ce que je représente aux yeux des autorités de surveillance et de contrôle.

Juridiquement, cette mise au goulag numérique et cette réduction de l’expression au silence est une atteinte grave à la liberté d’expression.

Un bon avocat, je pense à mon ami Jean-Charles Tesseidre, pourrait parfaitement le démontrer tellement le procédé utilisé pour me faire taire est grossier et juridiquement infondé, car si ce sont les propos relayés qui sont visés, alors l’auteur de la publication et toutes les personnes qui l’ont partagée devaient subir la même mise en garde et les mêmes sanctions en fonction de leur historique d’infractions aux standards de la communauté.

Le rapport de force étant disproportionné, il est bien entendu totalement vain d’envisager une quelconque action en justice contre Facebook.

En revanche, il est indispensable de dénoncer avec force ces pratiques inacceptables de censure qui se répandent de plus en plus et de manière de plus en plus arbitraire, sauvage et même illégale.

Facebook est devenu une plateforme mondiale au service de la propagande d’état et son fondateur Marc Zuckerberg se comporte de manière tyrannique et despotique en exerçant son pouvoir sur plus de deux milliards d’individus.

Quant aux autorités locales belges ou françaises de contrôle et de surveillance, quelles qu’elles soient, elles se comportent comme des larbins exécutant de basses tâches de police idéologique indigne du régime démocratique de l’état de droit qu’elles sont supposées respecter et servir.

A moins de considérer que l’état de droit tel que nous le concevons idéalement avec ses valeurs (liberté de penser et liberté d’expression) soit aujourd’hui devenu une relique appartenant à une époque révolue.

© Michel Rosenzweig

Source : Goulag numérique – Anthropo-logiques

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