Masques obligatoires, jeunesse et enseignement, des dangers sous-estimés

Par Nicole Delépine

Tribune : Le gouvernement fait enfin mine de reconnaître que les enfants sont innocents du Covid[1], qu’ils en risquent moins que de la grippe et qu’ils ne transmettent pas le virus. Mais -en même temps- le gouvernement diffuse un clip mensonger terrorisant les enfants qui veulent embrasser leurs grands-mères en prétendant qu’ils pourraient ainsi la tuer. Et -en même temps- le ministère de l’éducation maintient contre toute logique l’obligation du masque pour les enfants et adolescents. Il faut exiger du ministère de l’éducation nationale d’aller plus loin et rapidement pour mettre fin à l’obligation du masque pour les enfants et adolescents.

Pendant qu’un collectif de professionnels de santé alerte le monde [2] et qu’un collectif de parents[3] enfin s’organise pour porter plainte contre le port du masque par les enfants et adolescents pendant les cours, avec interdiction de prendre une bouffée d’air, même pendant les récréations, ou les intercours[4], de nombreuses voix, un peu partout, s’élèvent pour expliquer le danger du masque permanent chez l’enfant [5], au-delà de la mise en condition de soumission et d’esclavage.

Permettons d’en citer quelques-unes à nos lecteurs et de leur donner de l’écho. Un chirurgien ORL belge [6]– qui sait bien ce qu’est un masque chirurgical- nous révèle des aspects insoupçonnés des dangers pour le petit au-delà de tous les points déjà largement détaillés par des professionnels comme le docteur Pascal Sacré réanimateur belge[7], et le professeur Denis Rancourt[8] canadien, tous deux largement repris par des vidéos d’alerte.

Voici quelques extraits de la lettre ouverte[9] du Docteur Brihaye, chirurgien ORL, spécialisé en rhinologie pédiatrique, qui a développé des techniques chirurgicales pour aider les nouveau-nés souffrant de malformations nasales à mieux respirer par le nez. Il insiste d’emblée sur le fait « qu’une bonne oxygénation du corps et du cerveau est très importante pour le développement physique, psychomoteur, intellectuel et émotionnel des jeunes enfants, et que cette oxygénation est principalement dépendante d’une bonne respiration nasale. »

« L’observation de ces petits enfants en manque de respiration nasale nous montre qu’ils entrent dans une sorte de léthargie, d’hypotonie, pour diminuer leur besoin en oxygène et ainsi diminuer leur inconfort. De même, je soigne et développe des techniques chirurgicales pour les enfants de tout âge souffrant de maladies ou de traumatismes nasals afin de leur permettre de retrouver une bonne respiration par le nez. Il est spectaculaire de voir la libération immédiate et le développement rapide des enfants qui ont récupéré une bonne respiration nasale. Ils montrent alors une avidité à découvrir le monde. »

Quelle n’est pas ma surprise de découvrir que, sous des prétextes sanitaires, on muselle les enfants à l’école, les empêchant de respirer librement par le nez et diminuant ainsi l’oxygénation de leur cerveau, alors que l’école est le lieu où ils doivent utiliser leur cerveau pour apprendre et étudier. »

Les masques, portés hors des salles d’opérations, ont des effets secondaires importants

Pour tous les naïfs, et plus pervers pour certains, qui serinent à longueur de tweets ou d’antennes radio et TV que les chirurgiens et soignants portent bien leurs masques toute la journée sans effets nocifs (ont-ils des études scientifiques à brandir ?) le Dr Brihaye répond d’emblée :

« Ils provoquent un déficit en oxygène pouvant causer des céphalées, de la fatigue, une baisse de concentration, des nausées, comme dans le mal des montagnes, dû à une diminution de l’oxygène dans l’air ambiant. De plus, le CO2 qui ne peut être expiré correctement, s’accumule rapidement. Après une minute de port du masque, l’air inspiré peut atteindre des valeurs de CO2 dépassant plusieurs fois les limites tolérées dans les lieux de travail (900ppm, Codex 6 du code du travail). »

N’oublions pas que les salles d’opération sont des milieux protégés, en température, humidité et filtration de l’air. Nos savants experts médiatiques mentent ou sont ignorants. Dans les deux cas, il serait urgent qu’ils se taisent.

« Le masque, porté sur le nez dans des pièces non conditionnées en température et humidité et non protégées des micro-organismes (comme l’est une salle d’opération), devient rapidement un bouillon de culture. Il en résulte que les enfants que je vois en consultation depuis la rentrée présentent de plus en plus souvent des rhinites croûteuses et/ou des infections nasales et sinusales. »

Il rappelle que pendant les épidémies virales, il faut aérer au maximum, le contraire de ce qu’il fut recommandé au début du Covid. Idem pour le nez de nos enfants, il faut l’AERER !

« Il en est de même pour les nez de nos enfants, qui doivent rester ventilés pour y éviter la concentration anormale de germes en tous genres.

En plus, puisqu’un virus peut se concentrer dans le masque, lorsqu’on l’enlève, le virus peut se concentrer dans les mains et ainsi se propager. D’autant plus qu’il n’y a pas de système de décontamination des masques usagés dans les écoles… »

Le pire n’est-il pas l’impact psychologique qui casse l’enfant ?

« Le port du masque et la distanciation sociale induisent une dissolution du lien social, du contact visuel et physique si important pour le développement et l’épanouissement d’un enfant, et ainsi pour le renforcement de son système immunitaire. La respiration est la base des techniques de gestion émotionnelle. Or ce n’est pas à nos enfants de porter le poids des angoisses, des peurs de la mort des adultes. »

L’Orl rappelle alors que l’épidémie est terminée depuis plusieurs mois en Belgique et que les malades résiduels de queue d’épidémie ne justifient en rien les mesures drastiques prises par les gouvernements pour alimenter la peur et passer pendant ce temps des mesures liberticides dans de multiples domaines. Le traitement médical reconnu par plus des trois-quarts des médecins dans le monde par chloroquine et azithromycine et enfin réhabilité en Belgique depuis quelques jours permettra de guérir ces quelques patients résiduels.

La France sera-t-elle le dernier pays à reconnaître son erreur et à rassurer les Français morts de peur en avouant qu’un traitement efficace les guérira dans le cas improbable d’un covid, et avouera également la supercherie des tests à gogo, non fiables, puisque les tests PCR non recommandés pour le dépistage par son inventeur, trompe les citoyens : positifs, ils sont à 90 % porteurs de traces de virus, chez des sujets non contaminants. A quoi servent ces tests, sinon à accélérer la faillite de la sécurité sociale déjà mise à mal par la perte des cotisations due au confinement ?

La maltraitance des enseignants à l’école

« Et que dire des enseignants qui doivent porter le masque pour donner cours ? Notre confrère Desuter, laryngologue, a mis en garde contre la survenue rapide de pathologies laryngées et vocales, avec un risque grandissant d’arrêt de travail pour nombre d’entre eux. »[10]

Depuis avril 2020 et les discussions hallucinantes sur le danger de rouvrir les écoles, dans lesquelles nos politiques de la majorité mais aussi de l’opposition (si elle existe) ont fait globalement la promotion d’un faux risque de transmission par les enfants, nous insistons sur l’absence de danger pour et par les enfants de moins de 19 ans pour le Covid. [11] [12] [13]

Comme disent certains, les enfants sont innocents du Covid ! Le Dr Brihaye rappelle pour les belges : « Sans doute est-il utile de se remémorer la lettre ouverte signée en juin par les responsables de l’ensemble des services de pédiatrie du pays, expliquant que les enfants ne sont ni vecteurs ni malades de la covid-19 et qu’à ce titre ils ont droit à une scolarité normale. Ils nous rappelaient également de comparer notre situation avec celle d’autres pays, aujourd’hui les Pays-Bas et surtout la Suède, où les écoles, comme d’ailleurs toute la société, fonctionnent normalement, sans aucune restriction « sanitaire », et sans pour autant que leur nombre de malades ou de décès ne soient plus important que le nôtre.

Il est de notre responsabilité d’alerter sur l’inutilité et la dangerosité des mesures sanitaires imposées à l’école, parmi lesquelles le port du masque généralisé. »

La détresse des enseignants

Bien sûr le danger organique pour les cordes vocales existe mais la détresse morale du professeur devant la soumission aveugle des étudiants grands et majeurs est pire. Méditons sur ce cri désespéré d’une internaute sur Facebook et largement diffusé par mail.

Cours d’art oratoire, en plein notre sujet, la diction, le corps, la posture… De l’art oratoire et du masque

« Cet après-midi j’ai donné cours et … Un cours d’art oratoire. Aujourd’hui c’est ma rentrée dans cette école. Je rencontre ces étudiants pour la première fois. J’ai face à moi 30 étudiants masqués. J’ouvre mon cours par un préambule qui me semble opportun et important de faire :  » Je ne porte pas de masque, je me tiens à distance de vous. Vous en portez un actuellement. Je vous invite à vous sentir pleinement LIBRES soit de le garder soit de l’ôter. Je vous invite à FAIRE CONFIANCE dans ce que vous sentez JUSTE et BON de faire pour VOUS, pour votre santé, pour votre confort. Vous êtes tous majeurs, des adultes responsables, capables de choix. Soyez assurés qu’il n’y aura aucun jugement  » bien ou mal » que vous décidiez de le garder ou de l’enlever. »

Elle croyait naïvement qu’adultes, ils étaient capables de choix … D’ailleurs certains plaident pour le vote à 16 ans. De la politique, probablement car devant les queues pour les tests de jeunes qui ne risquent rien et surtout qui viennent utiliser une technique PCR qui ne marche pas [14], on peut douter de l’opportunité de cette mesure ! S’ils témoignaient de la moindre curiosité, ils auraient vu que le très respecté NY Times journal gauchiste peu suspect de « complotisme » a dû avouer fin août que les tests positifs PCR étaient faux à 90 %, c’est-à-dire ne montraient que des traces de virus et absolument pas une contagiosité. Dernière mode du bobo parisien et des grandes villes, la queue pour un test inutile, éventuellement quelque peu dangereux si mal fait, et en tous cas absolument pas informatif. Alors pourquoi cette démarche de mouton ?

Trop formatés par l’enseignement des pédagogues dans lequel les démonstrations mathématiques par exemple disparaissent au bénéfice de l’apprentissage de formules au grand désespoir des professeurs… La soumission comme mode d’enseignement d’une matière fondamentale pour la formation du raisonnement abstrait et logique …

Très intéressant la remarque suivante de ce professeur d’art dramatique : «

J’ai cet après-midi deux groupes de 30 étudiants. Sur ces 60 étudiants, quelques-uns se sont autorisés à le mettre sous le nez et deux ou trois à l’enlever.

Une étudiante me demande si j’ai le DROIT de faire ce que je suis en train de faire. Je lui réponds que je fais le CHOIX de faire ce que je suis en train de faire.

Cette même étudiante me dit qu’elle porte le masque pour protéger, selon elle, les personnes vulnérables.

« Qui ? »

« Mes grands-parents »

« Ok. Nous sommes en classe là … « 

Je leur dis ensuite que si j’étais malade, je ne serais pas là à animer ce cours face à eux. Le cours serait annulé ou se tiendrait à distance.

Et je leur pose cette question  » et vous, êtes-vous malades ? »

Et là, d’une seule voix, ils me répondent :

 » Bah on ne sait pas Madame … », « On n’en sait rien en fait ! »

Je m’arrête un instant. Je les regarde et je leur dis « Je vous pose à nouveau la question, je pense que vous l’avez mal comprise :

Etes-vous malades ? « 

Pas de réponse de leur part.

Ça signifie quoi ? …

Ça signifie que dans la tête de ces étudiants, qui ont tous une vingtaine d’années, si un test ou tout autre élément extérieur ne leur a pas dit qu’ils sont malades, ils sont incapables de répondre à cette question simple. Ils ne savent pas qu’ils peuvent eux-mêmes évaluer l’état de leur corps et sonder si des symptômes (fièvre, mal de tête ou autre) existent chez eux. Ils ignorent qu’ils peuvent se faire confiance quant à la lecture de leur état. Aujourd’hui pour répondre à cette question, il faut, pour eux, un test PCR.

A mon tour d’être médusée un court instant. »

Concluons avec gravité qu’après six mois de matraquage médiatique oscillant entre les mesures pseudo médicales de type distanciation, masque et les discussions pseudo-savantes sur la nécessité d’essais randomisés, notre jeunesse a carrément oublié ce qu’est être un malade, avec des signes cliniques gênants et un docteur, une personne qui vous examine avant d’établir un diagnostic pour choisir avec le malade le traitement le mieux adapté à votre état.

Les médecins cliniciens ont complètement disparu de l’équation Covid19, comme au temps du cinéma du H1N1 où il fallait vacciner tout le monde et surtout pas passer par son docteur personnel… Mme Bachelot fière de son bilan parce qu’elle avait acheté des masques nous a coûté deux milliards pour rien avec ses vaccins, ses antiviraux, ses mesures et ses mensonges[15]. Bref, elle est aujourd’hui ministre de la culture. Véran n’a qu’à réfléchir à son avenir.

Un jeune de 20 -25 ans ne sait pas, en 2020, s’il est malade ou pas.

Pourtant quelques-uns font encore médecine. Pourquoi faire ? Ils iront sûrement vers la médecine de santé publique fonctionnarisée, ceux qui oublient de lisser les courbes et annoncent des chiffres faux qui affolent un peu plus…Erreur ou machiavélisme ? Ou alors vers les labos pour tenter de faire les PCR et autres. D’ailleurs c’est logique, s’ils ont étudié la composition du conseil scientifique d’E. Macron qui régit nos vies depuis six mois, ils auront compris qu’il vaut mieux être anthropologue, sociologue, à la rigueur virologue de laboratoire que médecin clinicien (un seul gériatre dans le conseil, généraliste marginalisé parmi les grands professeurs !) pour influer quelque peu dans la médecine française. Phénomène reproductible et reproduit dans toutes les grand-messes de congrès sur « l’avenir du système de santé » etc…

Un jeune ne pense plus à aller voir un médecin de famille s’il craint d’être malade

Depuis quelques 40 ans que nous déplorons la destruction de notre système de santé et des acquis du XXième siècle, nous découvrons qu’après avoir détruit la médecine, les énarques qui nous dirigent ont détruit l’idée même de « médecin clinicien ».

Hippocrate, ils ont tué la médecine mais aussi le concept même de médecin.

Les médecins libéraux ont bien été complices dans ce dernier épisode de leur annihilation psychique dans la tête de la jeunesse, car ils ont été soumis et silencieux pour la plupart, sidérés comme une bonne partie de la population.

D’autres, invités sur les plateaux au milieu des « grands professeurs » ont été subjugués et probablement déboussolés par leur soudaine notoriété. Ils se sont moulés dans l’avis des pseudo grands qui défendaient bec et ongles les essais thérapeutiques, « la recherche » oubliant de plaider l’intérêt du patient : un diagnostic clinique suivi d’un traitement éventuellement probabiliste comme ils le font régulièrement en cas d’urgence. Que les généralistes n’aient pas soutenu la démarche médicale du Professeur Raoult est extrêmement surprenant et cela démontre que l’enseignement universitaire des vingt dernières années, donné par les leaders d’opinion liés aux laboratoires a complètement dévoyé notre métier de médecin au lit du malade. La clinique a disparu des épreuves de titres qui permettent de devenir professeur, et aussi des têtes des étudiants. En 2020 pour faire un diagnostic de covid, une grippe comme une autre, on fait la queue 5 H heures pour un test non fiable et on n’ira chez le médecin que pour avoir un certificat pour le sport ou une ordonnance pour le test, mais l’examen clinique …. C’est quoi au fait ?

Cette enseignante poursuit : « j’ai donné cours à des étudiants qui, sous les 40 ° degrés qu’il faisait cet après-midi dans notre salle de cours non climatisée, se sont contraints eux-mêmes au port du masque. Par choix ? Par conviction ? Dans ce cas, c’est OK. C’est aussi le plus souvent, comme chez leurs parents, par obligation. Par ignorance. Par incapacité à se faire confiance dans ce qu’ils pourraient estimer juste, bon, raisonnable, de bon sens ou sain pour eux.

Je les ai lancés sur un premier exercice pratique de prise de parole en public. Je suis censée évaluer leur talent oratoire. Je me suis mise au fond de la salle, à distance d’eux et je les ai regardés, je les ai écoutés faire cet exercice masqué, et là … je me suis dit que tout ça n’avait aucun sens. Ce que j’étais en train de vivre-là n’avait plus aucun sens. Moi qui d’habitude adore ce cours (ça fait 4 ans que je le donne), je n’ai eu aucun plaisir aujourd’hui.

Parler, communiquer, l’art oratoire, c’est respirer, c’est échanger, c’est le travail de la voix, c’est le souffle, c’est la gestuelle, c’est la posture, c’est le mouvement, bref c’est non seulement la bouche mais aussi tout notre corps qui s’engage dans un acte de prise de parole.

Je rentre triste chez moi. Sonnée.

J’ai mesuré toute l’étendue, toute l’ampleur des effets de la manipulation sur ces cerveaux.

Je suis coupée dans mon élan, dans ce qui faisait sens il y a encore quelques mois.

Tout ça n’a aucun sens.

Aucun. »

Merci Madame de votre témoignage.

Le nouvel enseignement a robotisé les élèves, comme les médecins.

On arrive au bout de cette histoire de la casse et de la désinstruction nationale[16] puisque les élèves et étudiants acceptent le masque sans broncher et sans se poser de questions sur son utilité, sa philosophie, son but apparent et réel etc. C’est comme cela, on va boire un thé glacé et parler du dernier jeu vidéo. Et basta.

Une autre enseignante m’avait livré ses doutes sur l’enseignement des mathématiques sous l’ère de la simplification, le QCM, la réponse binaire, la démonstration oubliée. Et cette transformation de l’école peut expliquer cette soumission par rapport au masque comme au résultat d’une équation. C’est ainsi et on accepte. Mûr pour les camps.

« Les QCM, c’est ma bête noire. Les maths (et pas seulement), relève d’un processus de réflexion et j’ai besoin d’y assister. La conclusion sera peut-être fausse et je prendrai acte bien sûr mais à vrai dire, ce n’est pas ce qui m’intéresse. Si j’ai une réponse et pas de trace de la démarche, je ne peux pas m’assurer que les choses sont comprises. Il y a une tonne de manières fausses de trouver une réponse juste sans compter « le hasard » qui fait parfois bien les choses. A contrario, il y a des élèves qui ont de très bonnes idées mais qu’ils ne poussent pas assez loin.

D’éviter aux élèves de produire des raisonnements, c’est en partie ce qui détruit le cœur de l’enseignement. C’est sûr que c’est plus court à corriger ! Mes séances sont très écrites même. Il y a beaucoup de choses à rédiger ; ce sont des exos assez longs. Il y a des « entractes » avec des questions plus courtes et indépendantes mais j’avoue qu’ils souffrent. Ils soupirent surtout à 9H du matin. Ils tentent régulièrement la négociation :

« Sérieux, il faut écrire tout ça ? » En fait oui. En maths, il y a beaucoup de rédaction et c’est aussi le cas dans les articles de recherche. Les maths vues par les physiciens, c’est autre chose. Ils sont consommateurs en fin de chaîne. L’outil existe, ils s’en servent ; fin de l’histoire. Les problèmes d’existence par exemple ne les concernent pas ». (K.)

La même enseignante en mathématiques nous a donné son vécu sur le port du masque que j’aime partager, car si les généralistes ont donné des leçons aux professeurs sur ce qu’ils devaient faire, on a peu entendu le vécu des dits professeurs.

Réparons cette injustice pour appréhender encore les conséquences tragiques de ces décisions à l’emporte-pièce à visée politique où le sort des élèves et des enseignants ne fait pas partie de l’équation. Donnons-leur la parole. Faisons entendre leur voix, leur souffrance, comme celle du professeur d’art dramatique si proche, bien qu’évidemment sauf hasard, elles ne se connaissent pas.

« Je reste étonnée devant certains commentaires qui nient notamment la contrainte respiratoire qu’engendre le port du masque dans un milieu clos avec une circulation de l’air limitée. Simuler la réalité, c’est toujours la travestir.

Sur le terrain, en mai/juin, j’ai enseigné masquée pendant 4h consécutives en plein après-midi où la chaleur était déjà intense dans le sud-ouest. Rien de comparable avec celle qui règne en ce moment et cet air poisseux, chargé d’humidité qui, même sans masque, est irrespirable.

L’enseignement masqué, c’est simplement infernal pour les élèves comme pour le prof.

La respiration est clairement entravée, elle est même désorganisée (on a un temps d’adaptation pour s’approprier cette contrainte, ce corps étranger), la voix (puisque la parole est au cœur de ce métier) est atténuée, étouffée (tout le monde a pu le constater) donc on doit parler plus fort si bien que l’on a de plus en plus chaud (car ce masque dit “en papier” est en fait en plastique, étanche) donc le réflexe, notamment quand on a des lunettes, est de tirer sur les élastiques … pour respirer. Librement. Mais le protocole strict d’utilisation du masque (ce protocole qui est le garant de l’intérêt de ce dispositif contre les virus, un dispositif au demeurant caduque puisque vus les chiffres de Santé publique France, on n’est plus dans une phase épidémique) interdit ce type de manipulation …

On a très rapidement sur le bas du visage un véritable bouillon de culture puisque qu’on est en présence d’un milieu humide et chaud (on n’imagine pas même pas si on doit le retirer quelques secondes pour boire …). Sans compter que ce filtre, qui n’est pas du tout vendu ou parfois produit dans des conditions stériles, est un nid à poussières de craie, à poussières des stylos à encre sèche. Malheureusement le masque ne protège pas des odeurs irritantes, il aurait au moins pu servir à çà. On rappelle que l’école n’est pas numérique, dieu nous garde de dénaturer ce lieu d’échanges et de partages, et que donc heureusement, on y parle et on y écrit. La conséquence, vue la pénibilité du travail dans ces conditions, c’est que petit à petit le silence se fait.

On parle d’abord moins vite et finalement on parle “moins” tout simplement. Ces contraintes sont communes aux élèves qui eux non plus ne sont pas égaux face au port de cette entrave et peuvent s’en trouver déconcentrés ou suffisamment gênés pour que l’attention soit détournée du cours vers le fait de respirer (on doit se concentrer sur … un réflexe !).

Si ce scénario vise à imposer l’école numérique, c’est raté comme pour la télémedecine.

« Il ne faut pas se tromper d’histoire : l’enseignement à distance, l’école numérique n’est pas et ne sera jamais la solution. C’est une régression, pas un progrès. Un apprentissage digne de ce nom, c’est un échange, ce sont des questions, des confrontations, des doutes qui s’expriment sur des visages, dans des regards.

Enseigner i.e. convaincre et rendre libre, c’est très difficile (l’intelligence est un procédé naturel et spontané dont l’Homme sort augmenté) mais conditionner (i.e. se tourner vers l’intelligence artificielle, celle du réflexe et de l’association) c’est beaucoup plus simple. Ce n’est pas ce que l’on cherche. On n’a pas compris un objet en maths parce que grâce à une correction détaillée en couleurs, on sait reproduire la même stratégie dans le même ordre.

Chaque étape doit être motivée pour être un jour réinvestie ailleurs, peut-être. Une salle de classe n’est pas une salle de conditionnement ou une salle de gavage. Vous connaissez peut-être l’exemple de la chambre chinoise de John Searle qui est très instructif.

Il faut arrêter ces protocoles sanitaires anxiogènes ; bien sûr qu’il est grand temps que les lycées notamment, grands sacrifiés de la crise, rouvrent leurs portes comme il est urgent que la vie reprenne ses droits ; au pire que l’on opte la visière (seule, bien sûr). J’aurais envie de dire aux parents inquiets : rendez-nous vos enfants et avec eux la liberté d’enseigner. Comme Raoult dans un autre cadre, on applique la « méthode de Tom » et on a juste à cœur d’enseigner comme on le ferait pour nos propres enfants, ceux de notre famille. »

MERCI A K POUR SON PARTAGE et aussi à de nombreux autres correspondants[17] qui crient la souffrance de leurs élèves, de leurs enfants, de leurs proches privés de visites dans les EHPADs sur lesquels il faudra revenir avant une prochaine hécatombe qui se profile liée au virus de l’enfermement et de l’abandon, sans même virus corona ou autre. Le virus de la peur aurait plus tué de personnes dans le monde que celui du SRAS au moment de cette épidémie…On verra dans l’avenir les comptes que feront les historiens pour le coronavirus, 19 ième du nom.

ILS SONT VRAIMENT DEVENUS FOUS

Une correspondante m’alerte sur les pratiques que préconise l’Education Nationale pour les musiciens intervenants en milieu scolaire et certains chefs de chœur qui font travailler leur groupe avec un masque.

Faire chanter des enfants à l’école en étant moi, chef de chœur, masquée !

Un vrai délire. Il paraît que des salariés poursuivent leur patron pour mauvaises conditions de travail pour un siège insuffisamment confortable…. Mais ici silence ! Que font les syndicats de l’éducation nationale ? Tous morts ? A quand les concerts à l’Opéra, masqués ? Le degré de délire dépasse l’imagination en cette rentrée confirmant l’hypothèse que créer la confusion mentale des citoyens est un objectif précis. Serions-nous complotistes ? Mais s’ils ne le font pas exprès, ils sont vraiment hors sol…

Comment l’Éducation Nationale peut-elle préconiser la pratique du chant avec masque ? Quelle est d’ailleurs la légalité d’une telle circulaire sans évaluation des risques psychosociaux ? Le port du masque est déconseillé lorsque l’on chante, voire dangereux. Les bureaucrates du ministère ou des rectorats y ont-ils pensé ?

« Au bout de quelques minutes à peine à la suite de l’hyperventilation qu’engendre le chant, le masque est humide, et le chanteur ravale ses propres microbes et champignons qui théoriquement devraient être expulsés, en temps normal sans le masque, pour infecter larynx, cordes vocales, poumons…provoquant des lésions.

Et cette hyperventilation sans moyen efficace d’expulser son gaz carbonique, qui reste dans le masque, peut entraîner des malaises graves. »

L’éducation Nationale sacrifie la santé et l’apprentissage des élèves, les enseignants et leur santé, leurs motivations, et singulièrement ces enseignants chanteurs en les masquant, et les chefs de chœurs.

Ça suffit. Nous n’en pouvons plus de voir tant de témoignages ignorés des gouvernants, mais aussi des politiques et des médias. Pour que les choses bougent, diffusons ces informations via les réseaux sociaux pour qu’elles arrivent ensuite sur CNews, LCI, voire BFM que les professeurs comme les parents ne se sentent plus isolés et qu’ils puissent ensemble tenter de faire réfléchir la jeunesse soumise, afin qu’elle sorte de cet état dangereux, propice à tous les excès des pouvoirs dictatoriaux qui progressivement s’installent insidieusement.

[1] Olivier Veran conférence du jeudi 17 septembre
[2] https://covidinfos.net/covid19/le-collectif-a-lorigine-du-message-dalerte-international-compte-desormais-pres-de-1000-signataires-et-lance-sa-chaine-youtube/2237/
 « La folie a atteint le point où dans certains pays : des plages ont été désinfectées avec de l'eau de javel, des pompiers moustachus et barbus interdits de travail, des plexiglas ont été installés partout (même dans les classes des écoles) comme si c’était la peste noire, un train a été arrêté parce qu’une personne ne portait pas le
masque, des familles privées de voir leurs morts (comme si le virus allait sauter du corps et les mordre), des septuagénaires verbalisées pour être sorties jeter les poubelles et même des pièces de monnaie et des billets de banque provenant de l'étranger ont été "isolés" !
Comment les pays ont-ils pu accepter de tomber dans ce niveau de folie, de stupidité et de dictature ? Surtout ceux qui se disent démocratiques. Tout ça pour un virus qui entraîne 85% de formes bénignes et pour lequel 99% des gens infectés guérissent. » 
Lisez, diffusez ! la peur doit céder, les adeptes malgré eux de la secte covid doivent ouvrir les yeux pour retrouver leur vie et nous laisser vivre la nôtre. Soignants signez l’appel et diffusez-le à vos collègues
[3] https://covidinfos.net/covid19/maltraitance-mise-en-danger-de-la-vie-des-enfants-un-collectif-de-parents-veut-deposer-une-plainte-contre-leducation-nationale/2218/
[4] Olivier Veran conférence du jeudi 17 septembre
[5] Docteur Russel L Blaylock, neurochirurgien professeur adjoint  au centre médical de l’université du Mississippi et professeur invité au département de biologie de Belhaven College. Le danger mortel des masques,
[6] ÉVEILLEZ VOUS !!!!! .... C’est de la Maltraitance  A PARTAGER PARTOUT PARTOUT PARTOUT L e t t r e o u v e r t e  Par le Docteur Pierre Brihaye. Bruxelles, le 13 septembre 2020.
[7]Docteur Pascal Sacré  Obliger au port du masque alors que l’épidémie disparaît est “une aberration scientifique et médicale” https://covidinfos.net/covid19/obliger-au-port-du-masque-alors-que-lepidemie-disparait-est-une-aberration-scientifique-et-medicale-selon-le-dr-pascal-sacre/1490/
[8] Denis G. Rancourt, PhD : Masques faciaux, mensonges et responsables de la santé publique : « Un nombre croissant de preuves » https://guyboulianne.com/2020/08/09/denis-g-rancourt-phd-masques-faciaux-mensonges-et-responsables-de-la-sante-publique-un-nombre-croissant-de-preuves
http://studiotheovox.com/video/lhistoire-se-repete/
[9] Ps : déposez des plaintes contre ceux qui vous obligent si vous avez des séquelles !!!!
Que ce soit au travail, à l’école, en rue !!
Donc gouvernement, ministre de la santé, bourgmestre, patron, direction et prof d’école, crèche, direction des commerces !
[10] Docteur Desuter dangers des masques pour les enseignants  https://medias-catholique.info/dangers-du-masque-denonces-par-le-professeur-desuter-les-enseignants-risquent-des-lesions-des-cordes-vocales-avec-des-sequelles-permanentes/38704
[11] http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/le-port-du-masques-pour-les-enfants-cest-de-la-maltraitance
[12] http://www.economiematin.fr/news-ouverture-ecole-covid-19-danger-france-delepine
[13] Article du 6 août de l'ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) qui montre qu'il n'y a pas de transmission du SARS CoV 2 en milieu scolaire ni d'enfant à enfant (asymptomatiques) ni d'enfant à adulte.
[14] L’inventeur de la PCR avait bien précisé que cette technique ne devait pas être utilisée en dépistage : Karri Mullis, prix Nobel pour l’invention de la RT -PCR a dit qu’il ne fallait surtout pas l’utiliser comme test de dépistage. Comme l’a dit le regretté David Crowe, à 20 cycles d’amplification tout le monde est négatif et à 60 tout le monde est positif.
David Crowe disait également qu’un test n’avait de la valeur que s’il était auparavant ‘testé’ sur des populations éloignées et exemptes de maladie. Il prétendait que partout ce serait 3 à 4% des gens qui testeraient positifs, même exempts de toute maladie.
[15] Comme lorsqu’elle déclarait à la télé qu’elle avait vu des jeunes en réanimation, aux portes de la mort à cause du H1N1
[16] Voir le livre de René Chiche « la désinstruction nationale »
[17] Que je ne peux pas tous citer ici

Source : Nicole Delépine
Print Friendly, PDF & Email

Laisser un commentaire