Les détracteurs de Didier Raoult pédalent à côté du vélo

Ou comment l’honnêteté scientifique de l’IHU de Marseille est devenue un piège aux « No Fake Med » et autres médecins et professeurs infectiologues dénégateurs de l’efficacité de l’hydroxychloroquine (HCQ) et azithromycine (AZI).

Précisons. Et rions un peu !

Souvenez-vous de l’édifiant épisode du Porno-Lancet-Gate ! Une fausse étude, résultant de l’agrégation de nombreux cas par la société Surgisphere dont une des employées entre autres, est l’ancienne actrice pornographique Skye Daniels. Une fausse étude depuis longtemps rétractée ! Mais le lendemain de sa publication, notre ministre le docteur Olivier Véran, qui n’avait dû lire (au mieux) que le résumé avait interdit l’utilisation de l’HCQ (saisissant le HCSP pour avis pour ne jamais ré-approuver l’HCQ même lors de la rétraction de l’étude), quand, dans le même temps, le collectif citoyen de France Soir (et d’autres) qui avaient lu et analysé l’étude, avaient décelé en quelques heures qu’il s’agissait d’un « fake ».

Vous avez lu l’histoire du Porno-Lancet-Gate Comment il a été publié Comment il a été rétracté, Ça vous a plu hein … Vous en demandez encore, et bien : lisez la dernière lettre du professeur Didier Raoult au sujet de son article étudiant la clairance virale chez 42 patients. Le professeur Raoult écrit ne pas avoir trouvé de différence significative en termes de transfert en réanimation ni de mortalité entre les deux groupes (sans versus avec HCQ AZI) mais seulement une différence de clairance virale (disparition du virus dans la sphère naso-pharyngée) et une réduction de la durée d’hospitalisation.

Lettre parue en janvier 2021 : Efficacité clinique et profil d’innocuité de l’hydroxychloroquine et de l’azithromycine dans la COVID-19

Nous sommes d’accord avec nos collègues pour dire que les résultats cliniques sont également des éléments clés à prendre en considération lors de l’évaluation de l’effet de la combinaison hydroxychloroquine-azythromycine (HCQ-AZ) [1] . À cette fin, nous avons réanalysé nos données sur tous les patients inscrits à notre étude (n = 42) et, en plus de l’autorisation virale au fil du temps, nous avons analysé les résultats cliniques, y compris le besoin d’oxygénothérapie, le transfert à l’unité de soins intensifs (USI), la mort et la durée du séjour à l’hôpital. La nécessité d’oxygénothérapie, de transfert aux soins intensifs et de décès ne différait pas significativement d’un groupe à l’autre. La durée du séjour à l’hôpital et la persistance virale étaient significativement plus courtes dans le groupe de patients traités, comparé au groupe témoin. La durée du séjour a été calculée chez 38 des 42 patients parce que deux patients sont morts, un a été déchargé contre l’avis médical et l’information manquait pour un patient .  Article principal : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0924857920300996

Et voilà que nos fameux « No Fake Med », sur le qui-vive et sans doute un peu trop pressés, de communiquer sur Twitter sur la reconnaissance de l’inefficacité de HCQ et AZI par le professeur Raoult lui-même !

Voici quelques délicieux exemples, à conserver pour la postérité, qui commencent par le Dr Laurent Alexandre spécialiste des plateaux télé, Mathieu Rebeaud qui s’est illustré dans la méta analyse Fiolet mise en doute par un certain nombre de scientifiques :

Cela continue par le message du Professeur Karine Lacombe glougloutant les tweets initiaux de sa (basse) cour. Rappelons que le Dr. Lacombe est souvent invitée des plateaux télé sans déclarer ses liens d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique et qu’elle avait fini sur le podium des médecins aux liens d’intérêts avec plus de 200 000 euros des laboratoires.

Mais voilà, il y a un problème… le même problème fondamental que pour l’étude du Lancet… Tout ce beau monde n’a pas dû lire l’article princeps auquel se réfère le professeur Raoult… ou se sont trompés d’article ?

Cet article était l’article initial évaluant, dans l’urgence de l’épidémie, la clairance virale sur un petit nombre de patients. Cette étude ne pouvait en aucun cas montrer de différence significative entre les deux groupes en raison du faible effectif de patients inclus ; elle n’était d’ailleurs pas conçue pour.

Un véritable crash de l’intelligence, probable effet d’une emprise dogmatique.

Laissons Le professeur Chabrière et Monsieur Yanis Roussel répondre …

L’équipe de l’IHU a, nous le rappelons, montré par la suite, en incluant un nombre de patient suffisant, l’efficacité du traitement par HCQ et AZI, en particulier dans les EHPAD ! Par exemple dans une étude publiée. La méta analyse de l’IHU confirme ces données en octobre 2020.

Nous remercions les NoFakeMed et le professeur Karine Lacombe, en roue libre, et dopés à leur EBM (médecine basée sur les preuves, mais qui est ici utilisée à mauvais escient) d’avoir participé à ce nouvel épisode que l’on aurait pu qualifier de comique si nous n’étions pas hantés par de l’idée de ces milliers de morts que le traitement du Professeur Raoult aurait pu sans conteste éviter. Pour faire de la science, ne devraient-ils pas apprendre à lire et à effectuer une bibliographie ?

Auteur(s): Le médecin résistant pour FranceSoir

Source : Les détracteurs de Didier Raoult pédalent à côté du vélo

Exemple de désinformation par Le Figaro


Un « jeune plein de jus »… et de « fake news »

M. Thibault Fiolet a un double master en Santé et Alimentation (2016) et en Santé Publique (2017). Il est surtout et principalement très présent sur Twitter et un farouche opposant au Pr Raoult, quotidiennement.

Son parcours après son double master se résume à quatre stages avant d’entamer en octobre 2019 un doctorat sur « l’exposition de l’alimentation aux polluants organiques »

Ce parcours, tout légitime qu’il soit, n’est cependant pas a priori un gage de compétences quant à conduire une analyse médicale et statistique sur des traitements liés à n’importe quelle pathologie telle que COVID19 ou autre, ce dont M. Fiolet se croit pourtant investi.

Ainsi M. Fiolet fait partie de l’équipe « d’étudiants » qui a conduit à l’été 2020 une méta-analyse prétendant démontrer l’inefficacité de l’hydroxychloroquine.. Qui s’est faite « détruire » par la communauté internationale pour des biais qualifiés de volontaires.

Cette étude ne resterait qu’une « mauvaise blague de potaches » si M. Fiolet ne tentait de revenir sur le devant de la scène aujourd’hui en affirmant que le professeur Raoult aurait reconnu cette semaine que l’hydroxychloroquine ne marchait pas en évoquant que l’étude initiale de l’équipe Raoult (42 patients ) ne démontrait pas de bénéfice en termes de mortalité et de passage en réanimation.

Que M. Fiolet manque encore de maturité, de crédibilité et de compétences, son jeune âge et son inexpérience complète sur le sujet peut l’expliquer. Par contre ses manques de sens critique, de solidité scientifique élémentaire et donc d’honnêteté sont sans doute aucun mis en évidence.

Reprenons les termes de l’étude de mars de l’équipe que M. Fiolet évoque

« Résultat : Le critère d’évaluation principal était la diminution de la charge virale au 6ième jour après l’inclusion. Les second critères étaient la diminution de la charge virale pendant la période d’étude, le suivi clinique (température corporelle, taux respiratoire, durée du séjour à l’hôpital et la mortalité), et l’apparition d’effets secondaires »

« Conclusion : Malgré sa petite taille d’échantillon, notre « enquête » montre que le traitement à l’hydroxychloroquine est significativement associé à la réduction/disparition de la charge virale chez les patients atteints de COVID-19 et que son effet est renforcé par l’azithromycine »

A l’évidence le critère principal de l’étude était la charge virale au bout d’une période donnée. En deuxième lieu, l’équipe Raoult n’emploie que le mot « survey » et non « study » et reconnait que l’échantillon est très petit.

La modestie est du côté de l’équipe Raoult et UHU Marseille, visiblement pas de celui de M. Fiolet.

Contrairement à ce que dit M. Fiolet, qui à l’évidence manque encore beaucoup de rigueur scientifique, cette publication donne très bien la mortalité des 2 groupes sur la période pour les patients retenus de l’étude , à savoir zéro décès dans les 2 groupes. Ces données, qui justifient ô combien le grand nombre de citations du Pr Raoult, a été conduite sur une période très courte devant l’urgence sanitaire à l’époque ; serait-ce pendant que M. Fiolet « twittait » ?  

En sus, l’étude ne prétend pas avoir d’autres conclusions quant aux autres variables de « suivi clinique ».

Pour continuer, Fiolet manque pour le moins de clairvoyance dans l’utilisation des méthodes statistiques car l’échantillon est de petite taille : Lors de l’étude, l’hypothèse est que le taux de mortalité de cette maladie est excessivement faible, mais il n’y a pas de certitudes, pas plus que la cause du décès peut-être imputable à 100% à la maladie (Mort du Covid ou avec le Covid). Ce qui veut dire que sur les 42 premiers patients, avec un taux de mortalité à 0,5% on devrait avoir 42*0,5% = 0,21 décès.  Si pour les 41 premiers malades il n’y a aucun décès on ne peut pas conclure que le taux de mortalité est 0%.  Car si le 42ième patient décède, cela viendra affecter le taux de mortalité de 1/42 = 2,4%. Donc on ne peut pas conclure sur la mortalité avec un tel échantillon et une maladie faiblement mortelle. Une autre manière de regarder les choses est sur le même échantillon sur les 10 premiers patients si le 10ieme patient décédés, on ne peut pas en tirer comme conclusion que le taux de mortalité est de 1/10. Il faut un échantillon plus grand.

Par contre pour une maladie infectieuse, dont on ne connait que faiblement les conséquences, à l’IHU, mesurer la charge virale  était un exercice normal de la médecine et de la recherche en ayant les outils pour mesurer la charge virale. C’est ce que cette publication à voulu démontrer.  Mesurer le taux de mortalité sur 42 patients aurait entrainé une erreur de mesure alors que mesurer la charge virale donnait un résultat statistiquement significatif avec un échantillon de petite taille. 

Ce que l’équipe IHU Marseille n’a pu et eu le temps de démontrer en mars 2020, aujourd’hui de nombreuses études (+169) dans beaucoup de pays montrent effectivement au-delà de la charge virale, un effet atteignant 50% sur la mortalité finale.

M. Fiolet « interprète » avec comme seul but apparent une énième attaque personnelle gratuite, dans la récente publication de l’équipe Raoult 2021, la phrase qu’il n’y ait pas eu « de différence significative en décès et besoin en oxygénation » comme un « aveu de l’inefficacité de l’hydroxychloroquine (HCQ) et de l’azithromycine (AZM) »

Ce syllogisme d’amateur ne serait rien si M. Fiolet «n’ignorait » totalement et de manière irresponsable et coupable les patients CVOID19.

Il devrait peut-être bénéficier de quelques cours sur COVID9 et regarder la réalité scientifique, ce sont tous les experts internationaux qui le disent ci-dessous :

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Si l’étude de IHU Marseille a été une des plus citées dans le monde en 2020, c’est justement que la charge virale est un critère-clé de la contamination et encore plus de la mortalité de COVID19.

Plus la charge virale est détectée tôt, plus vous l’éliminez tôt et plus vous diminuez drastiquement la mortalité.

Encore en début 2020 , fallait-il savoir tester et vouloir soigner.

Qu’en mars 2020 en pleine crise pandémique, l’équipe Raoult se soit « contentée » (en parallèle de tester et soigner) de vérifier que HCQ+AZM jouait bien son rôle d’antiviral précoce contre Sars-2 est tout à leur honneur.

Rappelons qu’à cette époque certains ténors de l’infectiologie tenaient absolument à démontrer que le remdesivir était efficace en phase précoce, puis en phase sévère (selon les jours).

Enfin, rappelons qu’une étude de Glaxo US-UK, un grand labo, et une équipe américaine (Université du Minnesota) , qui ne « twittent pas mais travaillent », confirmaient par « une vraie étude scientifique » le potentiel de la bithérapie HCQ + ATM l’effet important et précoce sur la charge virale.
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A défaut d’être compétent et sérieux, Monsieur Fiolet, soyez honnête.

Vous engagez votre responsabilité envers les malades, que vous n’avez jamais vu ou soigné, en clamant sans preuves que HCQ est inefficace, qui plus est en vous rendant coupable de ce que vous reprochiez exactement à l’équipe IHU Marseille qui, avec le temps, ont vu leur « small march survey » être confirmée par la communauté scientifique internationale.

Source : Le Collectif citoyen pour FranceSoir

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