On note que cette augmentation n’est visible que pour les âges auxquels l’injection est recommandée : à partir de la tranche des 70-79 ans et toutes celles au-dessus.
Figure 6 : Taux de mortalité par tranche d’âge
Cette période d’octobre 2020 est d’ailleurs la seule pendant laquelle Israël a présenté une mortalité totale standardisée différente de l’habitude. Tout le reste de la période est comparable à la décennie. Nous ne pouvons malheureusement pas explorer plus loin ce sujet, n’ayant pas accès au nombre d’injections antigrippales réalisées sur la période. Nous ne pouvons conclure qu’une corrélation temporelle parfaite pour tous les pays réalisant en masse ces injections. Les pays plus rétifs à ces injections (comme la Finlande) n’ont pas cette hausse de mortalité d’octobre 2020.
Passons maintenant aux injections contre la Covid-19.
Les graphiques ci-dessous représentent le nombre d’injections reçues pour chaque tranche d’âge ainsi que le nombre de décès constatés pour chaque mois.
Figure 8 : nombre d’injections et taux de mortalité pour 100 000 par tranche d’âge
Toutes les tranches d’âge, sans exception, ont présenté une hausse de mortalité les mois d’injections. Nous observons que les plus âgés ont reçu massivement des injections en janvier et présentent un pic de mortalité en janvier. Les plus jeunes ont reçu des injections plus tard, à partir du mois de février et présentent un pic de mortalité en février. Ce lien est un fort indice de causalité supplémentaire entre les injections et la hausse de la mortalité.
Pour les personnes âgées de plus de 60 ans, les injections de janvier ont lieu pendant la période de forte mortalité hivernale. Il est ainsi difficile de distinguer une mortalité causée par les injections.
Pour les amateurs de modélisation, si vous représentez le taux de mortalité en fonction du taux d’injection, vous obtenez une corrélation logarithmique quasiment parfaite, avec un R² de 0,95. Cette corrélation quasi parfaite est réalisée en regardant le nombre de décès chaque mois, cinq jours après les injections.
Figure 9 : taux de mortalité pour 100 000 en fonction du nombre d’injections
En revanche, et à l’inverse, la surmortalité observée pour les 20-49 ans ne peut pas être du fait de la mortalité hivernale, car ces derniers n’y sont pas soumis. Les 20-49 ans sont la population permettant de mieux mesurer une potentielle mortalité post-vaccinale. Cela ne signifie pas qu’elle n’existe pas pour les autres tranches d’âge, mais pour les plus âgées elle se confond avec la surmortalité hivernale.
Pour les 20-49 ans, nous allons considérer uniquement la mortalité en dehors de l’intervalle de confiance à 99 %, soit la partie au-dessus ou en dessous des pointillés rouges.
Figure 3 : Taux de mortalité mensuel par tranche d’âge
Cette mortalité sera considérée comme rare ou anormale. Pour les 20-29 ans la mortalité est totalement exceptionnelle. Seule la guerre de 2014 présente une mortalité aussi élevée. Il ne semble pas cependant qu’une guerre ait éclaté en février 2021 en Israël.
Au total, cette surmortalité entre février et avril 2021 correspond au décès de 31 jeunes de 20 à 29 ans (3,8 pour 100 000 doublement injectés), 18 de 30 à 39 ans (2,3 pour 100 000 doublement injectés) et 13 de 40 à 49 ans (1,4 pour 100 000 doublement injectés). Soit 60 décès de personnes d’une population qui n’a jamais connu de surmortalité liée à la Coivd-19.
Cette surmortalité arrive également à une période
où ont été relevés par un universitaire, un nombre d’appels aux urgences largement supérieur aux années précédentes pour des arrêts cardiaques et des syndromes coronariens aigus. Si nous considérons que les décès ne sont que la partie visible de problèmes de santé, nous avons un indice de la cause possible de cette surmortalité arrivant en pleine période d’injection de masse de ces mêmes jeunes. Nous
constatons qu’enfin l’ANSM admet que les péricardites sont bien rapportées post-injection. L’agence annonce qu’ils sont très rares. Il serait intéressant que l’on nous explique comment le hasard fonctionne pour montrer une si forte élévation des problèmes cardiaques juste après les périodes vaccinales.
Nous rappelons ici que cette possible surmortalité liée aux injections est du même ordre que
celle évaluée par Walach et al, utilisant la pharmacovigilance des Pays-Bas. Nous en avons réalisé une
vidéo explicative en expliquant au passage les biais de l’étude israélienne vantant les mérites de l’injections Pfizer. Ainsi, quelle que soit la méthode utilisée, pharmacovigilance ou étude de la mortalité toutes causes en période d’injections, les résultats concordent autour de quelques décès pour 100 000 injections. Ce nombre pourrait être entre un et trois pour les plus jeunes et certainement au-dessus pour les plus âgés, ces derniers ayant toujours une mortalité plus élevée quelle que soit la cause.
Il faut enfin rappeler que les décès sont la plupart du temps le dernier stade de la dégradation de l’état de santé. Il est rare de constater qu’un évènement soit complètement binaire entre « bonne santé » et « décès ». Constater une hausse des décès n’est certainement que la seule partie visible d’une hausse beaucoup plus importante de situations intermédiaires. Les AVC, myocardites, embolies pulmonaires ou thromboses non mortelles sont invisibles dans cette étude. Elles sont rapportées en pharmacovigilance et la hausse de mortalité constatée ajoute un haut degré de certitude à la causalité pour les évènements non mortels également.
Efficacité des injections : l’absence de données probantes
Les médias et politiques commentent en permanence le nombre de tests positifs, appelant ces derniers des « cas de Covid-19 ». Nous avons
détaillé dans une vidéo le fossé séparant un résultat de test RT-PCR positif et une personne malade de la Covid-19. De plus, ce nombre de « cas » est évidemment dépendant du nombre de tests effectués.
Ainsi, malgré l’absence totale de surmortalité cet été, Israël est passé à plus de 100 000 tests effectués par jour avec une montée en charge progressive. Cette montée en charge a naturellement augmenté le nombre de tests positifs cet été, sans que cela ne signifie la moindre augmentation de malades.
Le changement complet de la mesure avec
la stratégie de criblage a également eu pour impact de faire remonter le taux de positivité qui était à moins de 2% au mois de juillet et à plus de 5% en août. Les journalistes et politiques en ont conclu à une explosion du nombre de malades, alors qu’il ne s’agit que d’un changement de stratégie de comptage.
Le dernier biais au sujet des tests concerne le public testé. Depuis le début des campagnes d’injections, l’efficacité de ces produits est présupposée. Il serait important de rappeler aux dirigeants et aux médecins, qu’accepter des résultats de l’efficacité de n’importe quel produit, venant de la part de la personne qui souhaite vous vendre le produit, cela s’appelle au mieux de la naïveté. De même qu’accélérer la distribution de ce produit en empêchant d’avoir le temps de revérifier par d’autres études indépendantes si cela fonctionne et que ce n’est pas dangereux.
Le fait de présupposer que ces injections fonctionnent, a lancé un certain nombre de règles et de certitudes chez les gens qui font que les personnes qui n’ont pas reçu les injections sont testées beaucoup plus souvent que les autres.
Vous avez certainement, comme moi, des collègues, des amis qui ont eu des symptômes de maladies post-injection, comme une fatigue intense, des maux de tête ou de la fièvre. Ces symptômes juste après l’injection sont
considérés très fréquents par l’ANSM. Cependant, les personnes tout juste injectées et présentant ces symptômes n’ont évidemment pas ou peu fait de tests, puisque leurs maux étaient attribués aux suites de l’injection. Au contraire, sur la même période, les personnes avec les mêmes symptômes, mais qui n’avaient pas fait d’injections, ont beaucoup plus souvent fait des tests.
Pendant les périodes d’injections, parmi les personnes qui font des tests, nous avons donc beaucoup plus de personnes sans injections que de personnes déjà injectées. Par construction, le nombre de positifs va nécessairement être plus important chez les non-injectés puisqu’ils sont bien plus nombreux à faire des tests.
Pour Israël, cette période correspond à janvier-février 2021. Par exemple, pendant la semaine du 21 au 27 février 2021, 25% des 40-49 ans n’avaient pas reçu d’injection et 24% avaient reçu leur deuxième injection plus de 20 jours avant et étaient donc considérés pleinement protégés. Du côté des tests, 62 % des tests positifs venaient des personnes n’ayant pas reçu d’injection et 2% seulement de la part de celles étant considérées protégées. Ces chiffres ont fait couler beaucoup d’encre comme étant une preuve de l’efficacité des injections. Cependant, rien ne prouve qu’il ne s’agit pas juste d’un biais de sélection des personnes testées comme expliqué au-dessus. À savoir que quasiment aucune personne ayant reçu deux injections ne se fait tester et donc ne risque pas d’être considérée positive.
Cette situation a perduré avec la mise en place du Green Pass, le passe sanitaire israélien. Dès le 21 février 2021, des directives limitant la circulation des Israéliens n’ayant pas encore été injectés ont été mises en place. Le Pass vert a duré jusqu’au mois de juin 2021. Durant toute cette période, on constate bien que les cas positifs concernent beaucoup moins souvent ceux qui ont reçu deux injections puisqu’ils ne sont pas obligés de faire de tests pour accéder aux lieux publics. Par exemple, pendant la semaine du 23 au 29 mai 2021, 15% des 40-49 ans n’avaient pas reçu d’injection et 80% avaient reçu leur deuxième injection plus de 20 jours avant, et étaient donc considérés pleinement protégés. Du côté des tests, 39% des tests positifs venaient des personnes n’ayant pas reçu d’injection et 61% seulement de la part de celles étant considérées protégées. Le fait d’avoir autant de cas positifs chez celles normalement considérées comme totalement immunisées a commencé à faire parler. On a alors commencé à dire que les injections perdaient en efficacité devant les variants, mais que de voir moins de cas chez les doublements injectées que leur part dans la population était la preuve que ces injections fonctionnent. Cependant, nous avons vu à travers le Green Pass, que celles n’ayant pas reçu d’injection sont beaucoup plus testées que les autres.
Le Green Pass a cessé entre mi-juin et début août en Israël. Pendant cette période, celles n’ayant pas reçu d’injection n’avaient pas de raison spécifique de se faire tester. C’est la seule période pendant laquelle en Israël, il n’y a pas ou très peu de biais de sélection des personnes testées. Nous pouvons constater que pendant toute cette période, la part des personnes n’ayant pas reçu d’injection ou la part des personnes étant considérées protégées avec deux injections est la même dans les cas positifs et la population générale. Pour cette raison, les autorités ont conclu à une baisse de l’efficacité en quelques mois et ont donc conseillé une troisième dose, alors qu’il s’agit juste de la fin du biais de comptage. Quand il n’y a plus de biais, aucune efficacité des injections n’est mesurable.
On constate également ensuite, que dès le retour du Green Pass au mois d’août, la part des non-injectées a immédiatement réaugmenté. Cela n’est que le signe que le Green Pass oblige les non-injectées à se faire tester et non celles ayant reçu deux injections. Le gouvernement israélien, ayant déjà commandé les troisièmes doses et contraint sa population à se faire injecter, n’a mystérieusement pas réagi à ces chiffres, en imaginant un rebond d’efficacité vaccinale. Cette situation du mois d’août, identique au mois de mai, prouve qu’il n’y a jamais eu de baisse de l’efficacité des injections, elles bénéficiaient juste d’un biais statistique.
Conclusion
En résumé, nous avons vu qu’Israël est un pays qui n’a jamais connu de hausse de mortalité significative depuis le début de la panique mondiale autour de la Covid-19. Les Israéliens les plus âgés ont connu des hausses de mortalité l’hiver comme les autres années.
Nous avons vu que quelques hausses de mortalité inhabituelles ont été constatées chez les jeunes en période vaccinale. Ces hausses représentent environ 60 décès sur Israël. Ce n’est pas une hécatombe, mais suffisamment important pour être visible sur ces populations qui décèdent très peu. Ces décès sont survenus au moment où étaient enregistrés des records d’urgences cardiaques pour ces mêmes âges.
Enfin, nous avons vu que si l’on enlève les biais de comptage dus aux restrictions comme le Green Pass, les doubles injections ne présentent aucun impact sur les cas positifs. Il n’y a donc aucun bénéfice mesurable pour personne. Seul le fait de tester en énorme majorité des non-injectés permet de maintenir un écart statistique.
Nous avons donc de nombreux décès remontés en pharmacovigilance, des décès visibles même chez les populations jeunes et aucun impact positif mesurable. Pensez-vous réellement qu’il soit raisonnable de continuer à multiplier ces injections ? Pensez-vous réellement que nous allons vous laisser toucher à nos enfants ?
Sources
Données de décès par âge :
Données de vaccination par âge :
Données de cas par âge :
Données du nombre de tests :