L’Académie de médecine alerte sur des lésions provoquées par les tests PCR

Les médias, aux ordres d’un gouvernement lui-même aux ordres du Big Pharma, font leur travail de propagande. Habituellement, ils distillent de la psychose. Mais pour lutter contre la peur instinctive du test PCR (douloureux, dangereux et peu utile), il faut être rassuriste.

Toujours à la mi-août août 2020, France Info fait semblant de lutter contre une fake news, tout en tombant dedans… Car un an plus tard, on apprend que le test avec écouvillon peut être dangereux.

– La Rédaction d’E&R –

 


L’épidémie de Covid a vu s’envoler le nombre de prélèvements « nasopharyngés », mais cette méthode n’est « pas sans risque », a averti jeudi l’Académie de médecine à quelques jours de l’arrivée en pharmacie des « autotests », qui ne nécessitent toutefois pas de prélever autant au fond des narines.

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Sur la seule semaine du 29 mars au 4 avril 2021, 3.835.000 résultats de tests PCR et antigéniques ont été validés. Face à « la multiplication et la répétition des prélèvements, parfois effectués dans des conditions inadaptées », l’Académie de médecine rappelle « les précautions à observer et les risques encourus ».

[…]

Car si la plupart sont bénins, « désagrément, douleur ou saignement, de graves complications commencent à être décrites dans la littérature médicale depuis quelques semaines, notamment des brèches de l’étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite », poursuit le collège scientifique, en citant plusieurs études récemment parues.

L’Académie préconise donc de réserver la réalisation de ces tests « aux professionnels de santé formés » et leur recommande de s’enquérir d’éventuels antécédents ORL avant d’y procéder. Elle préconise également de privilégier des prélèvements salivaires pour les enfants.

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Source : L’Académie de médecine alerte sur des lésions provoquées par les tests PCR – Egalite et Réconciliation

 


Les prélèvements nasopharyngés ne sont pas sans risque

Communiqué de l’Académie nationale de médecine

8 avril 2021

Le prélèvement nasopharyngé suivi de la détection du génome viral par RT-PCR est devenu la méthode de référence pour le diagnostic de l’infection par le SARS-CoV-2. L’écouvillonnage nasal est également nécessaire pour la réalisation d’un test antigénique. Devant la multiplication et la répétition des prélèvements, parfois effectués dans des conditions inadaptées, il importe de rappeler les précautions à observer et les risques encourus. Si certaines complications peuvent être considérées comme bénignes (désagrément, douleur ou saignement), de graves complications commencent à être décrites dans la littérature médicale depuis quelques semaines, notamment des brèches de l’étage antérieur de la base du crâne associées à un risque de méningite [1-3].

Afin de ne pas négliger le risque lésionnel induit par la banalisation des prélèvements nasopharyngés effectués massivement dans le contexte de la Covid-19, l’Académie nationale de médecine rappelle les bonnes pratiques à respecter :

  • s’enquérir, avant tout prélèvement, d’éventuels antécédents accidentels ou chirurgicaux de la sphère ORL pouvant modifier l’anatomie des cavités nasales et sinusales, notamment les interventions concernant la cloison, le cornet nasal inférieur et les sinus de la face [4] ;
  • ne pas placer la tête du patient en hyperextension lors du prélèvement, mais la maintenir en position naturelle, le menton parallèle au sol ;
  • introduire l’écouvillon en suivant horizontalement le plancher de la cavité nasale et ne le dévier en aucun cas vers le haut, en direction de la base du crâne.

De plus, l’Académie nationale de médecine recommande :

  • de réserver la pratique des prélèvements nasopharyngés aux professionnels de santé formés pour la réalisation de ce geste dans des conditions techniques rigoureuses ;
  • chez les enfants, de privilégier les prélèvements salivaires pour leur sécurité et leur acceptabilité ;
  • de mettre en garde les utilisateurs d’auto-tests, l’auto-prélèvement pouvant exposer à de faux négatifs lorsque l’écouvillonnage est trop timide et superficiel, mais pouvant aussi devenir dangereux lorsque l’écouvillonnage est trop profond et dirigé dans la mauvaise direction.
  1. Föh B et al. Complications of nasal and pharyngeal swabs – a relevant challenge of the COVID-19 pandemic? Eur Respir J 2020. dec 10 ; 2004004.
  2. Alberola-Amores FJ et al. Meningitis due to cerebrospinal fluid leak after nasal swab testing for COVID-19, Eur J Neurol. 2021 jan 21 ; 10.1111/ene.14736.
  3. Sullivan CB et al. Cerebrospinal Fluid Leak After Nasal Swab Testing for Coronavirus Disease 2019. JAMA Otolaryngol Head Neck Surg. 2020 dec 1 ; 146(12):1179-1181.
  4. Avis de l’Académie nationale de médecine – « Covid-19 : quels prélèvements pour quels tests ? », 17 février 2021

Source : Académie de Medecine

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