Le rapport du Sénat qui propose de plonger la France dans une épouvantable dictature numérique pour prévenir la prochaine crise sanitaire

Voilà un extrait du rapport du Sénat (P.126) qui en dit long sur ses intentions fascisantes et destructrices des libertés individuelles sous couvert de veille sanitaire et gestion de crise:

« Le présent rapport propose donc de recourir bien plus fortement aux outils numériques dans le cadre de la gestion des crises sanitaires ou des crises comparables (catastrophe naturelle, industrielle etc.), notamment en vue de contrôler au niveau individuel le respect des mesures imposées par la situation, et y compris si cela implique d’exploiter des données de manière intrusive et dérogatoire. En contrepartie, ces mesures pourraient être bien plus limitées, à la fois dans leur nature, dans le nombre de personnes concernées, et dans la durée, épargnant à la société les conséquences de confinements prolongés et de restrictions générales.

Pour reprendre l’exemple évoqué au début de la deuxième partie du présent rapport, on pourrait imaginer que seules les personnes diagnostiquées positives, soit environ 0,1 % de la population fin mai 2021, soient soumises à des mesures d’isolement, mais que ces mesures soient étroitement contrôlées (par une géolocalisation en direct par exemple) et sévèrement sanctionnées (par une amende prélevée automatiquement, par exemple). Aucune autre restriction ne serait imposée au reste de la population ni à la vie économique et sociale en générale, et l’épidémie pourrait être freinée plus vite.

Dans un tel exemple, des technologies intrusives sont nécessaires, et des traitements de données dérogatoires aussi : il s’agit en effet de croiser des données personnelles, y compris des données sensibles relatives à l’état de santé, avec des données de géolocalisation et des données bancaires. Rien d’impossible techniquement, et rien de très exceptionnel en comparaison de ce que font les GAFA à des fins purement commerciales mais, s’agissant de l’État, de l’intérêt général et de la santé publique, il s’agirait d’une grande nouveauté. »

Autre extrait p.159 encore plus éloquent:

« En effet, tout est affaire de proportionnalité. Face à une crise « modérée », qui appelle surtout des mesures de « freinage » pour éviter la surcharge des hôpitaux, nous pourrions nous limiter à quelques outils d’information et de coordination bien pensés. Ce serait déjà un progrès. Face à une menace un peu plus grave, on pourrait imaginer l’envoi automatique d’un SMS à tout individu qui s’éloignerait de son domicile pendant le couvre-feu, à simple titre de rappel et sans aucune remontée d’information. Dans les cas les plus extrêmes, des mesures plus fortes ou coercitives pourraient s’avérer indispensables : ainsi, toute violation de quarantaine pourrait conduire à une information en temps réel des forces de l’ordre, à une désactivation du titre de transport ou des moyens de paiement du contrevenant, ou encore à une amende prélevée automatiquement sur son compte bancaire, comme le font des radars routiers. »

Et alors la p.56 c’est le summum. Le parfait kit du petit dictateur numérique à la chinoise:

« Ces outils sont les plus efficaces, mais aussi les plus attentatoires aux libertés – mais une fois de plus, il serait irresponsable de ne pas au moins les envisager, ne serait-ce que pour se convaincre de tout faire en amont pour ne pas en arriver là. De nombreux cas d’usages sont possibles, et notamment :

  • Le contrôle des déplacements : bracelet électronique pour contrôler le respect de la quarantaine, désactivation du pass pour les transports en commun, détection automatique de la plaque d’immatriculation par les radars, portiques de contrôle dans les magasins, caméras thermiques dans les restaurants etc. ;
  • Le contrôle de l’état de santé, via des objets connectés dont l’utilisation serait cette fois-ci obligatoire, et dont les données seraient exploitées à des fins de contrôle ;
  • Le contrôle des fréquentations, par exemple aller voir un membre vulnérable de sa famille alors que l’on est contagieux ;
  • Le contrôle des transactions, permettant par exemple d’imposer une amende automatique, de détecter un achat à caractère médical (pouvant suggérer soit une contamination, soit un acte de contrebande en période de pénurie), ou encore la poursuite illégale d’une activité professionnelle (commerce etc.) en dépit des restrictions »

Je n’ai pas lu tout le rapport mais il a l’air vraiment gratiné…

Allez voir la vidéo de Richard Boutry qui résume en deux minutes les propositions aberrantes de ce rapport.

Le COVID a ouvert la voie à la dictature numérique totale. Il est clair que l’on se dirige tout droit vers ce genre de société.

Lien connexe:

RAPPORT D’INFORMATION FAIT au nom de la délégation sénatoriale à la prospective (1) sur les crises sanitaires et outils numériques : répondre avec efficacité pour retrouver nos libertés, Par Mmes Véronique GUILLOTIN, Christine LAVARDE et M. René-Paul SAVARY,

Publié par Fawkes News

Source : Guy Fawkes News: Le rapport du Sénat qui propose de plonger la France dans une épouvantable dictature numérique pour prévenir la prochaine crise sanitaire

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