«Sentiment d’expédition punitive» : la scène du Burger King de l’acte 3 des Gilets jaunes décryptée
Deux photographes couvrent la manifestation du 1er décembre 2018. Ils étaient à l’intérieur du Burger King.
Ils racontent : "Ça donnait un sentiment d’expédition punitive. Là, il se passe un truc qui n’est pas normal dans une démocratie." #ViolencesPolicières #EnvoyeSpecial pic.twitter.com/NRILQ0FPgy
— Envoyé spécial (@EnvoyeSpecial) June 11, 2020
Contrairement à ce qu’avaient affirmé les autorités à l’époque, les gilets jaunes molestés par des CRS dans le Burger King le 1er décembre 2018 n’étaient ni des “pilleurs” ni des “casseurs”, mais des manifestants venus fuir les gaz lacrymogènes. ⬇️pic.twitter.com/Er5KGLFdw1
— Tristan Waleckx (@tristanwaleckx) June 11, 2020
Plusieurs manifestants ont porté plainte contre les forces de l’ordre. L’enquête pour déterminer s’il y a eu des violence policières est toujours en cours. En novembre dernier, Le Monde révélait que la branche parisienne de l’IGPN avait diligenté en conclu une enquête préliminaire. Les auditions des deux gradés sur place (un commandant divisionnaire et un capitaine) n’avaient toutefois pas permis d’établir l’identité des fonctionnaires impliqués. Les deux officiers avaient assuré qu’ils ne parvenaient pas à identifier leurs hommes.
Pourtant selon le journal, sur les images de vidéosurveillance du restaurant, on distingue clairement les visages de certains policiers dont la visière du casque de maintien de l’ordre est relevée. Le quotidien du soir notait aussi qu’il avait eu accès à des «rapports confidentiels» qui documenteraient un emploi «injustifié» de la force, mais préciseraient également le contexte de «grande pression» dans laquelle les policiers devaient travailler ce jour-là.
via «Sentiment d’expédition punitive» : la scène du Burger King de l’acte 3 des Gilets jaunes décryptée — RT en français