Quel est le nom de cette République où les policiers frappent les pompiers ?

La France en urgence absolue

 

Images aberrantes d’une France à l’envers, et aussi à terre. Mardi 15 octobre 2019, les pompiers ont défilé à Paris pour réclamer plus de considération, ça englobe plus de respect par la hiérarchie et une meilleure rémunération (100 euros de plus).

 

 

Ceux qui s’intéressent à ces conditions de travail savent que les soldats du feu – et là nous ne parlons que des professionnels, pas des volontaires, qui sont justement employés comme les contrats privés à la Poste contre les titulaires (grand dossier sur La Poste à venir) – souffrent de la libéralisation de leur métier.

La mort programmée par le libéralisme de tous les services publics

Nous avons diffusé ici il y a 5 ans une enquête, malheureusement toujours d’actualité, qui entre dans le détail de cette problématique qui a des causes et des conséquences multiples. Multiples, mais comme pour les infirmières ou les policiers, il faut de plus en plus faire plus avec moins, moins d’hommes, moins de moyens, et donc moins de sécurité et moins de service.

La disposition des SDIS dans une région ne permet ainsi pas de faire face à plusieurs grands incendies ou catastrophes qui surgissent en même temps. Les pompiers le savent, leurs officiers aussi, mais c’est la nouvelle règle : flux tendus à mort, et tant pis pour les dommages collatéraux. Chaque département est géré informatiquement avec un risque accru que la corde casse à un endroit.

 

 

Les Français se souviennent de la lutte de centaines de soldats du feu contre le grand incendie de Notre-Dame, qui a fait se poser beaucoup de questions. Dernièrement, la France a vu des sites classés Seveso s’embraser sans qu’on sache pour quelle raison technique, même si des alertes avaient eu lieu par le passé.

 

 

La France s’embrase, c’est un fait, elle s’embrase au sens propre mais aussi au sens figuré, car socialement, rien ne va plus. Le nouveau Louis 16 et sa Mamie Antoinette ne se rendent compte de rien dans leur château de l’Élysée : lui fait joujou à la géopolitique, mais avec une France dont le poids géopolitique a fondu depuis les trahisons sarkozystes (réintégration dans l’OTAN, soumission à l’axe israélo-américain, européanisation à outrance), elle passe son temps à redécorer les grandes pièces selon son goût personnel très contemporain.

 

Naturellement – que les royalistes nous pardonnent, eux qui savent que Louis XVI a été lâchement sacrifié par la bourgeoisie maçonnique de l’époque – la déconnexion des élites n’a jamais été aussi forte, elle qui conditionne les discours et les décisions cyniques auxquels on assiste, impuissants, chaque jour que Dieu fait : répression immonde des travailleurs pauvres, immonde faiblesse vis-à-vis de la racaille, vote par une large majorité de l’immonde loi bioéthique (rien que le nom est un mensonge) qui va permettre à des pédophiles d’acheter des enfants, car ce ne sont pas 250 PMA de lesbiennes ou de pédés qui vont bousculer la démographie française, et enfin pillage immonde du portefeuille national.

À ce propos, voici les informations alarmantes d’un député de la Gironde :

 

 

Les Français sont-ils mûrs pour s’émanciper de la domination qui les écrase ?

Ceux qui crient « ça va péter » depuis des années, sur le Net (avec 10 ans d’avance) puis dans quelques timides éditos mainstream, parce que tous les journalistes ne sont pas bien-pensants, ou ils le sont forcément, doivent savoir que ça ne pète jamais d’un coup sec, d’un claquement de fouet de Dieu qui rétablit la justice.

L’histoire a sa propre logique et sa propre vitesse, que tous les révolutionnaires trouvent toujours trop lente : quand les conditions sont réunies, ce dont la gauche rêve, la fameuse convergence des luttes se forme toute seule. Mais pour cela, une prise de conscience générale de la situation, de ses responsables et exploiteurs est nécessaire, et cette prise de conscience ne peut survenir que par la souffrance.

Il n’y a pas de prise de conscience de la domination scélérate sans souffrance. Les humains en général et les Français en particulier n’aiment pas être dominés. Beaucoup l’acceptent par faiblesse, mais aucun homme n’aime qu’on lui écrase la gueule. Les Français ont longtemps fait semblant de ne pas avoir de maîtres, et maintenant que la laisse se tend, et se tend à rompre, ils commencent à sentir la douleur du collier sur leur nuque.

Pour l’instant, la souffrance touche la France d’en bas. Mais la petite bête est en train de monter…

via Quel est le nom de cette République où les policiers frappent les pompiers ? – Egalite et Réconciliation

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