Serge Rader : « l’obligation vaccinale n’a plus lieu d’être en France »
Le pharmacien « lanceur d’alerte » Serge Rader nous a adressé un long texte dans lequel il revient sur le débat public à venir concernant la vaccination et sur l’obligation vaccinale. Nous le reproduisons volontiers ici, quelques jours après le reportage d’Envoyé Spécial intitulé « se soigner à quel prix » et dans lequel la face sombre et économique de la vaccination a été dévoilée au grand jour. Les propos tenus dans cette tribune libre n’engagent que leur auteur.
Après le religieux et lapidaire « les vaccins, ça ne se discute pas », la Ministre de la Santé annonce l’ouverture d’une concertation citoyenne avec débat public qui s’annonce déjà très « axé » puisqu’on ne parle que du danger du recul des vaccinations, de leurs avantages sans considérer leurs effets collatéraux délétères totalement reniés dans une omerta généralisée et intolérable des institutions sanitaires avec étouffement des affaires judiciaires concernant l’hépatite B, le Gardasil, le Méningitec ou encore l’association Infanrix Hexa et Prévenar.
C’est ainsi qu’on nous promet un carnet électronique de surveillance vaccinale, un site internet d’information d’une nouvelle ANSP (agence nationale de santé publique) en direction du grand public, un bulletin trimestriel de la DGS (direction générale de la santé) en direction des médecins dont la ROSP (rémunération sur objectifs de santé publique, actuellement de 6.000€/an en moyenne par praticien) sera d’autant plus élevée qu’ils vaccineront plus, une production et une gestion des stocks de vaccins plus qualitatives alors que nous sommes dans une ère d’affairisme total …. Mais rien sur l’amélioration de la pharmacovigilance totalement défaillante et la transparence réclamée par l’opinion publique tant sur la politique vaccinale que sur le fonctionnement d’une justice pénale bâillonnée dans les affaires de Santé Publique.
Tout cela couronné par la réunion du 2 février à l’Académie de Médecine où la désinformation habituelle a été la règle. C’est ainsi que François Bricaire, infectiologue de la Pitié-Salpêtrière, déclare que le vaccin a éradiqué la variole malgré les conclusions différentes de l’OMS, même raisonnement avec l’inefficace BCG et ses pneumopathies secondaires que la France est la seule à recommander en Europe avec des résultats négatifs soit 5.000 tuberculoses/an, sans vergogne 2.500 décès annuels et mensongers dus à la grippe….
On a même annoncé au public 18.300 décès l’année dernière ! Qui ne s’y trompe pas et ne s’est pas plus vacciné cette année malgré cette tapageuse campagne publicitaire télévisuelle, une première en son genre et contraire aux textes régissant les médicaments.
Pierre Bégué, pédiatre à Trousseau et président de cette Académie n’est pas en reste en annonçant qu’il faut exiger les vaccinations plutôt que d’obliger le DTP (diphtérie, tétanos, polio), Mengele n’aurait pas fait mieux ! Contre vents et marées et malgré les preuves cumulées, il martèle, tout comme son confrère Daniel Floret président du CTV (comité technique des vaccinations), que l’aluminium ou le squalène adsorbants des vaccins ne sont pas toxiques, que le vaccin hépatite B n’a pas d’incidence avec les SEP (sclérose en plaques), les SLA (sclérose latérale amyotrophique)et autres neuropathies ou le diabète insulino-dépendant démontré en Italie et en Nlle-Zélande.
D’après lui, il n’existe aucune raison de remettre en cause le protocole vaccinal actuel car les effets secondaires (décès compris) sortent de l’imagination, avec un déni total inacceptable laissant pour compte toutes les victimes post-vaccinales, et passible du pénal pour mensonges flagrants sur les données sanitaires si notre justice fonctionnait de façon démocratique qu’on serait en droit d’attendre dans le pays des droits de l’homme. Il va jusqu’à annoncer la présence maximale de 0,85mg d’aluminium dans les vaccins alors que l’Infanrix Hexavalent, passage forcé actuel avec les ruptures de stocks organisées, en contient 1,27mg et fait une assimilation de seuil limite de tolérance entre l’aluminium alimentaire et ses nanoparticules injectées dans les vaccins, deux notions bien différentes.
Revenir au phosphate de calcium comme excipient naturel est pour lui une non possibilité, avec des résultats inefficaces, alors que les vaccins sans aluminium DTP Pasteur et DTP Mérieux ont été utilisés sans problèmes respectivement de 1977 à 2001 et de 1961 à 2008. Ils répondaient à la loi d’obligation en France, quasi unique aujourd’hui en Europe Occidentale, mais ont disparu pour insuffisance de lucre.
Bref, la transparence tant attendue n’est pas pour demain, ni l’abolition des conflits d’intérêts qui gangrènent la politique polyvaccinale démente actuelle, notamment chez les nourrissons.
Pour rétablir une certaine vérité, voici quelques éléments de pharmacovigilance issus du dernier rapport national de 518 pages de l’Agence Italienne du Médicament AIFA. Ce service est classé par l’OMS le meilleur d’Europe en terme de qualité des signalements avec 842,4 cas d’effets secondaires par million d’habitants en 2014, en croissance exponentielle, puisqu’ils n’étaient que 98 à 165 cas/an sur la période 2001-2007.
Ainsi en 2014, il a été enregistré 56.499 effets secondaires dus aux médicaments dont 32% graves, avec 1,69% décès – 1,22% invalidités graves ou permanentes – 4,91% périls de vie – 58,25% hospitalisations ou prolongements d’hospitalisations – 33,92% autres conditions cliniquement observées. Ces signalements ont été relevés pour 46% par les médecins hospitaliers, pour 18% par les pharmaciens, pour 14% par les spécialistes mais seulement pour 7% par les médecins généralistes.
La principale cause vient des antinéoplasiques avec 9.331 cas, suivis par les vaccins avec 8.182 cas, puis les anti-infectieux avec 7.380 cas, les médicaments du SNC avec 7.003 cas, les dérivés sanguins avec 6.463 cas et les médicaments cardio-vasculaires avec 4.415 cas….
Parmi les 11 principales causes d’augmentation de signalements en 2014 par rapport à 2013, relevons les vaccins avec :
- 2.184 cas avec le vaccin ROR (soit + 299%) – dont autisme et maladie de Crohn confirmés par la jurisprudence italienne mais aussi le CDC américain –
- 1.585 cas avec le vaccin vivant de la varicelle (soit + 569%),
- 1.214 cas avec l’association des 2 (soit + 293%).
Ces constatations ont été possibles grâce aux nouveaux protocoles de pharmacovigilance vaccinale récemment mis en place par les autorités sanitaires. Qu’attendons-nous pour en faire autant ? Ainsi ces déclarations d’effets secondaires ont augmenté de 129% sur 2013/2014 pour les vaccins, alors qu’elles n’ont été que de 16% pour les autres médicaments. Notons qu’un grand nombre de signalements vient de la province autonome de Bolzano limitrophe de l’Autriche, tous reliés à l’administration de vaccins. Il est vrai que la justice indépendante italienne a été le moteur de cette réforme en profondeur, en condamnant lourdement ces dernières années l’Etat Italien dans toutes les procédures des victimes post-vaccinales, d’où la levée progressive de l’obligation vaccinale depuis le 1.1.2008, déjà 10 régions sur les 20, représentant les 2/3 du territoire.
Ces actions en justice sont d’ailleurs contestées par l’Académie de Médecine de Paris alors que la majorité des affaires sanitaires se termine en France par des relaxes, des non-lieux ou des classements sans suite en raison aussi de l’inexistence d’experts indépendants appelés auprès des pôles de santé judiciaires très largement sous-équipés en personnels et moyens d’investigations. L’omerta française fait qu’il n’existe pas de victimes des vaccins. Tout comme l’affaire du Vioxx ayant entraîné plus de 30.000 morts aux USA parmi les 20 millions d’utilisateurs ; en France, avec 2 millions de personnes traitées, il ne s’est rien passé !…
En cause, les enjeux financiers des multinationales pharmaceutiques qui ont toujours été prioritaires sur la Santé Publique. A l’instar de l’Europe, l’obligation vaccinale n’a plus lieu d’être en France, et une surveillance rapprochée des conséquences vaccinales doit être mise en place avec une prescription plus responsable, dans l’intérêt sanitaire de la population et de l’équilibre financier des organismes sociaux.
Serge RADER, pharmacien lanceur d’alerte
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