Vérification des faits : oui, les vaccins COVID-19 ont été vendus à la population sur la base de mensonges

C’est un privilège pour moi de partager ici un article de qualité, produit par un des journalistes indépendants américains ayant produit le travail le plus fouillé en lien avec la crise du Covid-19.

Jeremy R. Hammond est l’auteur d’un site d’information remarquable, dont le programme affiché est aussi clair que possible :

Renforcer le journalisme indépendant

Je dénonce la dangereuse propagande d’État qui sert à fabriquer du consentement pour des politiques gouvernementales criminelles.

 

  • Pour consulter le site d’information (en anglais) jeremyrhammond.com : cliquer ici.

Il produit en fait simplement le travail que la presse serait sensée faire si elle en était encore capable. Les lectrices et lecteurs de ce site retrouveront le parfum et les saveurs du grand journalisme documentaire, hélas bien mal en point depuis quelques années.

Revenant sur la récent audition au Parlement européen d’une cadre de Pfizer, laquelle avait admis que les « vaccins géniques » n’avaient jamais été évalués quant à leur effet sur la transmission du virus, Jeremy Hammond part du travail (comme toujours tendancieux hélas) des « fact-checkers ». Lesquels se sont empressés de dire que c’était une chose connue (ce qui est vrai) et que personne n’avait de toute manière jamais prétendu que les injections expérimentales prévenaient la contagion (ce qui est parfaitement faux).

Le journaliste indépendant retrace alors la longue litanie des mensonges -mensonges d’état, mensonges des autorités de santé, mensonges de l’OMS, mensonges de producteurs de vaccins, mensonges de la « presse de masse »- qui n’ont fait qu’induire la population en erreur en prétendant précisément le contraire.

Cet inventaire est évidemment vertigineux.

Jamais encore la parole publique n’avait encore été aussi outrancièrement trompeuse, colonisant par une mortifère pensée unique la totalité des élites, soit les acteurs sociaux ayant « le pouvoir de dire et de faire » (selon la définition du sociologue Michel Maffesoli).

Ceux-ci mentent désormais sans vergogne, avec le sentiment tout-puissant d’une impunité intégrale et la conviction affichée de n’avoir de compte à rendre à personne ! Les retours de manivelle seront évidemment cinglants, à l’image de cette plainte pénale déposée contre Swissmedic (l’agence de helvétique de « surveillance » des médicaments) par une groupe de justiciables.

  • Pour lire « Suisse: poursuites pénales contre Swissmedic » sur Covidhub.ch : cliquer ici.

Ce qui frappe encore, au-delà donc de l’outrance de cette litanie des mensonges, c’est que ce sont les mêmes propos malhonnêtes qui ont été proférés par les mêmes homologues à travers l’Occident (à de très rares exception près comme la Suède, la Floride, le Texas et dans une certaine mesure par exemple le Danemark). Ce fait, justifiant dans l’esprit de nombreux naïfs que cela rendait impossible l’hypothèse d’une une manœuvre crapuleuse  (les gouvernements auraient dû être de mèche, objectaient-ils), a été résolue depuis.

On sait désormais ainsi :

– comment l’OMS a violé la science en imposant des définitions et des stratégies fallacieuses (ceci est décrit dans l’article qui suit);

– comment le vaccinolâtre et faux philanthrope Bill Gates a, avec ses fondations, décidé de la réponse pandémique mondiale (telle que l’enquête de die Welt et Politico l’a révélé):$

– et comment McKinsey enfin, pour faire bonne mesure, a coordonné la manoeuvre en tendant leur feuille de route toxique à une soixantaine de gouvernements occidentaux tout en étant au service de Pfizer et du WEF.

On ne sera dès lors guère surpris de découvrir que les discours trompeurs des autorités américaines ont été exactement les mêmes que ceux que les Suisses ont entendu en Suisse, les Français en France, les Belges en Belgique et les Québecois au Québec pour ne parler que de la francophonie occidentale.

Je remercie chaleureusement Jeremy R Hammond de m’avoir autorisé à traduire et publier son article en français. Si les journalistes de la presse audiovisuelle comme écrite faisaient encore leur travail, tout le monde en aurait déjà entendu parler et un grand coup de balai serait actuellement en cours dans tout cet univers profondément corrompu. A défaut, reste heureusement le travail intègre et compétent de professionnels comme Jeremy Hammond, empêchant que l’omerta n’éteigne les intelligences et étouffent dans l’œuf la perspective d’un nécessaire et inévitable réveil des consciences.

NB: Jeremy R. Hammond est également l’auteur du livre « The War On Informed Consent » (la guerre contre le consentement éclairé), préfacé par l’avocat Robert F. Kennedy Jr, et du livre électronique gratuit « The FDA, COVID-19 Vaccines, and Scientific Fraud » (la Food & Drug Administration, les vaccins et la fraude scientifique).

  • Pour télécharger « The FDA, COVID-19 Vaccines, and Scientific Fraud » : cliquer ici.

La guerre contre le consentement éclairé

« Extraordinaire et fascinant » –  Robert F. Kennedy, Jr.

Cliquer ici pour commander (livre en anglais)


Vérification des faits : Oui, les vaccins COVID-19 ont été vendus à la population sur la base de mensonges

par Jeremy R. Hammond14 novembre 2022

Contrairement à ce qu’affirment de faux articles de « fact-checking », l’establishment de la « santé publique » a faussement prétendu que les vaccins COVID 19 empêcheraient la transmission.

 

Contenu :

    1. Introduction
    2. Le grand mensonge selon lequel l’immunité naturelle est faible et de courte durée
    3. Ce que l’on a dit au public avant que les ‑vaccins COVID19 ne ‑soient disponibles
    4. Ce qui a été dit au public lorsque les ‑vaccins COVID19 ‑ont reçu l’autorisation d’utilisation en urgence
    5. Ce que l’on a dit au public une fois la campagne de vaccination de masse lancée
    6. Ce que l’on a dit au public une fois que les données ont montré que les vaccins n’empêchaient pas la transmission du virus.
    7. Conclusion

 

Introduction : la FDA, les vaccins COVID-19 et la fraude scientifique

Le 10 octobre 2022, lors d’un témoignage devant un comité du Parlement européen, on a demandé à Janine Small, présidente des marchés développés internationaux de Pfizer, s’exprimant au nom du président de Pfizer, Albert Bourla, si le vaccin Covid-19 à ARNm de Pfizer-BioNTech avait été testé avant sa commercialisation pour déterminer s’il arrêterait la transmission du SarsCoV2, le coronavirus responsable du Covid-19. Elle a répondu :  » Non. Nous avons dû avancer à la vitesse de la science pour vraiment comprendre ce qui se passe sur le marché. »

Bien que cette déclaration ait suscité une grande attention en tant qu’ »aveu » que les essais cliniques n’étaient pas conçus pour déterminer l’efficacité du vaccin contre l’infection et la transmission du virus, ce n’était pour autant pas une nouvelle. De nombreux observateurs, dont moi-même, ont souligné dès le début que les essais des vaccins de Pfizer et de Moderna n’étaient pas conçus pour déterminer cette efficacité. Au lieu de cela, le résultat mesuré était un ou plusieurs symptômes de maladie de type Covid-19  et un test PCR positif.

Le fait que tant de personnes aient considéré la déclaration de M. Bourla comme une révélation reflète la méconnaissance générale du public quant au fait que les essais n’ont pas été conçus pour répondre à la question de savoir si les vaccins empêcheraient la transmission. Cette méconnaissance n’est pas surprenante étant donné que les vaccins ont été vendus au public au motif qu’ils arrêteraient la transmission et mettraient ainsi fin à la pandémie en créant une « immunité de groupe ».

Le 18 octobre, FactCheck.org (organisme américain de “fact-checking, NdT) a publié un article intitulé « It’s Not News, Nor ‘Scandalous’, That Pfizer Trial Didn’t Test Transmission« . L’article s’inscrit en faux contre les informations en ligne et les messages sur les médias sociaux qui présentent le témoignage du responsable de Pfizer comme un aveu scandaleux. « Les essais cliniques n’ont pas évalué si le vaccin pouvait réduire la transmission, et ni les entreprises ni le gouvernement n’ont jamais prétendu le faire. »

Cette objection est toutefois trompeuse car elle néglige le fait que les représentants des laboratoires pharmaceutiques et les responsables gouvernementaux ont affirmé que les vaccins arrêteraient la transmission, comme si cela avait été démontré par des essais cliniques. FactCheck.org s’efforce de nous éclairer en refusant de reconnaître ce fait. Plus proche de la vérité serait de dire : « Pour être juste, certains officiels ont exagéré la protection contre la transmission fournie par les vaccins. »

Mon but ici est simplement de remettre les pendules à l’heure. Le fait est que les vaccins ont en fait été vendus au public sur la base du mensonge selon lequel deux doses fourniraient une immunité stérilisante durable qui arrêterait la transmission et mettrait fin à la pandémie de Covid-19 en conférant une immunité de groupe.

 

Le grand mensonge selon lequel l’immunité naturelle est faible et de courte durée

Comme je l’ai largement documenté par ailleurs, tout au long de l’été et de l’automne 2020, le public a été bombardé de fausses affirmations selon lesquelles l’immunité naturelle au SarsCoV2 était faible et de courte durée et que des vaccins induisant une protection supérieure seraient donc nécessaires pour que la population atteigne l’immunité de groupe.

Ce mensonge reposait sur l’observation que les taux d’anticorps circulants diminuaient rapidement après la guérison de l’infection, ce qui, selon le public, signifiait que les gens perdaient leur immunité. Cependant, une diminution initiale rapide des niveaux maximaux est parfaitement normale et attendue et ne signifie pas que les gens perdent leur immunité. Les anticorps qui persistent, même à un faible niveau dans le sang, peuvent être suffisants pour prévenir l’infection, et même si ce n’est pas le cas, il reste une mémoire immunologique. Le système immunitaire n’a pas besoin de réapprendre à combattre une infection, mais peut produire rapidement des anticorps en cas de besoin. Il existe également une immunité cellulaire, distincte de l’immunité humorale, ou protection conférée par les anticorps, de sorte que les personnes restent protégées contre les maladies graves en cas de réinfection.

Au lieu d’informer le public sur le fonctionnement du système immunitaire et sur les raisons pour lesquelles une diminution initiale rapide des anticorps n’est pas inquiétante, les promoteurs des régimes de confinement et de la vaccination de masse ont profité de l’ignorance des gens en leur faisant croire qu’ils devaient être vaccinés pour obtenir une protection solide et durable.

Les vaccins Covid-19, nous a-t-on dit, permettraient de sortir de la pandémie en stoppant l’infection et la transmission et en obtenant ainsi une immunité collective. Ce qui suit est une chronologie documentant la manière dont cette tromperie a été perpétrée par une propagande vaccinale effrontément trompeuse émanant de l’establishment de la « santé publique » et des médias grand public.

 

Ce que l’on a dit au public avant que les vaccins Covid-19 ne soient disponibles

Le 1er mai 2020, le New York Times a véhiculé le message selon lequel des vaccins seraient nécessaires pour atteindre l’immunité collective et ainsi mettre fin à la pandémie, malgré l’absence totale de preuves que les produits alors en cours de développement induiraient effectivement une immunité stérilisante durable. Ce n’est là qu’un exemple parmi tant d’autres de la manière dont les médias ont propagé l’affirmation selon laquelle les vaccins en cours de développement permettraient à la population d’atteindre l’immunité collective en stoppant l’infection et la transmission, affirmation fréquemment accompagnée du mensonge selon lequel l’immunité naturelle était faible et de courte durée, voire inexistante.

Parmi ceux qui ont participé à la tromperie délibérée sur l’insuffisance de l’immunité naturelle et la nécessité de recourir aux vaccins pour stopper l’infection et la transmission, on trouve le Dr Rochelle Walensky, qui remplacera Robert Redfield à la direction des CDC en janvier 2021.

Le 15 octobre 2020, The Lancet a publié un commentaire coécrit par Walensky, qui préconisait le maintien des mesures de confinement jusqu’à ce qu’une immunité de groupe puisse être obtenue par une vaccination de masse. Prétendant faussement présenter un « consensus fondé sur des preuves » sur ce que l’on savait de l’immunité au SarsCoV2‑, Walensky et ses collègues ont menti de manière flagrante en affirmant qu’ »il n’existe aucune preuve d’une immunité protectrice durable au SarsCoV2 ‑après une infection naturelle« . Sur la base de cette fausse prémisse, Walensky et ses coauteurs ont soutenu que l’immunité collective ne pouvait donc être obtenue que par une vaccination de masse.

En réalité, à cette époque, des études avaient déjà montré qu’en plus des réponses immunitaires cellulaires efficaces, les anticorps neutralisants induits par l’infection étaient persistants dans le sang de presque toutes les personnes qui guérissaient. En outre, on savait que l’infection induisait des réponses mémoire, avec des indications de l’induction de plasmocytes de moelle osseuse à longue durée de vie, un marqueur immunologique connu de l’immunité à long terme, qui pourraient rapidement produire davantage d’anticorps en cas de réexposition au SarsCoV2. (En effet, les scientifiques ont confirmé que l’infection induit une mémoire immunologique à longue durée de vie en mai 2021).

Le 13 novembre 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est allée jusqu’à nier l’existence même de l’immunité naturelle en actualisant sa définition de l’ »immunité de groupe ». Jusqu’alors, l’OMS la décrivait comme le phénomène par lequel les personnes non immunisées sont protégées d’une infection par celles qui étaient immunisées soit par une infection, soit par une vaccination. Avec cette mise à jour, les personnes naturellement immunisées ont soudainement cessé de contribuer à l’immunité collective. Celle-ci était désormais définie strictement comme « un concept utilisé pour la vaccination« . (Après un tollé public à propos de ce négationnisme scientifique scandaleux, destiné de manière obvie à faire avancer le programme de vaccination de masse, l’OMS est revenue sur sa définition pour reconnaître l’existence de l’immunité naturelle).

À la mi-novembre, avant que le vaccin de Pfizer ne reçoive l’autorisation d’utilisation d’urgence de la Food and Drug Administration (FDA) américaine, Uğur Şahin, le PDG de BioNTech, le partenaire de Pfizer, a déclaré publiquement que, sur la base des données des essais cliniques, il était « très confiant que la transmission entre les personnes sera réduite par un vaccin aussi efficace« , suggérant que la vaccination pourrait réduire de moitié la propagation communautaire. Tel que paraphrasé par le Guardian, il a exprimé son espoir « que des analyses plus poussées montreraient que le vaccin est également efficace pour stopper la propagation de la maladie« , laissant ainsi faussement entendre que la transmission était un résultat étudié au cours des essais cliniques. Il a ajouté qu’il était « absolument essentiel » d’atteindre « un taux de vaccination élevé » d’ici août 2021 « afin que nous puissions avoir un hiver normal l’année prochaine. » Il a ainsi propagé le mensonge selon lequel la vaccination mettrait fin à la pandémie en conférant une immunité de groupe.

Au même moment, le Dr Anthony Fauci, directeur des National Institutes of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) sous l’égide des National Institutes of Health (NIH), conseiller médical principal du président et membre du groupe de travail de la Maison Blanche sur le nouveau coronavirus, affirmait lui aussi au public que les vaccins bientôt autorisés mettraient fin à la transmission. L’immunité collective pourrait être atteinte, a-t-il dit, si 70 à 75 % de la population se faisait vacciner.

 

Ce que l’on a dit au public lorsque les vaccins Covid-19 ont reçu l’autorisation d’utilisation en urgence

La FDA a délivré son autorisation d’utilisation d’urgence pour le vaccin Covid-19 de Pfizer le 11 décembre 2020, et l’autorisation pour le vaccin de Moderna a suivi le 18 décembre 2020.

À l’époque, ne disposant que de données issues d’essais cliniques et d’aucune étude observationnelle, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) propageaient eux aussi la fausse affirmation selon laquelle le vaccin arrêterait la transmission. Sur une page « Questions fréquemment posées » sur les vaccins, les CDC posaient la question suivante : « Quel pourcentage de la population doit être vacciné pour avoir une immunité de groupe contre le COVID19 ‑? » La ‑réponse des CDC était que le pourcentage restait inconnu, mais le message implicite était que le public pouvait être assuré qu’en se faisant vacciner, il contribuerait au développement de l’immunité collective en arrêtant la propagation du virus.

Au même moment, le Dr Moncef Slaoui, le conseiller en chef de l’opération « Warp Speed », (l’effort de collaboration entre le gouvernement américain et les entreprises pharmaceutiques pour développer rapidement des vaccins Covid-19 sous l’administration Trump), a déclaré publiquement que les vaccins conféreraient une immunité collective, ce qui signifie par définition que les vaccins empêcheraient la transmission. Le 13 décembre 2020, Chris Wallace, de Fox News, lui a demandé : « Combien de temps avant que nous ayons une immunité collective grâce au vaccin, où suffisamment de personnes ont été vaccinées pour que la pandémie ait pris un tournant, et que vous et moi nous sentions en sécurité en sortant dans une foule ? » Au lieu de corriger Wallace en informant le public que les scientifiques ne savaient pas encore si les vaccins empêcheraient la transmission, Slaoui a répondu : « Donc, nous devons avoir vacciné environ 75 ou 80 pour cent de la population américaine avant que l’immunité collective puisse vraiment être établie. » Il a exprimé l’espoir que l’immunité collective soit atteinte d’ici l’été 2021. Dans ce contexte, il a déclaré que « maintenant que toutes les données sont sorties« , les gens ne devraient pas hésiter à se faire vacciner, laissant ainsi faussement entendre que les essais cliniques avaient montré que les vaccins arrêtaient la transmission.

Le 15 décembre 2020, le Dr Deborah Birx, coordinatrice de la réponse au coronavirus à la Maison Blanche, bien qu’elle sache que les essais cliniques n’étaient pas conçus pour déterminer l’efficacité du vaccin contre l’infection et la transmission, a proclamé de manière mensongère que si 70 à 80 % des Américains se faisaient vacciner, les États-Unis pourraient  » véritablement atteindre une immunité collective « .

Dans une interview du 16 décembre 2020, le Dr Anthony Fauci a déclaré au public que les essais cliniques avaient montré que les vaccins respectifs de Pfizer et de Moderna étaient « très efficaces » et qu’ils allaient « réellement inverser la dynamique » de la pandémie, tenant la promesse que les « mesures de santé publique » – c’est-à-dire les verrouillages autoritaires – pourraient prendre fin dès qu’une proportion suffisante de la population serait vaccinée. L’animateur de l’émission a décrit les vaccins comme « cette aube après la partie la plus sombre de cette pandémie« , leur autorisation signalant que « le matin arrive« . M. Fauci a répété que les essais cliniques avaient montré que les vaccins étaient « sûrs et efficaces« . Une fois que suffisamment de personnes auront été vaccinées, les gens pourront cesser de porter des masques et d’adhérer à d’autres mesures de confinement car, a affirmé M. Fauci, « il serait extrêmement improbable que vous puissiez acquérir ou transmettre l’infection. »

La promesse de Fauci était que les vaccins permettraient de « contrôler extraordinairement bien » le virus, ce qui permettrait aux responsables politiques de « commencer à réduire les mesures de santé publique ». Fauci a assuré qu’une fois qu’entre 70 et 85 % de la population aurait été vaccinée, une « immunité collective » serait atteinte. Les vaccins fourniront « un parapluie d’immunité« , ce qui explique pourquoi lui et d’autres responsables « sont très enthousiastes à l’idée d’aller vers la communauté pour convaincre les gens de l’importance de se faire vacciner, non seulement pour leur propre sécurité, mais aussi pour celle de leur famille et de la société en général« .

Fauci a donc implicitement affirmé que les données des essais cliniques avaient montré que les vaccins empêcheraient la transmission.

Constatant que Fauci était passé de l’affirmation, au cours des premiers mois de la pandémie, que l’immunité collective pourrait être atteinte si 60 à 70 % de la population était vaccinée, à celle selon laquelle il faudrait entre 70 et 85 %, le New York Times s’est renseigné et Fauci lui a répondu « qu’il avait lentement mais délibérément changé les règles du jeu », en partie parce qu’il avait « l’impression que le pays était enfin prêt à entendre ce qu’il pensait vraiment. »

En d’autres termes, l’explication de Fauci lui-même était qu’il avait auparavant menti à la population en lui disant ce qu’elle voulait entendre « parce que de nombreux Américains semblaient hésiter face aux vaccins« . Il disait maintenant au public qu’ »il faudra peut-être atteindre une immunité de près de 90 % », comme c’est le cas pour la rougeole, mais, insistait-il, les gens pouvaient être assurés que les vaccins « arrêteraient le virus » – tout comme le vaccin contre la rougeole induit une protection durable contre l’infection et la transmission du virus très contagieux de la rougeole.

Jusqu’à ce qu’il voie des sondages indiquant un pourcentage croissant d’Américains exprimant leur volonté d’accepter la vaccination, il avait hésité à dire aux Américains qu’ »ils devraient accepter » les vaccins « presque universellement pour que le pays atteigne une immunité de groupe« .

Le grand mensonge ainsi véhiculé par Fauci, qui ne disposait une fois de plus que des données des essais cliniques, était que les vaccins empêcheraient que les gens ne transmettent le SarsCoV‑, tout comme le vaccin contre la rougeole empêche la transmission du virus de la rougeole.

Toujours le 16 décembre 2020, le Dr Birx, ne disposant que des données des essais cliniques, a déclaré : « Je comprends l’ampleur de l’efficacité de ce vaccin. C’est l’un des vaccins les plus efficaces que nous ayons dans notre arsenal de lutte contre les maladies infectieuses. » Le corollaire logique de cette déclaration était que les vaccins Covid-19, comme le vaccin contre la rougeole, seraient très efficaces pour prévenir l’infection et la transmission. Sa déclaration laissait également entendre que cela avait été démontré lors des essais cliniques. Les vaccins permettraient à tout le monde de « revenir à la normale« , a menti Mme Birx, en conférant « une immunité de groupe, ce qui empêcherait la propagation dans la communauté » du coronavirus.

A nouveau le 17 décembre 2020, Birx a soutenu que les mesures de verrouillage autoritaire devaient rester en place jusqu’à ce que la population soit vaccinée. Les vaccins Covid-19  sont une « grande lueur d’espoir« , dit-elle, affirmant une fois de plus que les vaccins conféraient une immunité collective et qu’une fois que tout le monde aurait été vacciné au milieu de l’été 2021, les gens pourraient recommencer à faire la fête ensemble sans craindre de propager le virus.

Lors d’une interview le 22 décembre 2020, Birx a affirmé que les vaccins Covid19 conféreraient une « immunité de troupeau ». Même si la montée en puissance de la production et de la distribution prendrait du temps, le pays pourrait continuer à « travailler sur l’immunité collective pendant le printemps et l’été. » Birx affirmait donc implicitement que les vaccins avaient démontré leur capacité à prévenir l’infection et la transmission. Peut-être conscient du fait que l’affirmation de Birx n’était pas étayée par des preuves scientifiques, l’animateur a répliqué en soulignant la différence entre la prévention de la maladie, qui était le résultat mesuré des essais cliniques, et la prévention de l’infection et de la transmission. Mme Birx a ainsi été contrainte de reconnaître tacitement qu’elle venait de mentir publiquement en admettant explicitement que « nous ne savons pas si cela protège contre l’infection« .

Les commentateurs des médias grand public ont naturellement pris le train de la propagande en marche. Plutôt que d’expliquer au public que les essais cliniques n’étaient pas conçus pour déterminer si les vaccins empêchaient l’infection et la transmission, Aaron E. Carroll a propagé le message dans le New York Times du 30 décembre 2020, selon lequel une fois que les gens seraient vaccinés, ils aideraient à « mettre fin à la crise » en contribuant au développement d’une « immunité collective« . (Ironiquement, dans le paragraphe suivant, il a estimé que les promoteurs de vaccins « devraient absolument être transparents et clairs sur les risques et les avantages des vaccins » – un conseil qu’il a lui-même refusé de suivre en mentant sur ce que les essais avaient révélé de l’efficacité des vaccins).

Jusqu’au 30 décembre 2020, les CDC ont persisté dans leur mensonge selon lequel les preuves scientifiques « suggèrent que l’immunité naturelle contre le COVID19 ‑pourrait ne pas durer très longtemps« , alors que des études avaient en fait démontré la persistance d’anticorps chez des personnes précédemment infectées, l’induction d’une immunité cellulaire robuste et des indications d’une mémoire immunologique de longue durée. Par la suite, les CDC ont supprimé ce mensonge flagrant de leur site Web, mais ont continué à affirmer que les personnes qui se remettaient de l’infection devaient tout de même se faire vacciner, au motif que la durée de l’immunité naturelle restait inconnue – ils ont ainsi continué à tromper délibérément le public en dissimulant délibérément le fait que des études avaient montré que l’immunité naturelle était robuste, large et durable.

 

Ce que l’on a dit au public une fois la campagne de vaccination de masse lancée

Dans une interview accordée au magazine Newsweek le 1er janvier 2021, on a demandé à Fauci si les personnes vaccinées pouvaient encore transmettre le coronavirus, et Fauci a dit la vérité en répondant qu’on ne savait pas encore si les vaccins empêchaient l’infection et la transmission. « Ils pourraient très bien le faire« , a-t-il dit, « mais nous ne l’avons pas encore prouvé. » Il n’a pas tenté de concilier cet aveu avec ses déclarations antérieures selon lesquelles les vaccins conféreraient une immunité de groupe, ce qui, par définition, nécessitait que les vaccins préviennent l’infection et la transmission du virus. (Peut-être, conformément au raisonnement qu’il a suivi pour augmenter progressivement son estimation de la proportion de la population qui devrait être vaccinée pour que l’immunité collective soit atteinte, a-t-il perçu ses déclarations passées comme un pieux mensonge). Il a également déclaré au cours de l’interview que l’idée de rendre les vaccins obligatoires était « sur la table« .

Le 25 janvier 2021, le président Joe Biden a proclamé que son administration faisait pression pour que les Américains soient vaccinés en masse « afin d’arriver au point où nous atteindrons l’immunité de groupe. » Il a déclaré : « Je suis convaincu que d’ici l’été, nous serons en bonne voie pour nous diriger vers l’immunité collective. » Il a ainsi faussement prétendu que deux doses de vaccin Covid19  assureraient une protection durable contre l’infection et la transmission.

Les prestataires de soins de santé et les compagnies d’assurance maladie ont également participé à la grande tromperie en diffusant de la propagande sur les vaccins au lieu d’informer correctement les gens pour qu’ils puissent faire leurs propres choix en toute connaissance de cause.

Le 26 janvier 2021, par exemple, Munson Healthcare, un prestataire de mon État natal, le Michigan, a envoyé un bulletin d’information par courriel aux consommateurs, déclarant qu’il était « fier de poursuivre l’important travail de vaccination de nos communautés » afin de « travailler à l’immunité collective. »

À ce jour, Munson continue de répondre à la question de savoir si les personnes vaccinées peuvent être contagieuses par un « non » ferme. Munson poursuit en disant aux gens qu’ils doivent continuer à prendre des précautions comme le port d’un masque et la distanciation sociale, surtout juste après avoir été vaccinés « dans le cas rare où une personne a été infectée par le Covid-19  ‑juste avant ou juste après avoir reçu un vaccin. » Munson implique donc qu’il n’y a qu’une courte période pendant laquelle les personnes récemment vaccinées pourraient être capables de propager le virus. Plus loin sur la page, Munson renforce cette désinformation en ajoutant que, malgré la diminution des niveaux d’anticorps après la vaccination, les injections « contribuent encore de manière significative à l’immunité de groupe dans toute notre communauté. »

Munson continue également à ce jour à mentir effrontément au public en affirmant que même les personnes qui se sont déjà remises de l’infection doivent se faire vacciner car « les preuves suggèrent que l’immunité naturelle peut ne pas durer très longtemps. » Ce mensonge s’accompagne d’un message trompeur selon lequel, même s’il n’est pas garanti que les vaccins empêchent la transmission du virus « parce qu’aucun vaccin n’est efficace à 100 %« , ils contribueront tout de même à amener la communauté à une « immunité de groupe. »

Sur une autre page encore de son site Internet, Munson continue de mentir à ce jour en affirmant qu’ »il est important que les personnes éligibles se fassent vacciner pour aider les communautés à atteindre l’immunité collective. » Cette page du site réitère le message trompeur selon lequel la seule fenêtre pendant laquelle les personnes vaccinées peuvent être infectées et propager le virus est « juste avant ou juste après la vaccination« , car « il faut quelques semaines au corps pour construire une immunité après la vaccination. » Le gros mensonge selon lequel les vaccins stoppent la transmission est encore renforcé par la fausse affirmation, soulignée en gras, selon laquelle  » les vaccins Covid-19  actuellement disponibles sont plus efficaces que les autres vaccins administrés en routine aux États-Unis. » « Logiquement, si les vaccins Covid-19  sont plus efficaces que le vaccin contre la rougeole, cela signifie qu’ils procurent une immunité stérilisante durable qui protège contre l’infection et la transmission du SarsCoV2.

Cette même page du site web de Munson répète également le mensonge éhonté selon lequel « les preuves suggèrent que l’immunité naturelle peut ne pas durer très longtemps« , de sorte que les personnes qui viennent de se remettre d’une infection devraient quand même se faire vacciner.

La compagnie d’assurance Blue Cross Blue Shield a repris le même message trompeur, affirmant que le fait que l’immunité naturelle offre une protection suffisante est un « mythe » et que les personnes qui se sont remises de l’infection doivent tout de même se faire vacciner parce que « la vaccination peut offrir une protection plus durable contre le Covid-19« , un mensonge éhonté totalement falsifié dans la littérature scientifique.

Bien entendu, en mentant de la sorte au public, les prestataires de soins de santé comme Munson ne faisaient que suivre l’exemple donné par les CDC et les départements de santé des États. Aujourd’hui encore, le Département de la santé et des services sociaux du Michigan (MDHHS) persiste à mentir en affirmant que les personnes qui se sont déjà remises de l’infection doivent tout de même se faire vacciner car « les preuves suggèrent que l’immunité naturelle contre le Covid-19 peut ne pas durer très longtemps. »

En mars 2021, les CDC ont communiqué le message selon lequel les personnes vaccinées ne pouvaient pas propager le virus en mettant à jour leur politique pour recommander que les personnes vaccinées soient exemptées du port du masque et du maintien de la distance sociale. Simultanément, les CDC ont fait passer le message que les personnes ayant récupéré d’une infection n’étaient pas protégées contre une réinfection et pouvaient toujours propager le virus en ne recommandant pas, de la même manière que les personnes ayant une immunité naturelle, qu’elles ne soient plus obligées de porter un masque. Au lieu de cela, le CDC a persisté dans sa recommandation non-scientifique selon laquelle les personnes naturellement immunisées devaient toujours recevoir le régime complet de vaccins.

La propagande mensongère selon laquelle les vaccins offraient une protection supérieure a été renforcée par l’OMS qui, le 28 mars 2021, a déclaré aux personnes qui avaient déjà récupéré de l’infection que « vous devriez quand même recevoir la série complète de vaccins qui existent et qui sont à votre disposition. »

La société de médias sociaux Twitter s’est jointe à la campagne de propagande en faveur des vaccins en envoyant aux utilisateurs qui s’étaient déjà remis de l’infection le message qu’ils « devraient se faire vacciner complètement« , étayant son conseil médical non sollicité en citant les positions politiques des CDC et de l’OMS.

Lors d’une apparition dans l’émission The Rachel Maddow Show de MSNBC, le 29 mars 2021, la directrice du CDC, Rochelle Walensky, a affirmé que « nous pouvons presque voir la fin » de la pandémie parce que « les personnes vaccinées ne sont pas porteuses du virus, ne tombent pas malades, et que ce n’est pas seulement dans les essais cliniques mais aussi dans les données du monde réel. » (C’est nous qui soulignons.)

Ainsi, contrairement à l’affirmation de FactCheck.org selon laquelle personne n’a jamais prétendu que les essais cliniques montraient que les vaccins empêchaient l’infection et la transmission, Walensky a en réalité énoncé cette affirmation non seulement implicitement mais explicitement.

L’animatrice de l’émission a réitéré le gros mensonge en disant que ce n’était « pas seulement en laboratoire » que les données avaient montré que les vaccins arrêtaient la transmission, mais aussi dans des données d’observation du « monde réel ». S’adressant à son public, Maddow a menti : « Une personne vaccinée est exposée au virus. Le virus ne l’infecte pas. Le virus ne peut pas utiliser cette personne pour aller ailleurs. Il ne peut pas utiliser une personne vaccinée comme hôte pour infecter d’autres personnes. Cela signifie que les vaccins nous permettront d’en finir avec cette maladie. Si nous allons assez vite pour que toute la population soit vaccinée. »

Le message transmis aux téléspectateurs par l’establishment de la « santé publique » et les médias grand public était donc que deux doses d’un vaccin à ARNm Covid-19 induiraient une immunité stérilisante durable qui mettrait fin à l’infection et à la transmission du SarsCoV2‑, et que cela avait été démontré à la fois dans les essais cliniques et dans les études observationnelles post-commercialisation.

En avril 2021, WebMD (principal site d’information en ligne pour les médecins, NdT) a publié un article niant de manière absurde que les études avaient montré que l’immunité naturelle était robuste, large et durable, avec des cas relativement rares de réinfection. WebMD est allé jusqu’à exprimer des doutes sur l’existence ‑même d’une immunité naturelle contre le SarsCoV2. « Les experts de la santé ne savent pas si nous devenons vraiment immunisés contre le Covid-19 après avoir été infectés« , mentait effrontément WebMD. Il y avait simplement « l’espoir » que les personnes qui se remettent de l’infection puissent développer une certaine immunité contre cette maladie. Ainsi, d’un trait de plume, le principal site d’information médicale a effacé l’existence d’un grand nombre de publications scientifiques démontrant la force de l’immunité naturelle. Alors que WebMD transmettait le message qu’il était impossible d’atteindre l’immunité de groupe par l’immunité naturelle, les lecteurs étaient informés que « les vaccins » – et uniquement les vaccins  « devraient permettre d’atteindre cet objectif à terme. »

Le 17 avril 2021, le président de Pfizer, Albert Bourla, a déclaré sur Twitter qu’il avait rencontré le premier ministre du Japon pour discuter de la livraison d’un plus grand nombre de vaccins « pour gérer la propagation du COVID19″ en vue des Jeux olympiques de Tokyo. Il affirmait ainsi bel et bien que le vaccin de Pfizer empêchait la transmission du SarsCoV2.

En mai 2021, les CDC ont continué à propager la fausse affirmation selon laquelle les vaccins empêchaient la transmission en disant aux gens que s’ils étaient complètement vaccinés, ils pouvaient reprendre une vie normale, exempts des restrictions sociétales imposées à tous les autres, y compris les personnes naturellement immunisées. Le message du CDC à tous les autres, y compris ceux qui avaient déjà acquis une immunité supérieure par l’infection, était de « trouver un vaccin. »

Le 13 mai 2021, Rochelle Walensky a déclaré sur Twitter  : « Si vous êtes entièrement vacciné contre le Covid-19, vous pouvez maintenant commencer à faire les choses que vous aviez cessé de faire à cause de la pandémie. » Le message clair était que l’immunité naturelle était insuffisante pour arrêter la transmission, mais que la vaccination entraînait une protection robuste et durable qui empêcherait les gens de propager le virus.

Le président Joseph R. Biden a renforcé l’affirmation de propagande mensongère en tweetant simultanément la menace de continuer à discriminer les personnes non vaccinées, y compris celles qui ont déjà acquis une immunité naturelle supérieure : « La règle est désormais simple : faites-vous vacciner ou portez un masque jusqu’à ce que vous le fassiez. Le choix vous appartient. »

Le 16 mai 2021, Fauci a déclaré dans l’émission Face the Nation de CBS News que les études sur « l’efficacité dans le monde réel » des vaccins étaient « encore meilleures que dans les essais cliniques. » Il était « très improbable« , a affirmé Fauci, « qu’une personne vaccinée, même en cas de percée de l’infection, la transmette à quelqu’un d’autre. » Il n’est « pas impossible » que cela se produise, a-t-il dit, mais c’est « extrêmement improbable. ».

Lorsque l’animateur a répété que la vaccination « élimine ou bloque leur capacité à transmettre le virus à d’autres personnes« , M. Fauci a répondu : « C’est absolument le cas. Et c’est la raison pour laquelle nous disons que lorsque vous vous faites vacciner, vous protégez non seulement votre propre santé, celle de votre famille, mais vous contribuez également à la santé de la communauté en empêchant la propagation du virus dans toute la communauté. En d’autres termes, vous devenez une impasse pour le virus. Et lorsqu’il y a beaucoup d’impasses autour de vous, le virus ne va aller nulle part. »

Le 17 mai 2021, Walensky a renforcé cette fausse affirmation en tweetant : « La science est claire : si vous êtes vacciné contre le Covid-19, vous êtes en sécurité. Les vaccins fonctionnent. Vous pouvez enlever votre masque et ne risquez pas de contracter une maladie grave ou d’être hospitalisé. Si vous n’êtes pas vacciné, vous n’êtes pas en sécurité. Veuillez vous faire vacciner ou continuer à porter un masque. »

Naturellement, elle a refusé de reconnaître le grand nombre de publications scientifiques montrant la force de l’immunité naturelle ; au lieu de cela, parmi les « non vaccinés », elle a inclus toutes les personnes qui s’étaient déjà remises d’une infection par le SarsCoV2.

Le 8 juin 2021, le président de Pfizer, Albert Bourla, a affirmé sur Twitter que la « vaccination généralisée » des enfants était « un outil essentiel pour aider à stopper la transmission. »

Les grands médias ont continué à remplir leur fonction de propagande en diffusant une désinformation sanctionnée par le gouvernement au service de l’industrie pharmaceutique. Le 28 juin 2021, le New York Times titrait « Les obligations vaccinales arrivent. C’est une bonne chose. »  Sous ce titre, Aaron Carroll se plaignait que « des incitations telles que des billets pour des matchs de football et de la bière gratuite » étaient insuffisantes pour convaincre les gens d’aider les États-Unis à « atteindre l’immunité collective » en acceptant les vaccins Covid-19. Les carottes ne fonctionnant pas, « les gens ont besoin de bâtons« . C’est en rendant les vaccins obligatoires que « le pays atteindra une réelle immunité collective. »

Le 8 juillet 2021, le président de Pfizer, Albert Bourla, a déclaré sur Twitter : « Nous savons que chaque personne non immunisée donne au virus l’occasion de se propager et de continuer à muter et à exposer davantage nos communautés, c’est pourquoi il reste une priorité absolue de vacciner le plus grand nombre de personnes le plus rapidement possible. » L’implication claire est qu’en se faisant vacciner, les gens ne seraient pas en mesure de propager le virus.

Le 21 juillet 2021, le président Biden a déclaré qu’il était « très simple » de comprendre qu’il s’agissait « d’une pandémie pour ceux qui n’ont pas été vaccinés« , alors que les personnes vaccinées étaient protégées. Il s’agit d’une proposition simple et fondamentale« , a-t-il dit, « Si vous êtes vacciné, vous ne serez pas hospitalisé, vous ne serez pas dans une unité de soins intensifs et vous ne mourrez pas. »

Il a également laissé entendre que les personnes vaccinées ne pouvaient pas propager le virus en déclarant que « si vous êtes vacciné, vous ne devriez pas porter de masque », alors que les personnes non vaccinées, y compris celles qui ont une immunité naturelle, « devraient porter un masque. »

Il a assuré aux personnes vaccinées que malgré la circulation du variant Delta, « vous irez bien. Vous n’allez pas… vous n’allez pas attraper le Covid-19  si vous avez ces vaccins. »

Après avoir propagé cette désinformation, M. Biden a ironiquement répondu à une question sur « la désinformation de la communauté anti-vaccins qui érode la confiance dans les vaccins qui sauvent des vies » en disant que son administration agissait « pour restaurer la foi de l’Amérique dans la science » en veillant à « écouter les scientifiques. »

Cette déclaration grotesque, démentie par les observations constantes de la littérature scientifique selon lesquelles les vaccins n’étaient pas conçus pour prévenir l’infection et la transmission et qu’il n’avait pas été démontré qu’ils le faisaient, a été applaudie par le public crédule de Biden.

 

Ce que l’on a dit au public une fois que les données ont montré que les vaccins n’empêchaient pas la transmission.

À la fin du mois de juillet 2021, les chercheurs des CDC ont appris que 74 % des personnes ayant développé le Covid-19 lors d’une grande épidémie dans le Massachusetts étaient entièrement vaccinées et que la quantité de virus excrétée par les personnes vaccinées était tout aussi élevée que celle des personnes non vaccinées, suggérant une contagiosité égale. C’est cette découverte qui a incité les CDC à revenir sur leur décision de ne plus exiger le port du masque pour les personnes vaccinées.

Le 5 août 2021, Walensky  a admis publiquement sur CNN que les vaccins n’empêchaient pas la transmission du SarsCoV2.

Malgré cette reconnaissance, et malgré le fait que des études aient démontré de manière écrasante que l’immunité naturelle était à la fois plus large et plus durable que la protection offerte par les vaccins, les CDC ont persisté à mentir au public pour que les gens acceptent la vaccination en redoublant d’efforts et en affirmant fallacieusement que « les gens obtiennent une meilleure protection en étant complètement vaccinés qu’en ayant eu le Covid-19.  »

Le 9 septembre 2021, le président Biden a annoncé son intention d’imposer les ‑vaccins Covid-19 aux Américains par le biais de diverses obligations. Son plan visait les personnes qui choisissaient de ne pas se faire vacciner, y compris les personnes naturellement immunisées, qui, selon lui,  » bloquaient la santé publique » par leur choix. Rejetant le droit fondamental de l’être humain au consentement libre et éclairé, il a proclamé de manière absurde qu’il ne s’agissait « ni de liberté ni de choix personnel. » Malgré la reconnaissance publique du fait que les vaccins n’empêchaient pas la transmission, il a justifié son plan de contrainte par le fait qu’il s’agissait de « se protéger et de protéger ceux qui vous entourent – les personnes avec lesquelles vous travaillez, les personnes qui vous sont chères, les personnes que vous aimez. » (Ses obligations allaient « réduire la propagation » du SarsCoV2‑, a-t-il affirmé, « en augmentant la part de la main-d’œuvre qui est vaccinée dans les entreprises de toute l’Amérique. »

« Nous avons été patients« , a-t-il dit aux non-vaccinés, y compris ceux qui avaient une immunité naturelle supérieure, « mais notre patience est à bout. Et votre refus nous a tous coûté. »

Le New York Times a fait l’éloge du projet de Biden d’imposer les vaccins aux gens en violation de leur droit de faire leur propre choix en connaissance de cause, en relayant l’affirmation ostensible d’ »experts » selon laquelle « les obligations vaccinales sont très efficaces pour prévenir la propagation des maladies infectieuses. ».

Ce n’est que le 3 décembre 2021 que la désinformation officiellement promue, selon laquelle les vaccins induisaient une protection supérieure à l’immunité naturelle, a été retirée du site Internet des CDC. L’affirmation des CDC selon laquelle l’immunité naturelle était inférieure pendant la période de prédominance du variant Delta a ensuite été falsifiée par les propres données des CDC publiées par les propres chercheurs des CDC dans la propre revue MMWR des CDC. (Pour avoir tenté à plusieurs reprises de rapporter fidèlement ce fait sur LinkedIn, j’ai été définitivement banni.)

Tout aussi imperméable aux faits, Twitter a mis à jour sa politique en décembre 2021 pour interdire aux utilisateurs de dire la vérité, à savoir que les personnes vaccinées pourraient transmettre le SarsCoV2 ‑aux personnes non vaccinées.

Même après qu’il soit apparu clairement que le régime primaire à deux doses entraînait une diminution rapide de la protection contre l’infection et que les personnes vaccinées contribuaient à la propagation dans la communauté, le message incongru a continué à être que tout le monde devrait être encore plus fortement vacciné en recevant une injection de rappel pour aider à prévenir la transmission. Biden a encouragé les gens à accepter les rappels en annonçant son plan de contrainte en septembre. Le 8 décembre 2021, Bourla a affirmé que « la science nous dit que la vaccination complète d’autant de personnes que possible avec la première série de deux doses et un rappel, aussi rapidement que possible, reste le meilleur moyen de prévenir la propagation du Covid-19. »

Le 22 juillet 2022, le Dr Birx, qui a alors déjà démissionné de son poste à la Maison Blanche, a admis sur Fox News : « Je savais que ces vaccins ne protégeraient pas contre l’infection, et je pense que nous avons surestimé les vaccins. » Elle a donc tacitement reconnu qu’en publiant ses premières proclamations selon lesquelles les vaccins conféreraient une immunité de groupe, elle mentait délibérément.

Le 23 juillet 2022, lors d’une audition au Congrès, Mme Birx a été interrogée sur les fausses déclarations faites par les responsables gouvernementaux pour convaincre la population d’accepter la vaccination. Il est intéressant de noter qu’elle n’a pas tenté de nier que les vaccins avaient été vendus au public sur la base du mensonge selon lequel ils seraient très efficaces pour prévenir l’infection et la transmission. Au contraire, elle a répondu avec franchise en avouant que ces premières fausses affirmations étaient fondées sur la foi et non sur des preuves. Les responsables gouvernementaux avaient « espéré » que les vaccins préviendraient l’infection et la transmission, bien que ce résultat n’ait pas été mesuré au cours des essais cliniques.

 

Conclusion

L’article de FactCheck.org, qui tente vainement de nier le fait que les vaccins ont été vendus au public sur la base de mensonges, n’est lui-même qu’une nouvelle illustration de la manière dont le public est sans cesse trompé par le gouvernement et les médias grand public.

Les faux « vérificateurs de faits » n’ont manifestement aucun problème avec la désinformation tant qu’elle s’aligne sur l’agenda politique adopté, qui sert à son tour les intérêts financiers de l’industrie pharmaceutique.

Les entreprises de médias sociaux ont, elles aussi, été profondément impliquées dans la perpétration de ces tromperies en interdisant aux utilisateurs de partager des informations factuellement exactes pour corriger la désinformation sanctionnée par le gouvernement.

Pour conclure, pendant toute la durée de ces énormes mensonges sur l’infériorité de l’immunité naturelle et sur la capacité des vaccins à amener la population à une immunité collective en stoppant l’infection et la transmission, les soi-disant « vérificateurs de faits » étaient introuvables.

Il n’y a pas eu de vérification des faits par FactCheck.org ou tout autre contrôleur des médias grand public pour corriger le Dr Fauci, le Dr Walensky, le Dr Birx, le président Biden, Pfizer, les autres commentateurs des médias grand public, etc., pour avoir menti effrontément en affirmant que  » la science  » avait montré que les vaccins étaient très efficaces pour prévenir l’infection et la transmission du SarsCoV2‑.

Je n’ai rien à ajouter.

 

  • Lien vers l’article original (en anglais) : cliquer ici.

Source : Vérification des faits : oui, les vaccins COVID-19 ont été vendus à la population sur la base de mensonges – Anthropo-logiques

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