Immigration : l’incroyable aveu de François Hollande
«Quand on lit Finkielkraut, Zemmour, Houellebecq, qu’est-ce que ça charrie?Toujours la même chose, la chrétienté, l’histoire, l’identité face à un monde arabo-musulman qui vient… C’est ça qui fait que les gens basculent, ce n’est pas parce qu’ils ont perdu 3 % de pouvoir d’achat – qu’ils n’ont pas perdu d’ailleurs! – ou parce qu’ils sont chômeurs. Il y a des choses qui les taraudent, ils arrivent dans un train, ils voient des barbus, des gens qui lisent le Coran, des femmes voilées…» Ce n’est pas un extrait de La Cause du peuple(Perrin) de Patrick Buisson mais des propos du chef de l’État rapportés par Gérard Davet et Fabrice Lhomme dans leur livre d’entretiens «Un président ne devrait pas dire ça» (Stock). Curieusement, le président de la République y apparaît moins vigilant qu’à l’habitude lorsqu’il dénonce ceux qui «jouent sur les peurs» et «stigmatisent». A l’entendre «l’insécurité culturelle» n’est pas un sentiment. L’intégration? «Il y a à la fois des choses qui marchent très bien et l’accumulation de bombes potentielles liées à une immigration qui continue. Parce que ça continue.» Nadine Morano? «Je suis convaincu que, quand on interroge les Français, ils sont majoritairement sur sa position. (…) Ils pensent: “On est plutôt des Blancs, il y a plus de Blancs que d’autres.”» L’équipe de France de football? Elle est en proie à une «communautarisation, une segmentation, une ethnicisation». Le seuil de tolérance? «Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là.» Et de prendre l’exemple des professeurs devant les nouveaux immigrés. «C’est Sisyphe! On les fait parler français, et puis arrive un autre groupe, et il faut tout recommencer. Ça ne s’arrête jamais (…). Donc, il faut à un moment que ça s’arrête.» L’islam? «Qu’il y ait un problème avec l’islam, c’est vrai. Nul n’en doute.» Le voile? «Un asservissement.» Les migrants? «On ne peut pas continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle, dans le contexte en plus des attentats.» La sécession des territoires? «Comment peut-on éviter la partition? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire: la partition.»