L’UPR re-publie son dossier sur la fiction du « couple franco-allemand »

Alors que M. Macron et sa majorité à l’Assemblée nationale s’apprêtent à jeter les bases d’un nouveau traité entre la France et l’Allemagne, l’UPR souhaite rappeler la vérité historique concernant le traité de l’Élysée de janvier 1963, présenté par les européistes, en ce mois de janvier 2018 à l’occasion des 55 ans de sa signature, comme l’acte fondateur d’un « couple franco-allemand » qui durerait encore aujourd’hui et qu’il faudrait même renforcer.

Dans un dossier publié le 20 janvier 2013 reposant sur des sources historiques incontestables, François Asselineau a montré que le traité de l’Élysée signé le 22 janvier 1963 a été vidé de sa substance par le Bundestag, qui devait le ratifier côté ouest-allemand, le 15 juin 1963, soit moins de six mois après sa signature. Le traité de l’Élysée fut en quelque sorte un traité mort-né.

En effet, les députés ouest-allemands avaient adjoint de façon unilatérale un « préambule interprétatif » au traité, revenant à dénaturer complètement ce dernier et à y inclure explicitement des objectifs que Charles de Gaulle en avait justement écartés, notamment :

o   l’« étroite association entre l’Europe et les États-Unis d’Amérique »,

o   l’« admission de la Grande Bretagne »,

o   la « défense commune dans le cadre de l’Alliance de l’Atlantique nord  »,

o   l’« abaissement des barrières douanières avec la Grande-Bretagne et les États-Unis d’Amérique, ainsi que d’autres États, dans le cadre du GATT »

En agissant ainsi, les députés ouest-allemands exauçaient les desiderata formulés par le président américain Kennedy qui, le 19 janvier 1963, trois jours avant la signature du traité de l’Élysée, avait convoqué l’ambassadeur de République fédérale d’Allemagne à Washington, M. Knappstein, pour lui faire part de son opposition au projet de Charles de Gaulle.

Washington avait en effet compris quel était l’objectif visé par le fondateur de la France Libre : l’éviction des États-Unis d’Amérique de leur influence sur la « construction européenne », en procédant à un découplage entre l’Allemagne de l’Ouest et les États-Unis.

L’ensemble du dossier très circonstancié publié par l’UPR il y a bientôt cinq ans permet de comprendre, de façon plus large, toute la fumisterie qui se cache derrière le prétendu « couple franco-allemand » dont les oreilles des Français sont rebattues depuis près de 55 ans.

En parlant, de façon lyrique et saugrenue, de « colloque intime avec l’Allemagne » lors de ses vœux pour 2018, M. Macron reprend cette fiction à son compte. De cette fiction il n’est, d’ailleurs, jamais question en Allemagne dont le premier partenaire géopolitique est et demeure, depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les États-Unis d’Amérique.

La totale indifférence avec laquelle les Allemands ont accueilli le discours mégalomane de M. Macron à la Sorbonne ainsi que ses vœux ultra-européistes pour 2018 n’a, d’ailleurs, échappé à aucun observateur lucide.

Alors que les Français vivent dans une atmosphère de fausses nouvelles – ou « fake news » – de plus en plus oppressante, et entretenue tant par les médias de masse que par le sommet de l’État, l’UPR tient à rappeler la vérité historique sur le traité de l’Élysée et sur le prétendu « couple franco-allemand ».

Equipe Presse UPR.

 

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via L’UPR re-publie son dossier sur la fiction du « couple franco-allemand » et demande à Macron de cesser de faire croire cette fiction aux Français. – Union Populaire Républicaine | UPR

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