Laurent Toubiana : la cinquième vague COVID19
Même en supposant que les virus existent, il n’y a pas eu d’épidémie extraordinaire.
Extrait :
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Justement, quelles sont les valeurs de l’incidence du Covid-19 ? En France, sur les 90 semaines depuis le commencement de la crise du Covid-19, la plus forte incidence a été observée entre le 23 et le 29 mars 2020, au tout début de la crise (cf. fig. 1). Lors de cette semaine paroxysmique, 140 nouveaux malades pour 100 000 habitants ont été estimés par le Réseau Sentinelles (premier réseau de surveillance de maladies transmissibles en France) ; les autres sources de médecins généralistes de terrain, dits de premier recours, sont concordantes. Pour fixer les idées, 100 000 habitants, c’est environ la population d’une préfecture importante (Caen, Nancy, Avignon…). À titre de comparaison, le même réseau de médecins estimait dans les mêmes conditions à plus de 600 malades de syndromes grippaux en une semaine pour 100 000 habitants en moyenne lors des pics épidémiques des années antérieures depuis 20 ans. Pourtant, connues depuis des siècles, les épidémies de grippe ont toujours été désignées comme des épidémies « banales » alors que le tableau clinique de la grippe est considéré comme touchant les individus plus durement que celui du Covid-19 dans la plupart des cas. Depuis mars 2020, aucune autre semaine n’a montré une incidence du Covid-19 supérieure. L’amplitude des pics saisonniers de l’incidence du Covid-19, fin octobre 2020, fin mars 2021 correspondant à ce qui a été improprement appelé « vagues » n’a cessé de décroître. Pour la dernière, dite 4ème vague, début août 2021, l’incidence du Covid-19 a atteint le chiffre dérisoire de 31 nouveaux malades en une semaine pour 100 000 habitants (cf. fig. 1).
Il en va de même pour les hospitalisations et les décès. 31 nouvelles personnes avaient été hospitalisées et 9 sont décédées pour 100 000 habitants au cours de la semaine la plus impactée en 1 an et demi de crise.
Ces chiffres sont à peine crédibles tellement ils sont faibles. Toutefois ils sont cohérents avec ceux qui ont été publiés par l’ATIH et qui indiquent que seulement 2 % de l’activité des hôpitaux ont été consacrés au Covid-19 en 2020. Par ailleurs, il a été établi que cette période de crise sanitaire prétendue « majeure » n’avait provoqué aucune surmortalité pour les personnes âgées de moins de 65 ans, soit 80 % de la population française, et une surmortalité de moins de 4 % pour les autres.
De nombreux articles scientifiques ont montré que, sans pouvoir limiter l’épidémie, les mesures prises ont eu de nombreux effets délétères directs et indirects sur les individus et les populations. Ceux-ci ne font que commencer, comme la dégradation de l’état psychique, notamment chez les jeunes, la baisse du niveau scolaire ainsi que les conséquences sur la santé de la dégradation économique du pays suite à la politique du « quoi qu’il en coûte » décidée pour mettre en place le premier confinement et que les Français subissent du fait de l’augmentation de la facture énergétique. Quant au taux de couverture vaccinale aberrant avoisinant les 90 % de la population des plus de 12 ans, les autorités l’ont imposé aux populations en usant de méthodes d’intimidation ou de culpabilisation au motif de les protéger collectivement. Nous venons de montrer que l’impact réel en termes de morbidité et mortalité a été extrêmement faible. Mais cela ne suffit toujours pas : les populations, ayant déjà beaucoup souffert des mesures censées les protéger, doivent encore endurer un nouvel épisode de ce feuilleton insupportable.
Tous les chiffres cités sont disponibles pour le grand public, accessibles sur Internet. Ils crèvent les yeux mais décidément, ils semblent difficiles à voir.
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Laurent Toubiana
A télécharger ici : Analyse du 17 novembre 2021 : la cinquième vague COVID19