Et une nouvelle affaire emplois fictifs pour la droite… D’après le « Journal du dimanche » qui révèle l’information, le groupe UMP au Sénat avait mis en place entre 2002 et 2014 un système d’emplois fictifs d’assistants parlementaires permettant aux sénateurs de récupérer une partie des salaires.
On connaissait l’affaire de la « ristourne », système consistant à soustraire une partie de la somme censée être remise par les sénateurs UMP à leur groupe parlementaire. Un système via lequel François Fillon, sénateur entre 2005 et 2007, aurait touché plusieurs chèques pour un montant total de 21.000 euros, comme l’avait révélé le site Mediapart début février.
D’après le « JDD », le juge René Cros a cette fois mis au jour l’existence d’emplois fictifs en enquêtant sur des mouvements de fonds suspect entre le groupe UMP une association, l’Union des républicains du Sénat (URS). Une comptabilité clandestine au sein du groupe UMP a été découverte lors d’une perquisition au palais du Luxembourg, rapporte l’hebdomadaire.