L’armée libanaise a lancé, ce samedi 19 août à l’aube, une vaste offensive contre un maquis jihadiste dans une région à cheval entre le Liban et la Syrie. […] Le Hezbollah et l’armée syrienne ont annoncé, au même moment, le lancement d’une attaque de l’autre côté de la frontière. Les combattants du groupe État islamique sont pris en tenaille.
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Au pied des montagnes, des canons pilonnent depuis plusieurs semaines les positions jihadistes. Un appui nécessaire pour chasser les quelques centaines de combattants encore présents dans ce territoire de 300 km2, à cheval entre le Liban et la Syrie.
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Un front d’une cinquantaine de kilomètres
Et ce samedi, dans le cadre de l’opération « Aube du jour », l’armée libanaise déploie 5 000 hommes face aux jihadistes, sur un front d’une cinquantaine de kilomètres le long de la frontière orientale du pays, face à un millier de combattants, précise notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh.
L’offensive a commencé par un violent pilonnage à l’artillerie et par des raids menés par des hélicoptères. L’infanterie, embarquée à bord de blindés, s’est ensuite lancée à l’assaut des positions du groupe État islamique, sur les sommets des montagnes. Après huit heures de combats, les réguliers libanais ont pris plusieurs collines stratégiques.
Opération jumelle côté syrien
Presque simultanément, le Hezbollah et l’armée syrienne annonçaient le début d’une attaque de l’autre côté de la frontière. Là aussi, les assaillants ont progressé, enlevant aux jihadistes plusieurs positions. Des images vidéos ont montré la reddition d’un groupe de combattants de l’EI.
Une partie de la classe politique libanaise refuse toute coordination militaire avec l’armée syrienne et le Hezbollah. Par conséquent, les militaires libanais ont nié l’existence d’une quelconque synchronisation entre les deux forces, qui combattent un ennemi commun. Mais les experts assurent qu’une offensive de cette ampleur ne peut pas avoir lieu sans un minimum de coordination.
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