L’ultra-provocation du gouvernement continue : le ministre Darmanin promet maintenant de « l’ultra-sévérité »…
Interrogé sur RTL ce lundi 7 janvier 2019, le ministre Gérald Darmanin a jeté à son tour une citerne entière d’huile sur le feu.
Commentant « l’acte 8 des Gilets jaunes » (manifestations du 5 janvier), il a indiqué que, « Face à l’ultra-violence, il faut désormais de l’ultra-sévérité et il faut que cela cesse ».
Cette déclaration de Darmanin est on ne peut plus ignoble lorsque l’on réalise que le gouvernement français use déjà d’une répression policière dont la violence sidère les observateurs – notamment étrangers – et provoque une liste impressionnante de victimes, handicapées à vie (cf. https://www.upr.fr/actualite/france/communique-de-presse/ ).
==> La photo ci-dessous, qui montre plusieurs des victimes éborgnées par des balles de LBD40 tirées à bout portant, ou dont les mains ont été arrachées par des grenades explosives GLI F4, est le plus affreux démenti sur l’origine des violences que l’on peut apporter à Darmanin et à sa clique d’apprentis dictateurs. (Source : https://desarmons.net/index.php/2019/01/04/recensement-provisoire-des-blesses-graves-des-manifestations-du-mois-de-decembre-2018/)
Sa nouvelle déclaration incendiaire intervient après celles de Macron sur la « foule haineuse », de Bruno Le Maire assurant que le quinquennat allait « maintenant entrer dans le dur » des réformes, de Benjamin Griveaux affirmant que « nous devons être encore plus radicaux dans nos méthodes » et de Le Maire encore, avertissant : « Il ne s’agit pas que le débat conduise à détricoter tout ce qui a été fait ».
À ce stade et avec ce nombre de déclarations provocatrices, il ne peut plus s’agir de simples « dérapages individuels » ou « erreurs de communication ». IL s’agit d’une volonté délibérée de Macron d’envenimer la situation de jour en jour.
Et c’est probablement cette volonté insensée de Macron de pousser le peuple à bout, et s’il le faut jusqu’à des événements meurtriers et à l’établissement d’une véritable dictature, qui explique le nombre impressionnant de départs de ministres et de conseillers depuis celui du ministre de l’intérieur en octobre dernier.
Désormais, les conseillers prennent la fuite de cette maison de fous qu’est devenue l’Élysée ( https://www.upr.fr/actualite/france/pendant-que-macron-et-son-gouvernement-foncent-dans-le-mur-et-que-lelysee-sombre-dans-une-ambiance-irrespirable-les-rats-quittent-le-navire/ ).
Tout cela sent de plus en plus mauvais. Les députés et sénateurs, et notamment ceux de l’opposition (Mélenchon, Ruffin, Corbières, Chassaigne, Jacob, Le Pen, Aliot, Dupont-Aignan, Lassalle, etc.), qui refusent de lancer la procédure de destitution portent une lourde responsabilité dans l’aggravation continuelle de la situation.
FA
07/01/2019
17h50