Sous la Botte Covido-Fasciste

Opposé à l’individualisme et repoussant l’idéologie démocratique au nom de la masse incarnée dans un chef providentiel, le covido-fascisme embrigade les groupes sociaux (médecins, milices, bourgeois hypocondriaques) et justifie la violence d’État menée contre les opposants assimilés à des ennemis intérieurs, l’unité de la nation devant dépasser et résoudre les antagonismes des classes sociales dans un Santé Suprême.

Dans le domaine économique, l’état conduit une politique d’endettement massif mais maintient le système économique et les activités professionnelles.

En même temps, le covido-fascisme rejette la notion d’égalité au nom d’un ordre hiérarchique naturel : il définit un « homme nouveau vacciné », un idéal de pureté sanitaire qui nourrit en particulier l’exclusion des personnes atteintes d’esprit critique, et exalte les corps hautement dosés ainsi que les vertus de l’ignorance, de la corruption et de la ségrégation.

Avatar de la gouvernementalité.

Voilà, en quelques modifications de la définition de « fascisme » sur Wikipédia (1), ce que je proposerais comme définition de ce qui déferle actuellement, vague après vague, sur les ruines de la civilisation issue des Lumières, et la transforme en magma débilo-hystérique au bénéfice des puissantes institutions et corporations, celles-là dont les grands actionnaires et cadres supérieurs tirent les ficelles de ce que nous appelons encore « le politique ».

Cette situation n’a, en soi, rien de nouveau et ce blog parle depuis longtemps de corruption, d’Etat profond et de société de contrôle dont la progression est analysée depuis des décennies. La gouvernance par des « experts » au profit d’objectifs néolibéraux relègue la démocratie au rang de folklore, ce que Michel Foucault nommait la « gouvernementalité », sujet d’un bon article cette semaine dans le revue Esprit, dont je cite ce passage :

Lorsque les personnes au pouvoir pensent inutile – ou sont incapables – d’entendre les citoyens, lorsque les représentations des uns et des autres diffèrent au point de juxtaposer deux mondes, alors le glissement de la gouvernementalité vers l’autoritarisme est inéluctable. Michaël Fœssel souligne ainsi le lien entre avancées néolibérales et société sécuritaire : l’appel à la vigilance qui renforce le « sécuritarisme » n’est que l’aboutissement de cette gouvernementalité qui « décentralise » l’optimum d’efficacité économique en s’appuyant sur les comportements de chacun6.

C’est aussi le gouvernement des experts, censé contrebalancer les jeux politiques, qui éloigne la gouvernementalité de la démocratie. Il est fascinant de voir combien l’opinion des « experts » suit les mêmes mécanismes que ceux de l’opinion tout court. Toute pensée déviante réclame, pour être soutenue, une dose de mégalomanie et d’obsessionnalité qui renforce le caractère polémique de son auteur et la rend facile à disqualifier. La démocratie participative, s’appuyant pour éclairer le citoyen sur des experts – forcément bien choisis –, ressemble alors au « dernier raffinement de la tyrannie ».

https://esprit.presse.fr/article/jean-paul-nicolai/gouvernementalites-43632?fbclid=IwAR3nFMeoulaCSdLa6uToaBbFU3BH9EDmjOW2KpNc63vYXz_M3Jy1WWgfYZE

Macron, archétype du genre.

Emmanuel Macron, en ce sens, est une forme d’archétype : un pervers narcissique placé là par ses puissants amis, un « homme providentiel » se prenant pour un dieu avec, à ses pieds, un ensemble d’institutions ineptes et corrompues, se disant voué à une mission mystique (2) impliquant la destruction de l’ordre ancien au profit d’un ordre nouveau basé sur la surveillance et la soumission (3). Un ordre fondé, également, sur la ségrégation entre les « utiles » et « ceux qui ne sont rien » ou son sens équivalent actuel, entre les vaccinés et les non vaccinés.

Surveillance et soumission imposées au nom de valeurs managériales déclarées supérieures à tout ce qui préexiste, autrement dit les valeurs de la gestion de bétail appliqués à l’Humanité : santé sous la forme d’addiction obligatoire aux produits de Big Pharma, sécurité sous la forme du marquage et de la violence d’Etat « qui nous protège », le tout emballé au sein d’un grand narratif tel celui du « grand reset » de Klaus Schwab (4) où des experts bienveillants prendront soin de nous.

Connexion chinoise et fond nazi.

Le Covid fut, et reste, le grand catalyseur de cette transformation, dont la Chine est en fait le modèle fondamental. Une Chine à l’origine de la pandémie (5), mais érigée par les covido-fascistes en modèle de réactivité et d’efficacité. Exactement les mêmes compliments envieux que faisaient les collabos vichystes sous l’emprise nazie. L’incarcération pour vingt ans de Tony Chung, le jeune leader du mouvement pro-démocratie de Hong Kong, ne fera sourciller aucun covido-fasciste.

Des covido-fascistes apparus un peu partout tels des champignons toxiques, pénétrant les esprits malgré les boucliers que l’Histoire, nous disait-on, avait permis de placer entre nous et la barbarie. La France fut la première à réintroduire l’Ausweis en accompagnement des confinements, lâchant ses milices sur les routes et les chemins à la poursuite de « résistants », comme au bon vieux temps.

Le système de crédit social chinois est le modèle sur lequel se base le tracing, le pass sanitaire et son infâme QR code, objet d’addiction des ségrégationnistes. QR code devenu l’avatar numérique des petits triangles de couleur qui ornaient les habits rayés des prisonniers des camps nazis, et dont dépendait le degré d’humiliation et de violence qu’on pouvait leur imposer.

La construction de l’ennemi intérieur.

Aujourd’hui, c’est l’Autriche qui réintroduit l’incarcération des sous-hommes sous les applaudissement des ségrégationnistes, ces collabos de l’ordre sanitaire nourris de propagande et d’arrogance justifiée par leur « évidente » supériorité intellectuelle et morale. Une situation qu’un professeur de médecine allemand, Günter Kampf, dénonce dans une lettre publiée par le Lancet, journal médical de référence, et qui se termine ainsi :

Les personnes vaccinées présentent un risque plus faible de maladie grave, mais elles constituent toujours une partie importante de la pandémie. Il est donc faux et dangereux de parler d’une pandémie de personnes non vaccinées. Historiquement, les États-Unis et l’Allemagne ont engendré des expériences négatives en stigmatisant des parties de la population en raison de leur couleur de peau ou de leur religion. J’appelle les hauts fonctionnaires et les scientifiques à cesser de stigmatiser de manière inappropriée les personnes non vaccinées, parmi lesquelles se trouvent nos patients, nos collègues et d’autres concitoyens, et à faire des efforts supplémentaires pour rassembler la société.

https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)02243-1/fulltext ?fbclid=IwAR2ZhySTpUgOdLWTwqLgomuaMJvAP9A2TMqOGJCuTbZLO0WykYknGTeL1Fs

Reste que la réalité pose toujours problème au narratif covido-fasciste, et elle surgit ici et là comme par exemple la destruction du mythe de l’engorgement des hôpitaux par les non vaccinés :

Gérald Kierzek : « L’hôpital est sur le point de craquer, et ce n’est pas à cause du Covid ! »

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/gerald-kierzek-l-hopital-est-sur-le-point-de-craquer-et-ce-n-est-pas-a-cause-du-covid-20211123?fbclid=IwAR1yzHpIMzReQnZO6dlFvN76EY1VnVCcKCn1bxEjzZANET3_jny3_QXw6oc

Une éclosion flamboyante mais temporaire ?

Le covido-fascisme s’installe mondialement, mais non sans heurts. Des manifestations anti-pass pacifiques françaises aux violences urbaines néerlandaises, pays pourtant associé à une certaine retenue, à la quasi-insurrection de la Guadeloupe, le covido-fascisme passera par la force et la corruption. La force contre les éléments du peuple qui n’en veulent pas, la corruption pour retourner contre ces mêmes éléments les institutions, comme le système médical, censées être à leur service.

Autre obstacle, la faillite en cours du narratif fondamental basé sur une promesse de retour à la vie normale contre la soumission au Santé Suprême. Même certains médias et scientifiques de plateau, tel Martin Blachier, reconnaissent, aujourd’hui, que le Saint Vaccin ne protège que moyennement de la maladie elle-même, et plutôt mal de la contagion, ce qui rend totalement illusoire tout espoir « d’immunité collective » acquise par la vaccination.

Pire encore, cette faillite s’illustre actuellement par la « cinquième vague » touchant les vaccinés comme les non vaccinés. Les covido-fascistes brandissent frénétiquement leurs pass sanitaires tels des certificats de bons à rien et certains, genre Klaus Barbier et autres hystériques de plateau, vont jusqu’à parler de rafles et de camps de concentration pour non vaccinés, comme s’ils cherchaient quelques sacrifices à offrir à Jupiter.

En Allemagne, la propagande anxiogène passe un nouveau cap, mais on y sent surtout un vent de panique :

« »Vraisemblablement à la fin de l’hiver chacun sera vacciné, guéri ou mort » en raison de la propagation du variant Delta « très, très contagieux », a jugé le ministre, appelant une nouvelle fois les Allemands à se faire vacciner « urgemment » face à une explosion des cas de coronavirus ces dernières semaines. »

https://www.bfmtv.com/international/covid-les-allemands-seront-vaccines-gueris-ou-morts-a-la-fin-de-l-hiver-d-apres-le-ministre-de-la-sante_AD-202111220173.html?s=09&fbclid=IwAR00BtxcTxQLoyRZ1xKXODkpVLVqLOJXo_9rE-fPJ-jy_91X_cW9vKTQxXo

Pourtant, si on compare le rapport entre nombre de cas et nombre de décès avec la vague de novembre 2020, on a aujourd’hui quatre fois moins de décès pour plus de deux fois plus de cas. C’est plutôt une bonne nouvelle pour l’Allemagne, mais non, il faut foutre la trouille afin de justifier l’avancée du covido-fascisme.

Aux Pays-Bas, l’annonce de mesures « sanitaires » restrictives a conduit à des émeutes sérieuses dans plusieurs villes, avec tirs de police à balles réelles sur la foule. Le régime covido-fasciste dénonce des hordes d’imbéciles et de casseurs, mais il ne fait que récolter la monnaie de sa pièce :

« Le président d’un syndicat de police exprime même une certaine compréhension pour la colère qui explose : « Imaginez être un jeune qui n’a pas le droit de faire quoi que ce soit, qui ne trouve pas de logement. Et surtout, il devrait faire confiance au gouvernement », s’indigne Gerrit van de Kamp dans le Volkskrant. Le syndicaliste accuse le monde politique de ne pas voir le mal-être social : « Tout est considéré uniquement sous l’angle des soins de santé. Le Covid est en train de devenir une maladie chronique, je pense que c’est clair. Cela fait des années que je mets en garde contre cette autre maladie à laquelle nous sommes confrontés maintenant. La colère de la société devient incontrôlable. » »

https://www.rtbf.be/info/monde/detail_pourquoi-cette-orgie-de-violence-aux-pays-bas-une-pandemie-de-frustrations-selon-des-experts?id=10883585&utm_source=rtbfinfo&utm_campaign=social_share&utm_medium=fb_share&fbclid=IwAR22LaQXqcZclpdH4P89pY90NbKj3Ue5_ltN93PPrU2WC7kqcMXq6nQaVd4

Une recherche scientifique toujours en cours.

Le fait est que la version Delta du Sars-CoV-2 est très complexe, très efficace, et que les dangers potentiels de la fameuse protéine Spike sont un objectif de recherche scientifique. Censée être parfaitement sans danger sous sa forme vaccinale, et sans effets secondaires importants du fait de sa supposée disparition rapide des corps des vaccinés, la réalité biologique rattrape désormais le narratif marketing.

Cet article ne se penche pas sur la question des effets secondaires, question complexe s’il en est, mais la science des journaux scientifiques reconnait l’existence d’effets imprévus, notamment sur le cœur. Une étude de risque cardio-vasculaire (ACS) par la méthode PULS, sur des gens avant et après les deux doses de vaccin Covid mARN, est publiée par le journal de la American Heart Association et dit notamment ceci :

« Ces changements ont entraîné une augmentation du score PULS de 11% à 25% du risque de ACS à 5 ans. Nous concluons que les vacs à ARNm augmentent considérablement l’inflammation de l’endothélium et l’infiltration des cellules T dans le muscle cardiaque et peuvent expliquer les observations de thrombose accrue, de cardiomyopathie et d’autres événements vasculaires après la vaccination. »

https://www.ahajournals.org/doi/10.1161/circ.144.suppl_1.10712?fbclid=IwAR0aOskwAvFyjnKTeAqRaSoP3OfZc2HB6VXRU-9nLWeRuFEiMX8bW7t9Wt4

Les autorités de santé interdisent désormais l’usage du vaccin Moderna pour les moins de 30 ans, recommandent d’éviter de faire du sport juste après la vaccination, et les forces de l’argent qui poussent à la vaccination générale des très jeunes, ou à l’obligation vaccinale généralisée, se heurtent à pas mal de scientifiques reconnus qui préfèrent temporiser, tel l’épidémiologiqte belge Yves Coppieters :

« L’épidémiologiste Yves Coppieters (ULB) se dit contre l’obligation vaccinale pour la population. « Lorsqu’un vaccin est obligatoire, il faut que son innocuité soit nulle », explique l’expert, qui n’est pas convaincu par certaines méthodes proposées actuellement.(…) Pour l’instant, il y a des effets secondaires, certes rares, mais il y en a. Jusqu’où peut-on se permettre des effets secondaires de médicaments ou de vaccins… ? Il s’agit aussi d’une question éthique. (…)

https://www.levif.be/actualite/belgique/yves-coppieters-les-vaccins-actuels-ne-permettent-pas-d-envisager-une-obligation/article-normal-1491479.html?fbclid=IwAR2G5YRucLsvMvR_h5HJdhNKR4Pr_WY3N0-EzzlMKs095JnLX47U2SqlX7A

Certains phénomènes, tel le ADE (6) ou l’effet du Spike sur la capacité de réparation de l’ADN, sont à l’étude et, dans un système rationnel, le calcul bénéfice-risque imposerait de réserver la vaccination à ceux et celles pour lesquelles il est effectivement démontré. La peur et le fric en décident autrement

Une transition, mais vers quoi ? .

Le covido-fascisme est sans doute une forme de régime de transition, facilité par la pandémie et la corruption, et servant un opportunisme selon la bonne vieille stratégie du choc. Une bulle d’essai, pour voir jusqu’où on peut manipuler les masses par la peur, leur faire faire n’importe quoi comme porter un masque chirurgical en plein air, et les scinder en groupes antagonistes où les uns sont tenus responsables des maux des autres.

Une transition, mais vers quoi, et dans quelle mesure le succès de cette expérience sera resservi, demain, au nom de la transition énergétique (7), du terrorisme ou de n’importe quelle « guerre » inventée pour justifier tout et n’importe quoi ? Dans un monde où l’ignorance et la soumission sont érigées en vertus, tout redevient possible.

 

Liens et sources :

1) https://fr.wikipedia.org/wiki/Fascisme

(2) https://zerhubarbeblog.net/2021/10/28/macron-et-la-marque-de-la-bete/

(3) https://zerhubarbeblog.net/2020/01/20/nsa-gafam-et-le-capitalisme-de-surveillance/

(4) https://zerhubarbeblog.net/2020/12/04/de-quoi-the-great-reset-est-il-le-nom/

(5) https://zerhubarbeblog.net/2020/05/23/les-origines-troubles-du-sars-cov-2-le-virus-du-covid-19/

(6) https://zerhubarbeblog.net/2021/11/20/sars-cov-2-ade-et-3eme-dose-un-melange-explosif/

(7) https://zerhubarbeblog.net/2021/11/16/des-copains-dabord-au-radeau-des-meduses/

 

Source : agoravox

Source : Sous la Botte Covido-Fasciste – PLANETES360

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