Covid-19 : La revanche de l’hydroxychloroquine
Une étude belge sur l’hydroxychloroquine vient d’être publiée, sur 8 000 patients, et conclut que l’hydroxychloroquine réduit la mortalité de 30%, comme l’étude italienne évoquée dans notre article du 4 aout 2020.
Les résultats sont édifiants et il est surprenant que le Conseil Scientifique, le ministère de la Santé et les médias français n’en parlent pas plus.
L’hydroxychloroquine a montré une diminution de la mortalité due à la COVID-19, dans une proportion de patients similaire à celle observée dans l’étude italienne, selon une analyse nationale belge publiée aujourd’hui dans l’International Journal of Antimicrobial Agents.
L’étude est rétrospective et présente bien sûr plusieurs limites. Toutefois, associée à l’étude Iacoviello, elle commence à constituer un important noyau de données sur un grand nombre de patients.
Les effets de l’hydroxychloroquine sont bien sûr limités car, après des décennies de recherche sur le HIV/AIDS, l’utilisation d’un seul médicament ne peut être considérée comme une solution définitive pour une maladie causée par un virus à ARN. Des combinaisons de médicaments sont nécessaires.
À cet égard, une autre étude publiée aujourd’hui par la même revue a montré les effets additifs de l’azithromycine à une combinaison d’hydroxychloroquine et d’un inhibiteur de la protéase du HIV, confirmant ainsi les études de Raoult.
Les combinaisons de chloroquine et de l’inhibiteur de la protéase du HIV lopinavir/r sont recommandées par les directives chinoises pour le traitement COVID-19 mais ont été largement ignorées par les pays occidentaux, à l’exception de l’Italie, où cette association a d’abord été encouragée dans les directives de février dernier mais ensuite découragée par l’agence italienne de réglementation des médicaments pour des raisons assez mystérieuses. Le Dr. Savarino exprimera ses réflexions à ce sujet, alors qu’ils ont été d’abord recommandés dans les directives de février dernier, mais ensuite découragés par l’agence réglementaire italienne des médicaments (AIFA) pour des raisons qui restent inexpliquées à ce jour.
Auteur(s): Peter D’angelo pour FranceSoir
Source : France Soir