Un rapport accablant démonte la politique d’intégration britannique

Certains quartiers, ajoute-t-elle, sont tellement ségrégués que les enfants des écoles pensent que la population britannique est composée entre 50 % et 90 % de personnes asiatiques (indiennes et pakistanaises), à l’image de l’environnement où ils ont toujours vécu. Quant aux tentatives de l’Etat pour promouvoir l’intégration des « minorités ethniques », elles se limitent, selon Louise Casey, à quelques « saris, samoussa et steel-drums (percussions) en guise de bonnes intentions ».
Le constat est considéré avec d’autant plus de sérieux qu’il résulte d’une enquête de terrain d’une année entière, commandée par l’ancien premier ministre conservateur David Cameron. Au début de 2015, Dame Casey (elle a été anoblie en 2008) avait publié une enquête retentissante sur l’exploitation sexuelle d’adolescentes blanches de milieu défavorisé par un réseau de chauffeurs de taxi d’origine pakistanaise à Rotherham (nord-est de l’Angleterre). Elle avait dénoncé la complicité des élus locaux qui, en pleine connaissance de multiples faits de viol, avaient gardé le silence de crainte de perdre les voix des électeurs musulmans.

 

Cette fois, Louise Casey étend son constat à l’ensemble du pays. Elle pointe d’« inquiétants » faits nouveaux dans certains quartiers, où un haut degré d’isolement économique et social a favorisé des modes de vie « contraires aux valeurs britanniques et parfois à nos lois ». Dans près de 700 districts électoraux, plus de 40 % des habitants étaient des « Britanniques non-blancs », catégorie reconnue par les statistiques officielles. Cette proportion dépasse même 90 % dans 17 quartiers. Ainsi, certains quartiers de Bradford (nord de l’Angleterre) comptent 70 à 85 % de  musulmans.

via Un rapport accablant démonte la politique dâ•Žintégration britann – rapport_Casey.pdf

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