Mes chers confrères, parlons vaccins
C’est une petite lettre ouverte à l’ensemble de mes confrères médecins, mais dont les lecteurs d’Agoravox pourront profiter utilement, si on ne fourgue pas ce travail aux oubliettes. J’y explique comment et pourquoi les médecins croient faire du bon travail, en toute bonne foi, alors qu’en fait ils créent une longue litanie de pathologies qui vont alimenter leur clientèle de longues années durant.
Mes chers confrères.
Vous croyez en l’efficacité des vaccins. Pourquoi ? Parce qu’on vous l’a dit. En fait, bien peu d’entre vous les ont étudiés sérieusement par eux-mêmes, et ceux-là ont généralement renoncé aux vaccins. Les autres seraient pourtant bien en peine de dire si leur patient, s’il n’a pas la polio, le doit au vaccin. C’est pourtant, aujourd’hui, bien plus un acte de foi qu’une certitude, cette maladie ayant disparu sous nos cieux, et vraisemblablement pas grâce au vaccin, mais parce que c’est le destin habituel des épidémies de disparaître spontanément.
Vous croyez aussi en l’innocuité des vaccins. Là, l’explication de votre cécité est plus complexe.
On vous confie des enfants en parfaite santé, vous les vaccinez, et vous constatez qu’ils ne sont pas plus malades que les enfants que vous avez vaccinés les années précédentes. Et vous avez tout à fait raison : les nouveaux vaccinés ne deviennent ni plus ni moins malades que les anciens.
Ainsi, considérant qu’il est normal que 10% des enfants soient asthmatiques, vous jugez que les nouveaux vaccinés ne présentent pas cette pathologie davantage que vos anciens petits patients.
Et vous avez encore raison.
Et cela vous rassure.
Et cela vous conforte.
Les laboratoires vaccinaux ne font pas autre chose. Ils comparent un nouveau vaccin à un ancien, et constatent que le nouveau ne fait pas plus de dégâts que l’ancien, sauf certains, comme l’Hexavac et le Rotatec par exemple, qu’on retire du marché en catimini peu après les avoir chaudement recommandés, quand ils ont occasionné quelques décès. D’autres, comme le Méningitec, parviennent encore à s’accrocher, malgré 240 plaintes au tribunal de Clermont-Ferrand (et peut-être 550). « Petits » problèmes liés aux nanoparticules, semble-t-il : présence de poussières d’acier inoxydable, de plomb, de zinc, de titane, et même de zirconium, un composé « légèrement radioactif », composants qui pénètrent les cellules et n’en sortiront jamais.
Pour eux comme pour vous, en dehors de ces petits détails vite étouffés par les media, tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Aucune raison, donc, de vous remettre en question. Les vaccins sont efficaces, puisque vous ne diagnostiquez plus ni rougeoles ni polios.
Ils sont inoffensifs, puisque vous ne constatez pas plus de pathologies qu’il y a dix ans. Sauf peut-être, peut-être, en cherchant bien, davantage de cas d’autismes régressifs, environ 300 fois plus de cas qu’il y a 50 ans, mais nous en reparlerons un jour.
Alors, pourquoi est-ce que je viens jouer les éléphants dans votre beau magasin de porcelaine ?
Tout simplement parce qu’il y a un biais cognitif dans vos observations.
Vous comparez ce qui paraît comparable, mais la comparaison n’est pas la bonne. Pourtant, vous auriez du constater que là où on voyait un enfant asthmatique sur 100 enfants il y a 30 ans, on en observe dix aujourd’hui, et comme la grenouille qu’on met dans la casserole d’eau froide et qui ne s’aperçoit pas que la température monte, et qu’elle va bouillir, parce que c’est insidieux, progressif, vous n’avez rien vu venir. Même si les plus anciens ont constaté ce quasi décuplement, ils l’attribuent commodément à la pollution.
La bonne comparaison , qui n’est plus guère facile aujourd’hui puisqu’on vaccine tout le monde à tour de bras, consiste à comparer des enfants vaccinés avec des non-vaccinés. Mais la mauvaise santé est devenue la norme, et il n’y a plus rien à comparer. Cela parait pourtant élémentaire, d’étudier cette comparaison, mais elle n’a jamais été faite sur un plan national ou mondial.
Elle n’est pas faite parce qu’on ne veut pas la faire. Et on ne veut pas la faire parce que ses résultats seraient tout bonnement effroyables. Ils rendraient les population furieuses, et les médecins tremblants de honte.
Comme prétexte pour ne pas les faire, on avance qu’il serait criminel de priver des bienfaits de la vaccination ces pauvres enfants qui serviraient de témoins, vierges de tout vaccin, et de les mettre ainsi en danger.
C’est bien commode…
Parce que ces études, elles ont tout de même été faites, sans que vous en ayez entendu parler. Il existe des communautés où on ne vaccine pas. Et on a pu faire ces comparaisons. Toutes ces études vont dans la même direction, aboutissent aux mêmes conclusions.
Et en voici les résultas.
Sur 1000 petits patients que vous vaccinez, vous voyez, avec des taux de gravité divers, 36 épilepsies. Ca vous parait la norme. Mais chez les non-vaccinés, il n’y en aurait que trois.
Vous voyez, avec des taux de gravité divers, 53 scolioses. Ca vous parait la norme. Mais chez les non-vaccinés, il n’y en aurait que cinq. (Oui, cela paraît curieux : il semble que les toxiques vaccinaux provoquent une souffrance neurologique qui contracte anarchiquement les muscles para-vertébraux, provoquant cette déformation).
Vous voyez, avec des taux de gravité divers, 180 asthmes et bronchites récidivantes. Mais chez les non-vaccinés, il n’y en aurait que vingt-trois.
Vous voyez 80 hyperactifs. Mais chez les non-vaccinés, il n’y en aurait que vingt.
La où vous voyez 70 maladies auto-immunes, vous n’en verriez que quatre.
La où vous voyez 150 sinusites, vous n’en verriez que sept.
La où vous voyez 20 diabètes de type1, vous n’en verriez que sept.
J’arrête ici, vous verrez le reste sur le schéma qui suit.
Mais est-ce que vous vous rendez compte que par votre vaccin, sur 1000 enfants, vous avez créé de toutes pièces, 48 scolioses, 33 épilepsies, 60 hyperactivités, 157 asthmes et bronchites, 143 sinusites, 66 maladies auto-immunes, 13 diabètes de type 1, qui n’auraient jamais existé si vous n’aviez pas vacciné ?
Vous pouvez pinailler sur ces chiffres, prétendre même qu’ils sont exagérés d’un facteur 2, si ça vous fait plaisir et bien que ce soit faux : ça ne résoudra pas votre problème : vous faites du mal aux enfants en croyant les protéger, et il est urgent d’en prendre conscience.
Et Mme Buzyn, qui attend la fin de son mandat de Ministre pour aller pantoufler dans les conseils d’administration des grands laboratoires en remerciement de ses services, comme bien d’autres avant elle et bien d’autres après, qui vient dire, en pleine Assemblée Nationale, que les vaccins sont absolument sans dangers, devant une cour de députés ignorants qui applaudissent en choeur, c’est à vomir…
Vérifiez par vous-mêmes, et vous aboutirez à cette même conclusion : avec ces vaccins, pour la plupart aujourd’hui inutiles, vous abimez les enfants qu’on vous confie en bonne santé.
Vous échangez des coqueluches contre des asthmes et des rougeoles contre des autismes. Si les premières durent quelques jours et protègent à vie, les seconds perdurent toute une existence.
C’était par ignorance, ce sera, maintenant que vous savez, par entêtement ou fanatisme. On peut même trouver bien pire comme qualificatif.
Vous savez qu’il meurt chaque année en France 250 enfants de Mort Subite du Nourrisson. Inexplicables, vous dit-on. L’expérience japonaise de 1975 à 1980, où le Japon reculé à deux ans l’âge des premières vaccinations, a montré un recul de 90% des cas.
En France, cela ferait 225 MSN en moins. Alignés, ça fait environ 150 mètres. Représentez-les vous visuellement. Puisse mon cynisme délibéré vous déchirer les tripes et ouvrir vos yeux.
N’attendez pas d’être responsable de la prochaine MSN, on en relève tout de même près d’une par jour en France, et ça pourrait tomber sur vous (si j’ose dire).
Ne soyez plus complices.
J’en profite pour ajouter un article précédemment refusé, qui complète utilement celui-ci :
La dernière étude publiée est tout à fait éloquente et date de cette année.
[ Le lien dans l’article original étant cassé, nous avons retrouvé l’article en question :
Pilot comparative study on the health of vaccinated and unvaccinated 6- to 12-year-old U.S. children
aussi accessible ici :
L’étude pilote du Dr Mawson concerne environ 700 enfants scolarisés à la maison. C’est un reproche qui est souvent fait par les vaccinalistes, ce qui est d’un cynisme rare, quand on sait qu’on ne peut plus mettre un enfant à l’école s’il n’est pas vacciné : dès lors, où trouverait-on des sujets d’étude ? Seulement chez les opposants à la vaccination qui sont contraints d’éduquer leurs enfants chez eux pour leur éviter les vaccins, non sans de bonnes raisons, comme on va le voir.
De la page 5 à 8, on trouve des colonnes de chiffres, que j’ai partiellement résumés ici :
C’est vrai, il y a du positif :
Vaccinés Non vaccinés
Varicelle 7,9% 25,3%
Coqueluche 2,5% 8,4%
Rubéole 0,3% 1,9%
La belle affaire…. Car côté négatif :
Otites 19,8% 5,8% (x 3,41)
Pneumonies 6,4% 1,2% (x 5,33)
Rhinites allergiques. 10,4% 0,4% (x 26)
Allergies 22,2% 6,9% (x 3,22)
Hyperactivité 4,7% 1% (x 4,7)
ASD(autisme et spectre) 4,7% 1,0% (x 4,7)
Eczema 9,5% 3,6% (x 2,64)
Difficultés. Apprent. lecture 5,7% 1,2% (x 4,75)
Desordres. Devel. Neuro : 10,5% 3,1% (x 3,39)
Toutes affections chroniques. 44% 24,9% (x 1,77)
On pourrait s’arrêter là, et conclure à l’évidence.
D’autant que cette étude ne parle ni d’épilepsie (x 11), ni de diabète (x3), ni de troubles de la fonction thyroïdienne (x17), ni de nombreuses autres pathologies comme je vous le montrerai dans un graphique en fin d’article.
Maintenant, cette étude est-elle isolée ? Pas du tout. On en trouve quelques dizaines, qui aboutissent toutes aux mêmes conclusions.
Avec la permission de ma très récente et pourtant très chère amie Françoise Berthoud et des Editions Jouvence, je vais citer quelques pages de son livre « La Bonne santé des enfants non vaccinés », qui concerne ces études.
Angleterre
Michel Odent s’est intéressé au devenir des enfants non vaccinés contre la coqueluche. Dans le JAMA en 1994, il étudie 450 enfants allaités longtemps au sein dans le cadre de La Leche Ligue (groupe de soutien à l’allaitement animé par des femmes ayant elles-mêmes allaité leur bébé). 10,69 % des enfants vaccinés contre la coqueluche souffrent d’asthme contre 1,97 % chez les enfants non vaccinés.
Le même auteur étudia en 1997 des enfants d’une école Steiner : sur 125 enfants vaccinés contre la coqueluche, 18,4 % sont sujets à de l’asthme, contre 4,02 % chez 149 enfants non vaccinés. Dans les deux études, le risque de souffrir d’asthme est donc environ cinq fois plus élevé chez les vaccinés.
Hollande
En Hollande, le groupe NPKV a étudié en 2004 un groupe de 635 enfants non vaccinés. Ils étaient globalement nettement moins malades que les enfants vaccinés et présentaient cinq fois moins d’asthme et trois fois moins de troubles du comportement que les sujets contrôles vaccinés.
Europe centrale
Un groupe de pédiatres12 a étudié 14 893 enfants d’écoles Steiner de cinq pays (Autriche, Allemagne, Hollande, Suède et Suisse) en comparant la santé des enfants élevés dans le style de vie des anthroposophes avec un groupe témoin. Ces enfants sont moins vaccinés que la population générale et ont donc encore l’occasion de « faire leurs maladies d’enfance ». Les auteurs signalent que ces enfants sont globalement en très bonne santé et moins souvent malades que les enfants des populations vaccinées.
Allemagne
Avant la chute du mur de Berlin en 1989, une des pédiatres de l’étude précédente, Erika von Mutius, avait comparé les deux populations séparées à l’époque par le mur.
À l’Est, on décrit des familles plus nombreuses, une plus grande promiscuité, davantage de chats et de chiens… et une faible couverture vaccinale.
Cette population souffrait alors de moins d’allergies qu’à l’Ouest.
La différence s’est effacée à la chute du mur.
Trop protéger les petits contre tout type d’infections les empêche de créer une immunité solide. Une étude montre que les enfants placés tôt en collectivité sont moins malades plus tard dans l’enfance. Ce type d’observation a fait dire à David Strachan, épidémiologiste fameux : « Donnez-nous aujourd’hui nos germes quotidiens…13 »
Espagne
Xavier Uriarte et J. Manuel Marín ont publié à Barcelone en 1999 une étude portant sur 314 enfants non vaccinés suivis pendant 25 ans (1975-2000). On observe dans ce groupe :
– une majorité d’accouchements naturels à la maison ou en maison de naissance,
– un allaitement prolongé,
– pas de vaccinations,
– l’utilisation de thérapies douces en cas de maladies,
– un apprentissage d’autogestion de la santé.
Les quelques maladies observées (7 coqueluches, 4 diphtéries, 8 rougeoles, 10 oreillons, 2 rubéoles, 1 hépatite A) n’ont laissé aucune séquelle. Les parents trouvent que leurs enfants vont très bien.
D’après les chiffres officiels des épidémiologistes, 20 % des enfants de la population générale souffrent d’allergies et d’asthme, ce pourcentage ne cessant de croître chaque année. Dans ce groupe des 314 enfants, on n’en retrouve que 3,33 %.
Nous avons donc là six à sept fois moins d’allergies chez les enfants non vaccinés.
Ces chiffres sont donc encore plus probants que ceux de Michel Odent (ce dernier n’avait étudié que des enfants avec ou sans vaccin coqueluche). Ici, il n’y a eu aucune vaccination dans le groupe étudié.
On observe en outre que les frais de santé sont réduits : pas de vaccinations (coût du vaccin et de la consultation) peu de maladies et hospitalisations courtes (le plus souvent pour des traumatismes).
États-Unis
Je cite deux observations : les Amish et l’expérience de Homefirst.
Les Amish
L’histoire de ce groupe humain remonte à l’an 1693, lors d’un schisme de l’église anabaptiste, en Suisse centrale. Beaucoup d’entre eux traversèrent l’Atlantique au début du XVIIIe siècle et s’appelèrent alors les Mennonites. Ils sont connus pour leur mode de vie simple, agricole, leur manière antique de se vêtir et leur réticence
quant aux « bienfaits technologiques » du monde moderne.
Ils parlent des dialectes allemands ou suisses allemands.
En 2000, on en comptait 165 000 au Canada et aux États-Unis, puis 227 000 en 2008. C’est le groupe humain américain du Nord ayant le plus fort taux de natalité (6,8 enfants par famille)… ils refusent en effet en bloc avortement et contraception. Les Amish pratiquent la non-violence et refusent toute intégration à l’armée. Ils subissent parfois des pressions du monde extérieur dans les domaines du travail des enfants et de l’âge où se termine la scolarité obligatoire (ils ont leurs propres écoles, primaires seulement). Au niveau des obligations vaccinales, très sévères aux États-Unis, ils parviennent à passer entre les gouttes.
Depuis 2005, le journaliste d’investigation Dan Olmsted étudie l’épidémie d’autisme14 et ses liens avec des facteurs environnementaux, en particulier le mercure contenu dans les vaccins. En 2007, il écrit The Age of Autism, ouvrage bien sûr largement controversé par la médecine conventionnelle et vaccinatrice. Lors de son enquête chez les Amish de Pennsylvanie, il trouve quatre enfants autistes alors que, dans une population standard aux États-Unis, de même importance numérique, on aurait dû statistiquement en trouver 140. L’un de ces quatre enfants avait été exposé à un environnement chargé de métaux lourds, et les trois autres avaient été vaccinés avant d’être adoptés dans la communauté.
Dr Frank Noonan, médecin de famille dans le comté de Lancaster, Pennsylvanie, qui a travaillé dans la communauté Amish pendant un quart de siècle déclare : « Je n’ai pas vu d’autisme chez les Amish. »
HomeFirst
À Chicago, depuis les années 1970, les services médicaux HomeFirst pra- tiquent des accouchements à domicile et suivent beaucoup d’enfants non vac- cinés, l’état d’Illinois étant relativement permissif quand aux obligations vaccinales. Son directeur médical, le Dr Mayer Eisenstein15, n’a pas connaissance de cas d’autisme dans sa clientèle. Nous le citons : « Nous avons une assez grande pratique. Nous suivons au fil des ans 30 000 à 35 000 enfants (dont 15 000 nés à domicile par nos soins) et je ne pense pas que nous ayons un seul cas d’autisme chez les enfants qui n’ont jamais reçu de vaccins. Ce diagnostic est évident, il est difficile à manquer. »
Dans la clientèle de Homefirst, on ne trouve pratiquement pas non plus d’enfants asthmatiques. Le Dr Eisenstein et ses confrères pensaient d’abord que c’était grâce à l’allaitement maternel, mais ils réalisèrent plus tard que ce sont surtout les vaccinations qui entrent en jeu.
Australie
« Les enfants de Hopewood, les gosses en meilleure santé d’Australie16. »
En 1942, 85 enfants dont les mères ne pouvaient s’occuper correctement furent reçus dans une grande demeure à la campagne. Les bébés recevaient du lait de chèvre et les plus grands du lait de vache au début, remplacés plus tard par des jus de légumes et de fruits frais, qui produisaient moins de mucus. Leur alimentation était constituée de fruits, de légumes racines et de légumes verts, d’œufs, de noix, de riz, de porridge, de pain et de biscuits complets, de fruits secs, de beurre non salé, de lentilles et de soja. L’eau qu’ils buvaient était pure, exempte de chlore. Les « bonbons de Hopewood » se composaient de caroube, noix de coco, fruits secs et miel.
Le Service de Santé officiel, inquiet, exigea un jour qu’on leur donnât de la viande, mais les enfants la refusèrent. Les nutritionnistes qui analysèrent alors leur régime le trouvèrent adéquat et même supérieur au régime orthodoxe quant à la richesse en protéines, en hydrates de carbone, graisses et minéraux. On oublia la viande…
Dans ce groupe d’enfants, on ne signala aucune hospitalisation pour maladie ou opération. Aucun médicament ni aucun vaccin n’avait été administré.
Un dentiste les contrôla et trouva vingt fois moins de caries que chez les enfants de la ville. L’oto-rhino-laryngologiste n’avait jamais vu d’amygdales et de végétations aussi tranquilles, et le psychologue parla d’enfants remarquablement heureux et autonomes, malgré le fait que beaucoup d’entre eux n’avaient pas été nourris au sein ni maternés par leur mère.
Nouvelle-Zélande
Dans un livre publié par la société néo- zélandaise de réflexion sur les vaccins17 sont rapportées deux études, faites en 1992 et 1999. La bonne santé des enfants non vaccinés est claire : moins d’allergies, mais aussi moins d’otites, d’angines, de rhumes persistants, d’amygdalectomies, d’épilepsie et de troubles du comportement, l’hyperactivité en particulier.
Japon, et l’âge où l’enfant est vacciné
En 1975, le Japon décida de retarder l’âge des vaccinations à 2 ans plutôt que 2 mois, en relation avec les risques de mort subite des nourrissons attribués au vaccin de la coqueluche par des auteurs de plus en plus nombreux.
L’étude, publiée dans Pediatrics montre que les taux de mortalité infantile devinrent alors les plus bas au monde.
– de 1970 à janvier 1975, on avait indemnisé au Japon 57 cas de séquelles permanentes dont 37 morts.
Il n’existe malheureusement pas d’étude sur le suivi de ces enfants.
– de février 1975 à août 1981, alors que le vaccin était donné à 24 mois : 8 cas de séquelles permanentes dont 3 morts.
Ces chiffres nous démontrent clairement que la maturation du système immunitaire de l’enfant (qui n’est à son maximum qu’à l’âge de 5 ans), joue un grand rôle dans la possibilité de l’enfant de se défendre contre les agressions vaccinales.
Actuellement, et depuis les années 1990, le calendrier vaccinal japonais s’est « normalisé ». Nous pouvons imaginer sous quelles pressions cette décision a été prise.
Une étude à propos de l’âge où le vaccin est injecté, parue dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, arrive aux mêmes conclusions18. Sur 11 531 enfants, on observe les résultats suivants : À l’âge de 7 ans, le nombre d’enfants asthmatiques est de moitié moins important si la première injection du vaccin contenant la valence coqueluche est retardée. Parmi les enfants vaccinés à l’âge de 2 mois, 13,8 % ont développé un asthme, chez les enfants vaccinés entre 2 et 4 mois 10,3 % et chez les enfants vaccinés après 4 mois 5,9 %.
Voilà, chers confrères, où je voulais en venir. Ne croyez pas que je veuille détruire la médecine : j’ai au contraire le sentiment de la servir. Puisse ce petit texte vous aider à réfléchir et à remettre votre pratique en question, et en particulier à retarder le plus possible l’âge des premiers vaccins, si je n’ai pas réussi à vous y faire renoncer. Il y faudra sans doute un peu de temps, mais vous y viendrez un jour. Il vaudrait mieux que cela vienne de vous, et non de la colère du peuple, si vous m’en croyez.
Je ne remercierai jamais assez François Berthoud pour m’avoir autorisé à recopier ses écrits. Elle dit du reste de nombreuses autres choses dans son livre, que je recommande chaudement, et présente par exemple ces schémas qui démontrent sans aucun doute possible que l’introduction des vaccins n’a nullement changé le cours des épidémies, et qu’il s’agit-là d’un terrible mensonge :
P.-S.
Image(s) :
via Mes chers confrères, parlons vaccins – AgoraVox le média citoyen
via Le courrier de l’Association Liberté Information Santé (ALIS)