D’ordre de mon gouvernement et à la suite de mes lettres antérieures au sujet de civils innocents pris pour cibles par la coalition internationale illégitime dirigée par les États-Unis d’Amérique, je tiens à vous informer de ce qui suit :
Dans le prolongement des crimes de guerre commis par la coalition internationale contre des civils innocents, des avions de combat ont pilonné ces derniers jours des zones résidentielles de la ville de Hajin (province de Deïr el-Zor), au moyen de bombes au phosphore blanc, proscrites au regard du droit international. Les 24 et 28 octobre 2018, la coalition a tiré des missiles contre des habitations du village de Soussé (province de Deïr el-Zor), faisant des dizaines de victimes, des femmes et des enfants pour la plupart, et tuant notamment un couple et leurs deux enfants.
La poursuite des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre contre le peuple syrien, l’emploi constant d’armes interdites et la volonté persistante de violer les normes du droit international humanitaire, du droit international des droits de l’homme et des instruments relatifs aux droits de l’homme dénotent sans l’ombre d’un doute un comportement délibéré et systématique de la part de cette coalition, qui met gravement en péril la paix et la sécurité régionales et internationales.
La République arabe syrienne demande instamment, une fois de plus, au Conseil de sécurité de s’acquitter de ses responsabilités en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales, de diligenter une enquête internationale sur ces crimes, de les condamner et d’agir immédiatement pour qu’ils cessent, de mettre un terme à la présence hostile et illégale sur le sol syrien de forces américaines et autres et d’empêcher ces pays de soutenir le terrorisme et d’utiliser des terroristes et des milices séparatistes pour parvenir à leurs fins et mettre à exécution des plans hostiles visant à compromettre l’unité et l’intégrité territoriale de la République arabe syrienne.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir faire distribuer le texte de la présente lettre comme document du Conseil de sécurité.