Les racines profondes de la crise systémique du capitalisme, par Francis Cousin
Il faut distinguer deux formes, successives et complémentaires, dans l’irrémédiable crise terminale du spectacle de la marchandise mondiale ; l’inférieure et la supérieure. La première a débuté en 2018 lorsque les taux d’intérêt négatifs sont venus dire officiellement que le crédit chimérique intensif du cycle fantastique – ayant démarré en 1968 – avait cessé de pouvoir reproduire sa reproduction et que les prodromes de 2008 avaient pleinement abouti à développer la crise historique du taux de profit dans l’inarrêtable saturation du marché mondial et la désintégration financière et monétaire généralisée.
La seconde a commencé à déjà travailler souterrainement en rendant inévitable la mise en friche de l’économie planétaire déguisée par le mensonge étatique mondial du Covid et les mystifications climatiques du GIEC qui sont censées justifier l’ouverture du grand marché électrico-écologique obligatoire qui pourtant ne règlera rien à l’impossible valorisation irrémédiable. Chaos terroriste gouvernementaliste, immigrationnisme illimité et LGBTisme forcené ont inauguré ce vaste temps nouveau où la schizophrénie mégapolitaine du capitalisme terminal annonce sa fatale disparition. Alors au bout, lorsque plus aucune monnaie ne permettra à l’argent en tant qu’équivalent général abstrait de toute la marchandisation du monde d’assumer la répétition de sa répétition, surgira le prolétariat universel générant la Commune des besoins et des désirs humains, laquelle n’est rien d’autre que le mode générique d’existence de l’être de l’homme, c’est-à-dire l’abolition de toutes les classes, la destruction de l’argent, du salariat et de l’État.
Telle est la présentation du livre de Francis Cousin, VOYAGE AU BOUT DE LA FIN DU CAPITAL qui fait par ailleurs une remarquable intervention ci-dessous.
À propos de l’auteur :
Voilà plus de quarante ans que Francis Cousin, dans des cadres collectifs, anonymes ou personnels – s’est attaché à produire une critique radicale du spectacle de l’indistinction marchande autocratique. Il en dé-voile ainsi, une nouvelle fois la généalogie, le parcours et la destination en désignant la dialectique historique du temps long par laquelle a fini de se réaliser l’économie politique de la tyrannie démocratique de la valeur d’échange indifférenciée.
Source : Les racines profondes de la crise systémique du capitalisme, par Francis Cousin