La crise au Cachemire et la guerre de l’information contre l’Inde

Le 5 août dernier, le gouvernement indien a publié un décret présidentiel abrogeant l’article 370 de la Constitution qui garantissait un statut spécial à la région contestée du Jammu et Cachemire, un territoire réclamé à la fois par l’Inde et le Pakistan.

 

Mais la couverture de la presse internationale de cette histoire a été presque toujours universellement hostile et orientée. Il est pratiquement impossible de trouver dans les reportages de la presse internationale, la version du gouvernement indien. La BBC, Al Jazeera, le New York Times et la CNN se sont tous joints au gouvernement pakistanais pour condamner « l’invasion » du Cachemire par l’Inde. Bien des commentateurs prédisent même que cette mesure pourrait déclencher une guerre nucléaire. Mais comment est-il possible qu’une superpuissance émergente puisse être complètement réduite au silence par la presse internationale ? Quels intérêts géopolitiques et idéologiques sont en jeu ?

 

L’opinion du gouvernement indien

Dans une vidéo postée en ligne, Harsh Vardhan Shringla, l’ambassadeur indien pour les États-Unis, a clarifié la position de son gouvernement. En 1947, la région du Jammu et Cachemire est devenue une partie de l’Union indienne. L’article 370 de la Constitution indienne était une mesure temporaire qui garantissait un statut spécial dans la région, facilitant ainsi son intégration dans l’Union indienne.

Sous la nouvelle réorganisation administrative, la région aura sa propre assemblée législative et un ministre en chef, et ses citoyens auront les mêmes droits que les autres Indiens. Par exemple, une législation récente protégeant les femmes de la violence conjugale s’appliquera aussi au Jammu et Cachemire.

La réorganisation administrative va aussi donner plus de pouvoir aux femmes : elles pourront désormais hériter de propriétés si elles se marient hors de la région et pourront pleinement participer à la vie politique locale. Le gouvernement indien espère transformer le Jammu et Cachemire en centre touristique majeur.

Avec ses temples et ses sanctuaires qui parsèment un paysage préservé, le Cachemire a toujours été le berceau de la culture hindoue ; il est à l’Inde ce que la Crimée est à la Russie : une partie intégrante et essentielle de la nation indienne.

Sous les nouveaux arrangements, les minorités désavantagées tels que les Gurjar et les Bakarwal, bénéficieront de la législation indienne sur la discrimination positive adoptée pour permettre de protéger et de promouvoir les droits des minorités ethniques.

Les récentes actions du gouvernement indien va grandement augmenter l’investissement et le développement industriel dans la région. Les dépenses du gouvernement précédent dans la région ont été gaspillées en politiques administratives venues du plus haut niveau ; cela n’a pas bénéficié aux travailleurs ordinaires. L’abrogation de l’article 370 devrait stimuler les petites et moyennes entreprises.

La Fédération indienne agricole (Indian Agricultural Federation) va acheter des pommes de la région ce qui va améliorer les existences de presque un million de paysans. Le gouvernement indien organise une conférence sur un investissement majeur en octobre. Le Premier ministre Narendra Modi a dit que la seule chose que l’article 370 a amené à la région du Jammu et Cachemire est le népotisme, le terrorisme, le sécessionniste et la corruption. C’est à peu près l’essentiel de ce qu’a dit l’ambassadeur indien pour les États-Unis. Appelons cela la position de l’avocat de la défense de l’Inde. Pour le moment, c’est tout ce que nous dirons à ce sujet. Maintenant, tournons nous du côté des accusations des médias internationaux et des ONG.

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via La crise au Cachemire et la guerre de l’information contre l’Inde – Egalite et Réconciliation

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