Soutien à la rébellion du Donbass : » Qui n’avance pas recule ! »
Camion tactique ukro-atlantiste de fabrication étasunienne
OSHKOSH FMTV M1083 détruit sur le front de Kherson
|
La situation sur le front est toujours très tendue, pour les forces ukro-atlantistes sur le front Nord et celui du Donbass, pour les forces russes sur le front de Kherson, car toute stratégie défensive, fasse à un ennemi qui veut conserver coûte que coûte » une initiative opérative et dispose de réserves pour faire renouveler ses attaques, a ses limites dans le temps des attritions réciproques.
Ainsi pour les forces ukrainiennes du secteur d’Artemovsk qui finissent par céder progressivement devant les coups de boutoir des forces russes et alliées mais aussi pour les forces russes qui, autour de Kherson arrivent également au terme de leur stratégie défensive face aux sempiternelles attaques suicidaires ukro-atlantistes et à l’attrition sur leurs arrières menées par les frappes des HIMARS.
Même si globalement la ligne de contact n’a pas bougé, à part quelques avancées réciproques de quelques centaines de mètres ici et là, on sent dans plusieurs secteurs s’approcher un point de rupture du front, soit en faveur de Kiev, soit en faveur de Moscou.
Sur le front de Kherson
Le front Sud dans la direction de Kherson reste la région militairement – et politiquement – la plus tendue actuellement.
Le 5 novembre, plusieurs attaques ukro-atlantistes en direction de Kherson ont été repoussées dans les secteurs de Sablukovka et Sukhanovo. Dans ces combats les forces de Kiev ont eu environ 80 soldats de tués et on perdu 7 véhicules blindés.
Mais ces dernières heures, les forces ukro-atlantistes ont à nouveau déployé vers la première ligne des concentrations de blindés, tandis que leur artillerie intensifie ses frappes sur les positions russes. L’aviation tactique ennemie (hélicoptères et avions d’attaque au sol) a également augmenté ses activités de bombardements.
La menace de nouvelles attaques vers Kherson a été confirmée par le chef adjoint de Kirill Stremousov l’adjoint du responsable de l’administrationrégionale.
Les 3 principaux secteurs concernés par ces préparations offensives ukro-atlantistes sont ceux d’Aleksandrovka, Blagodatnoye, et Andreevska où, sur ce dernier secteur, les positions russes de Bezimiennoe et Karlo Marksovski ont déjà subi des assauts. ️
De part et d’autre de leur tête de pont sur la rivière Ingoulets, un affluent du Dniepr au Nord Est de Kherson. Deux colonnes ukro-atlantistes se dirigent sur son flanc gauche vers Davidov Brod avec notamment une vingtaine de chars de combat et sur son flanc droit vers Snigerovka avec plutôt des véhicules de combat d’infanterie. L’objectif de ces mouvements s’ils donnent effectivement l’assaut semble etre de vouloir élargir la tête de pont sur l’Ingoulets et repousser la ligne de contact plus vers Kherson.
Sur la rive droite (Nord) du Dniepr l’artillerie ukro-atlantistea également intensifié ses tirs sir les positionsrusses des secteurs de Berislav et Duchanoye, au Nord Est du barrage hydroélectrique de Kakhovka qui subit toujours(ainsi que la ville proche de Nova Kakhovka) des tirs de roquettes « HIMARS ».
De leur côté, les forces russes, qui ont préparé les localités pour des batailles urbaines engagent des tirs de barrage et de contre batterie et repoussent les premières attaques.
La pression ennemie se fait donc toujours dans la région située au Nord Est de la ville de Kherson, entre l’Ingoulets et le Dniepr, où une éventuelle percée au niveau de la tête de pont d’Andreevka, en les menaçant d’un chaudron potentiel, forcerait les forces russes positionnées au Nord de Kakhovka à se replier vers Le Sud Ouest en direction de Kherson.
Le général Sourovikine a récemment évoqué la probable et prochaine « prise de décisions difficiles »…
Soit:
– Repli militaire – et revers politique majeur – sur la rive gauche du Dniepr ?
– Engagement de combats urbains coûteux en hommes et logistique (difficile a assurer) ?
– Contre offensive en direction de Nikolaïev ou Krivoï Rog avec un part d’inconnue ?
On pourrait aussi imaginer un maintien « coûte que coûte » de la ligne de front actuelle mais qui, à moyen terme, mènerait à une attrition réciproque, compte tenu des difficultés de ce terrain plas et ouvert pour y organiser une défense solide et protégée
Quelles pourraient être ces « décisions difficiles » évoquées par Sourovikine ?
L’avenir proche va nous le dire.
Pour ma part je pense que la meilleure défense c’est l’attaque car lorsque les pressions offensives subies sont maintenues « celui qui n’avance pas, recule. »
Erwan
Source : Soutien à la rébellion du Donbass : » Qui n’avance pas recule ! »