« Abject », « répugnant », « immonde » : ce sont hélas les mots qui nous viennent à la bouche quand on voit cet extrait d’un documentaire de France 5 sur la PMA et la GPA. Des enfants sont tout simplement manipulés pour vendre au grand public ce dérèglement majeur de notre société qui disloque, sous couvert d’amour et de respect de l’enfant, l’institution familiale, ce noyau fondateur de notre civilisation.
"Une famille c'est trois êtres vivants, un plus petit que les deux autres, qui s'aiment."
Il n’est pas question de fustiger les couples qui ne peuvent pas avoir d’enfant et qui rêvent d’une progéniture, ce n’est pas le débat. Mais la glissade du désir – souvent légitime – d’enfant vers la location de ventres et l’achat de bébés au tiers-monde (et bientôt chez nous, car les étudiantes d’une Grèce laminée par le néolibéralisme s’y mettent), et ce au profit de couples homosexuels dont la structure sexuelle même va bouleverser la structuration des enfants achetés, ça c’est la vraie question.
Alors quand on voit un petit bout de chou faire la promotion et de la PMA et de l’homosexualité, le tout couvert par le pseudo-pluralisme du service public audiovisuel, on a envie de hurler « pauvre gosse » !
Sur les réseaux sociaux, les deux tendances s’affrontent, et le débat n’est pas près de se calmer, vu l’importance civilisationnelle du sujet.
"Une famille c'est trois êtres vivants, un plus petit que les deux autres, qui s'aiment."
Dans ce domaine ultrasensible, les dérives sont évidemment aussi faciles à calculer que résoudre une équation du premier degré en maths : on peut d’ores et déjà prévoir des trafics d’enfants à grande échelle dont une partie sera captée ou détournée par des mafias pour nourrir un nombre croissant de pédocriminels. Qui va aller vérifier qu’un couple gay masculin avec deux bonnes situations ne va pas violer le bébé ? C’est arrivé, et cela arrivera encore.
Quant à ceux qui, comme Caroline Fourest, arguent que la violence parentale et le viol incestueux s’exercent en majorité dans les familles hétérosexuelles, ce qui est statistiquement vrai du simple fait que l’écrasante majorité des familles est fondée sur un couple hétérosexuel !, on lui rappelle qu’il sera d’autant plus facile à des pédophiles gays de violer l’enfant d’une autre. Et on ne parle même pas des « parents » qui se lasseront d’un bébé qui ne montrera pas les qualités qu’ils attendaient…
Car aujourd’hui, quand on n’est pas content d’un produit, on le renvoie au fabriquant. On peut même imaginer un service après-ventre qui permettra d’échanger son bébé « moyen » contre un bébé réputé supérieur, par exemple avec des informations sur le sperme du donneur. On voit bien le dingo Laurent Alexandre faire la promo de cet eugénisme new look.
Soleil vert
Les personnes sensibles ne sont pas tenues de voir le tri des poussins
Une fabrique de bébés considérés comme des poussins, avec des poussins à faire croître et des poussins à éliminer, se profile. Ceux qui se sont épouvantés devant l’eugénisme et le Lebensborn allemands des années 30-40 n’ont encore rien vu !
Lire l’article entier sur France Culture, qui fait partie du grand groupe de l’audiovisuel public, donc aux côtés de France 5, et dénonce dans ce sujet une « pouponnière nazie en France »…
Le manoir de Bois Larris, la pouponnière nazie en France
En 2014, la chaîne Paris Première nous racontait, en tremblant, ce qui va bientôt nous tomber dessus à grande échelle, sans le fantasme nazi…
Moralité : dénoncer l’eugénisme d’hier, c’est bien (quoiqu’un peut tard), mais dénoncer l’eugénisme d’aujourd’hui, c’est mieux !
Bonus : Vandel reçoit la réalisatrice du documentaire eugéniste gay
Nous dénonçons la propagande de France Télévisions – Blog du Collectif pour le Respect de la Personne
Le Collectif pour le Respect de la Personne dénonce encore une fois la propagande déployée par des chaînes de France Télévisions, qui utilisent l’argent public pour présenter, depuis des années, une image fausse de la pratique de maternité de substitution (dite aussi « gestation pour autrui », GPA).
Voici la plainte que nous avons envoyée au CSA :
Une émission qui donne la parole aux enfants nés par GPA et PMA a été rediffusée mardi dernier sur France 5, à une heure de grande écoute, à deux mois et demi d’une première diffusion le 17 mars 2020.
Notre collectif, le CoRP, s’interroge sur le matraquage dans le service public de reportages sur des situations orientées en faveur de pratiques que nous dénonçons sans relâche (il s’agit de la GPA, ici habilement associée à des pratiques de PMA qui relèvent d’une tout autre problématique). Cette émission, dont les fondements éthiques ne sont pas présentés (qui sont les enfants, les parents, comment et par quels canaux ont-ils été trouvés, et interviewés ??), est, à travers de jeunes enfants dont la pauvre parole est exploitée, rien moins qu’une émission de propagande scandaleuse qui cache la question fondamentale : celle de la violence faite aux femmes et leur exploitation à travers un marché mondialisé du corps.
Notre collectif désire avoir accès au même niveau d’exposition médiatique pour montrer les désastres de ces pratiques que nous dénonçons sans relâche, à partir de points de vue sociologiques, médicaux, juridiques, éthiques.
Nous rappelons que la maternité de substitution :
est interdite en France, par l’article 16-7 du Code civil : « Toute convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d’autrui est nulle »;
est un cumul de violences faites aux femmes, comme l’a montré l’Avis 126 du Comité consultatif national d’éthique (Avis adopté à l’unanimité).
La légalisation de cette pratique est basée sur l’exploitation des femmes, et conduit à un marché des enfants, dont certains sont abandonnés car non-conformes aux « intentions » des personnes qui ont payé pour qu’ils soient mis au monde.