Il y a un an et demi, à l’été 2019, le ministre François de Rugy était l’objet d’une véritable chasse en meute pour quelques dîners homardeux bien arrosés à l’hôtel de Lassay, notamment par un Mouton Rothschild 2004, un flacon sympa coté 381 euros mais vendu 600 dans le commerce.
Le souper fin entre amis de la République est une tradition bien française qui d’habitude reste entre initiés. Mais une affaire de vengeance amoureuse viendra renverser la table et la vaisselle de marque (porcelaine de Limoges) : en 2018 Séverine Servat, l’épouse de François de Rugy, attaque en justice Émilie Frèche, la compagne de Jérôme Guedj, sachant que Guedj est l’ex-mari de Servat. Dans son dernier mauvais livre, la très sioniste Frèche présentait sa rivale comme une vilaine harpie.
Ce petit règlement de comptes entre amis plus ou moins socialistes (Guedj a été président du Conseil général et député PS de l’Essonne) n’est rien face au torrent de boue qui déferle aujourd’hui sur la gauche caviar. Avec l’affaire Duhamel (Olivier, pas Alain, le serveur de soupe de tous les pouvoirs depuis près de 60 ans), c’est tout le groupe qui a dominé culturellement et politiquement la France pendant près de 20 ans (1981-2002) qui se retrouve dans la mouise.
Dans son livre La Familia grande, à paraître jeudi 7 janvier aux éditions du Seuil, l’avocate Camille Kouchner, 45 ans, s’adresse au célèbre politiste Olivier Duhamel, le beau-père auprès duquel elle a grandi avec ses deux frères, dans les années 1980-1990, quand il était le mari de leur mère, Évelyne Pisier (1941-2017). Camille Kouchner – née, comme ses frères, du premier mariage d’Évelyne Pisier avec l’ancien ministre Bernard Kouchner – accuse Olivier Duhamel d’avoir abusé à plusieurs reprises du plus jeune des garçons, alors âgé de 13-14 ans, son frère jumeau. Selon l’autrice, ces violences sexuelles ont, par la suite, été portées à la connaissance d’Évelyne Pisier et d’une partie de l’entourage familial, mais le silence a prévalu jusqu’à aujourd’hui. Nous publions ici quelques extraits de son livre. (Le Monde du 4 janvier 2021)
Certes, l’affaire Duhamel ne concerne que deux familles, mais trois jours à peine après l’article explosif d’Ariane Chemin (du Monde), l’ancien ministre de la Justice de Jospin Élisabeth Guigou, celle qui avait remisé dans un tiroir le fameux CD-Rom pédophile et qui est aujourd’hui étrangement reconvertie dans la protection de l’enfance victime d’inceste – sérieusement, qui fait les castings ? –, est déjà dans le dur.
Pourquoi Guigou se justifie-t-elle ? Parce qu’elle ne pouvait pas, selon les dires, ne pas savoir. Dans l’entourage des Kouchner-Duhamel, tout le monde savait qu’Olivier Duhamel, le constitutionnaliste qui avait été choisi pour soutenir le « oui » en mai 2005, lors du référendum pour la constitution européenne, avait agressé sexuellement le frère jumeau de Camille Kouchner, la fille de son père Bernard.
On nage là en pleine gauche caviar soixante-huitarde, avec enfants et adultes à poil dans la maison de vacances, liberté sexuelle, tout le monde qui se sert sous les yeux de tout le monde, bref, un Coral mais en famille élargie, un Coral sans les meurtres. Mais avec les meurtrissures du viol, puisque le célèbre beau-père a, selon la Camille Kouchner, violé son frère jumeau âgé de 13 ans à l’époque et ce, pendant deux ans.
Dans le secret d’une chambre se produit l’innommable. « Deux ou trois » années durant, le beau-père ira s’attarder le soir chez le jumeau de Camille. Ces jours-là, comme si de rien n’était, il s’arrête ensuite papoter dans la chambre de sa jumelle. Une visite dans « la chambre-péage », qu’elle vit comme une vraie prise d’otage. « Par sa tendresse et notre intimité, par la confiance que j’avais en lui, tout doucement, sans violence, en moi, [il] enracinait le mal. » (Extrait de l’article d’Ariane Chemin)
- Camille Kouchner
Le beau-père incestueux ne montrera plus son agressivité sur les plateaux télé et les studios radio où il fustigeait la droite nationale et tous les fachos anti-européens. La morale, chez les gauchistes de la haute, n’est pas la même qu’en bas : elle est curieusement beaucoup plus basse. Les éditorialistes de la presse de soumission, dans une tentative désespérée de sauver la face de la grande bourgeoisie parasite, ont beau dire que l’inceste traverse toutes les couches sociales, il n’en demeure pas moins que chez les princes de l’impunité, les au-dessus-des-lois, on lâche ses perversions sans vergogne, sans même se cacher : toute la socio-culture de gauche était au courant, soit des centaines de personnes.
Parties de Scrabble et de poker, débats de haute voltige autour de clopes et de rosé, slows incandescents sur la terrasse avant de plonger à minuit dans la piscine… La Familia grande, titre du livre, pourrait être celui d’une comédie espagnole tendre et colorée, adultes et enfants joyeusement mélangés. Happé par le sens aigu du détail et les anecdotes (souvent cruelles) de l’autrice, le lecteur ne prête pas immédiatement attention aux signaux faibles. Par exemple, ces photos des « culs et [des] seins » de Camille ou de femmes plus âgées prises par l’hôte des lieux et accrochées aux murs.
On ne va pas revenir sur les détails – forcément sordides – de l’affaire, elle est aujourd’hui partout, il suffit de se baisser pour savoir ce qu’il s’est passé, selon les écrits de Camille Kouchner repris par Ariane Chemin. Ce qui nous intéresse, dans les trois articles du Monde, c’est pourquoi un tel déballage aujourd’hui, pourquoi avoir jeté une grenade au milieu des vieilles carnes de la gauche caviar, si écœurante moralement soit-elle.
Les forces en présence font effectivement penser à un Dallas à la française : dans la famille Pisier, la première femme de Bernard Kouchner, Évelyne, mère de Camille, est morte en ayant gardé le lourd secret familial pour protéger son deuxième mari, à savoir Olivier Duhamel. Les parents d’Évelyne sont tous les deux suicidés, ce qui explique l’alcoolisme qui a détruit Évelyne. La sœur d’Évelyne, plus connue, l’actrice Marie-France Pisier [1], est morte noyée dans une piscine, suicide ou accident, on ne sait pas. Voici ce qu’écrit Gala :
« Une seule personne a tenté de briser l’omerta. Il s’agit de Marie-France Pisier, la sœur d’Évelyne Pisier, mère de Camille Kouchner, qui a épousé Olivier Duhamel en secondes noces. En 2008, Camille Kouchner et son jumeau décident d’alerter leur mère sur le comportement abusif de leur beau-père. Évelyne Pisier se réfugie alors chez sa sœur, Marie-France Pisier, et choisit de se taire, pour protéger son mari. Une situation qui provoque l’ire de sa sœur.
- Marie-France et Évelyne Pisier
“Dès qu’elle a su pour Olivier, Marie-France a parlé à tout le monde. Elle voulait lui faire la peau”, a fait savoir Camille Kouchner au Monde. Beaucoup ont vent du drame, mais personne ne parle. La relation entre les deux sœurs s’envenime. “Ma mère était très choquée que sa sœur ne protège pas d’abord ses enfants et que personne ne réagisse,” a souligné de son côté, la fille de Marie-France Pisier, Iris Funck-Brentano.
Trois ans plus tard, en 2011, Marie-France Pisier sera retrouvée noyée au fond de la piscine de sa villa de Saint-Cyr-sur-Mer dans le Var. “On a compris qu’Evelyne pensait que Marie-France s’était plutôt suicidée”, a confié Camille Kouchner. Une disparition tragique qui ne poussera pas pour autant Évelyne Pisier à révéler au grand jour le lourd secret familial. »
« Bernard hurlait, il nous terrorisait »
Bernard Kouchner, remarié avec la sèche Christine Ockrent, qui ne semblait pas très aimante envers les enfants Kouchner-Pisier, aurait négligé son rôle de père – protecteur – entre tous ses voyages médiatisés dans les pays où la CIA voulait mettre les pieds.
« Dans La Familia grande, Camille Kouchner revient donc sur son enfance passée au côté d’Olivier Duhamel. À l’époque, comme le relatent nos confrères du Parisien mardi 5 janvier, le politologue a su “combler un certain vide créé par l’activité d’un Bernard Kouchner très occupé”. En effet, quand les agressions sexuelles commencent, le père des jumeaux vient tout juste d’être nommé secrétaire d’État chargé de l’Insertion sociale au sein du gouvernement de Michel Rocard.
Et les rares moments qu’il passait avec ses enfants ne se déroulaient pas toujours au mieux : “Bernard hurlait. Il nous terrorisait, nous reprochait le malheur du monde”, se souvient Camille Kouchner dans son ouvrage. Pendant l’enfance, elle vivait avec ses deux frères chez leur mère Évelyne Pisier. Rongée par le suicide de ses deux parents, celle-ci a sombré dans l’alcool et n’en est jamais ressortie.Quand Bernard Kouchner recevait ses enfants chez lui, il s’arrangeait pour les mettre au lit de bonne heure. Pour avoir la paix, il leur aurait même administré des somnifères, rapporte Le Parisien. Et du côté de leur belle-mère, Christine Ockrent, ce n’était pas vraiment mieux. La journaliste s’est avérée peu affectueuse : “Tes enfants font trop de bruit, dis-leur de rire moins fort”, aurait-elle eu l’habitude de lancer à son époux, quand Camille, “Victor” et Julien séjournaient chez eux. Un portrait peu flatteur, auquel Bernard Kouchner et Christine Ockrent n’ont pas encore réagi. » (Femme actuelle)
Bernard Kouchner, c’est l’enquêteur Pierre Péan, mort aujourd’hui, qui en parle le mieux dans un livre meurtrier qui a fait sortir le french doctor américanophile de ses gonds.
La gauche caviardée
Olivier Duhamel, âgé de 70 ans, sur lequel vient d’ouvrir une enquête pour « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur un mineur de 15 ans et viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité », risque de connaître la prison ; Bernard Kouchner, critiqué de partout pour son mélange entre argent et humanitaire, a dépassé les 81 ans ; Ockrent, après le scandale de ses embauches à prix d’or sur les chaînes et radios publiques (750 000 euros par an chez RFI en y mettant les pieds quelques heures par mois), a disparu des radars à 76 ans après une carrière et des poches bien remplies…
Ce désintérêt apparent pour RFI est jugé d’autant plus scandaleux que la compagne de Bernard Kouchner, ancien ministre des Affaires étrangères, récemment révoqué par Nicolas Sarkozy, n’est pas avare de l’argent public. Selon des sources internes, elle reçoit en effet un salaire de 320.000 € net par an, auxquels s’ajoutent 120.000 € de frais forfaitaires, ainsi que l’usage d’une voiture de fonction (une Audi haut de gamme) avec chauffeur. Un salaire et des avantages qui lui sont accordés au titre de n° 2 de l’Audiovisuel extérieur français (AEF), une holding qui regroupe RFI, la chaîne d’information continue France 24 et la part française dans la chaîne francophone TV5 Monde. (France Soir, 14 février 2011)
Toutes ces « personnalités » magnifiées par les médias mainstream depuis 40 ans, médias où elles ne comptaient que des amis, des appuis et des renvois d’ascenseur (à défaut de renvois stomacaux), avaient l’âme dans la tombe depuis longtemps. Partout où elles sont passées, elles ont laissé des marques d’amertume, pour rester polis. On se souvient de la pétition pro-pédophile de 1977, qui associait deux futurs ministres socialistes dans le journal de gauche Libération…
Pour mémoire, voici liste des principaux signataires de la pétition qui appelait à la clémence de la justice pour les amateurs d’enfants : Jack Lang et Bernard Kouchner, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Louis Aragon, André Glucksmann, Gilles Deleuze, Roland Barthes, Francis Ponge et Guy Hocquenghem.
Le 7 janvier 2021, dans Envoyé spécial, on traque justement les pédophiles, mais pas les grands. La télévision ne peut pas s’attaquer à ses propres modèles…
Cette affaire de viols incestueux en milieu culturel dominant fait déborder les égouts d’une génération dorée, qui a eu le pouvoir mais qui l’a gardé bien au chaud pour elle-même et ses obligés. La démocratie, la gauche, le socialisme, n’étaient que des mots dans la bouche de ces imposteurs, des imposteurs survendus à un peuple crédule par des médias traîtres à leur cause.
Ces oligarques ont bouffé la laine sur le dos des Français, et se sont servis amplement dans tous les domaines, notamment sexuel, la loi ne pouvant les atteindre puisqu’ils étaient la loi. C’est pourquoi on retrouve dans cette caste un nombre impressionnant de pédophiles ou de pédocriminels, et aux postes les plus exposés, par exemple à la Justice ou dans sa hiérarchie. Sachant qu’on peut plus facilement tenir un ministre à « casier sexuel » qu’un ministre sans prise…
Notre République était déjà pourrissante – certains affirment depuis le début ! – et aujourd’hui, ceux qui l’ont incarnée font piètre figure. Toute la pyramide des stars de Mai 68 s’effondre, et on s’est demandé si ce n’était pas un coup bas nationaux-sionistes, qui ont objectivement intérêt à liquider la gauche socialo-sioniste par tous les moyens. Et comme on est dans une période d’accélération de l’Histoire, c’est le moment de se débarrasser, entre deux « attentats » sanitaires, de la vieille classe culturellement dominante, qui a en plus failli à tous les niveaux, afin d’installer une nouvelle dominance. Plus adaptée, plus efficace, plus dangereuse aussi, puisqu’on lui doit la version française du Great Reset.
Pour information, la plaignante Camille Kouchner est la compagne de Louis Dreyfus, le président du directoire du Monde. Ceci n’explique par forcément cela, dans une séquence (Me Too, Blance ton porc, Black Lives Matter) où tout le monde balance tout le monde au cœur de la petite élite politico-culturelle française. On retrouve cette délationite dans le dernier livre de Yann Moix ou, mieux, de Raphaël Enthoven, qui règle ses comptes avec son père, son ex et toute la smala bruni-BHListe. Orléans, le livre de Moix, entre autofiction et vengeance personnelle, a fait flop, Le Temps gagné, celui d’Enthoven junior (Raphaël, pas Aurélien), fera moins de bruit que celui de Camille Kouchner.
On attend la prochaine révélation qui associera des people de haut vol au viol barbare, au trafic d’enfants, à la pédocriminalité sataniste, à l’argent sale et aux services secrets. Celui-là devrait casser la baraque.
On nous dit dans l’oreillette qu’il existe déjà, mais qu’il n’est pas écrit, sauf dans plusieurs numéros de Faits & Documents : il s’agit de l’énorme affaire Epstein.
Le drapeau noir flotte sur Sciences Po
Une déflagration s’est abattue sur Sciences Po, lundi 4 janvier. Dans l’après-midi, le politologue Olivier Duhamel met fin à toutes ses fonctions, dont celle de président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), l’instance chargée de la gestion financière et des orientations stratégiques de l’institut d’études politiques parisien. (Le Monde)
Un pédophile s’exprime sur une chaîne de télévision
1986 : Guy Hocquenghem flingue les 68tards
Coluche ? « Canaille politicienne qui joue les apolitiques »,
Jean-Edern Hallier ? « Contestataire parce que nul ne veut plus t’acheter »,
André Glucksmann ? « Renégat affirmé du gauchisme passé à Marie-France Garaud »,
Libé ? « La Pravda des néo-bourgeois »,
Régis Debray ? « Maître es renégats »
Roland Castro ? « Suant et pétant le faux enthousiasme »,
BHL ? « Ex-gauchiste sans avoir été gauchiste »,
Bernard Kouchner ? « Médecin tiers-mondiste passé garde-chiourme des races inférieures »
Jack Lang ? « Amanda Lear de la culture »,
Yves Montand ? « Montand la joie »,
Patrice Chéreau ? « Andromaque de pissotière »,
Marin Karmitz ? « Passé de la séquestration de patrons au patronat sous séquestre »,
Hocquenghem s’en prend même à Fabius –« rompu dès son plus jeune âge à toutes les crapuleries », à qui il reconnaît au moins le mérite de ne pas faire partie du « club ouaté des renégats », puisqu’il n’a jamais été gauchiste. (Slate)