Guerre des sexes au Canada : les « Incels », produits du féminisme ?

 

Sur des forums, des internautes « involontairement célibataires », principalement des hommes, expriment leur haine des femmes.

 

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« La rébellion des Incels a déjà commencé. On va renverser tous les « Chads » et « Stacys ». » Ces phrases ont été postées sur le compte Facebook d’Alek Minassian, l’auteur supposé de l’attaque à la voiture-bélier qui a fait dix morts à Toronto (Canada) lundi 23 avril, quelques heures avant le drame.

Les Incels ? Sur Internet, ils sont plusieurs dizaines de milliers à avoir rejoint ces groupes, dont le nom est la contraction de l’expression « involuntary celibate » (« célibataire involontaire »). Dans la très grande majorité des cas, il s’agit d’hommes, hétérosexuels, âgés de 18 ans à 35 ans, selon leurs témoignages. Ce qui les rassemble : tenir les femmes pour uniques responsables de leur célibat durable.

Particulièrement actifs en ligne, ils se retrouvent principalement sur le site Incels.me, interdit aux femmes et qui compte plus de cinq mille membres, mais aussi sur des groupes de la messagerie Discord et sur le forum 4chan – notamment sur l’espace de discussion /r9k/, où des milliers de conversations sont ouvertes chaque jour.

Si les femmes ne s’engagent pas dans une relation avec eux, c’est uniquement, argumentent les Incels, parce qu’elles sont « diaboliques ». Les posts trouvés sur Internet les qualifient volontiers de « menteuses pathologiques », de « salopes (…) incapables d’aimer ». « [Elles] prennent plaisir à malmener, à moquer ou à humilier des hommes dès qu’elles le peuvent », résume un internaute.

Celles qui sont la plupart du temps désignées par l’expression « femoid » (contraction de « femmes » et « humanoïdes », visant à les déshumaniser) n’accepteraient d’avoir des relations qu’avec un seul type d’hommes : les « Chads ». Il s’agit de jeunes hommes populaires, charmants, à l’aise avec les femmes, et surtout, ayant une vie sexuelle ou amoureuse bien remplie. Les Incels les méprisent presque tout autant qu’ils les envient. Les femmes en couple sont, quant à elles, surnommées des « Stacys ».

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À revoir : Alain Soral décrypte l’arnaque du féminisme

 

via Guerre des sexes au Canada : les « Incels », produits du féminisme ? – Egalite et Réconciliation

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