Les actions en justice collectives contre les médecins auteurs d’opérations de changement de sexe se multiplient

Alors qu’en Europe la propagande transgenre ne faiblit pas – voir les récentes élections de Miss Pays-Bas et Miss Portugal, la multiplication des “lectures trans” aux enfants ou leur représentation dans la publicité – outre-Atlantique, un nombre croissant d’individus qui ont opéré un changement de sexe intentent des poursuites contre leur médecin pour les interventions chirurgicales subies alors qu’ils étaient mineurs.

Un cabinet d’avocats, Campbell Miller Payne, a pris la tête d’un mouvement qui représente plusieurs personnes regrettant leur transition de genre. M. Campbell affirme qu’il faut s’attendre à “un raz-de-marée“, “un client potentiel frappe à notre porte chaque semaine, et on en est qu’au début.”

Ce qui est en cause, c’est la négligence médicale, la superficialité avec laquelle la dysphorie de genre est diagnostiquée. Pour beaucoup de ces detransitionners, une ou deux visites auront suffi pour être étiquetés comme traversant une “crise d’identité de genre”. Ce qui pourrait encore passer si cela n’avait pas débouché sur des chirurgies ablatives ou une probable stérilité irréversible due à l’administration de bloqueurs de la puberté et autres hormones… avant leur majorité.

« Je traversais la période la plus sombre et la plus chaotique de ma vie, et au lieu de recevoir l’aide dont j’avais besoin, ces médecins ont transformé le chaos en réalité. On m’a parlé d’une intervention médicale dont je ne comprenais pas pleinement les répercussions et les conséquences à long terme » Luka Hein, plaignante.

Et toutes les personnes en détransition racontent la même expérience : abus, mal-être ou dépression, une conviction dure comme fer que le changement de sexe représentait la solution à tous leurs maux, le diagnostique trop rapide, une euphorie initiale liée à l’entrée dans une communauté, besoin viscéral de notre époque… mais le tout trop jeune. Sur ce pouvoir de la communauté virtuelle, on pourra se référer à l’enquête, maintes fois citées d’Abigail Shrier, Dommages irréversibles, Comment le phénomène transgenre séduit les adolescentes.

Quoi qu’en disent les transactivistes qui exhibent leur joie de “se sentir enfin elles-mêmes” (comme si pour se sentir soi-même il fallait avoir recours à quelque opération et être dépendant à vie de l’industrie pharmaceutique), tout ne va pas bien au royaume de la transition facile. L’ablation des seins ou la construction d’un vagin n’est pas forcément la porte ouverte au bonheur. La preuve par le nombre de parcours de détransitions qui a littéralement explosé. Il faut être d’une mauvaise foi consternante pour promouvoir un changement de sexe tout en passant sous silence ses conséquences psychologiques et les dangers physiques que cela représente, banaliser une procédure qui a un tel impact sur la vie et qui est pratiquement irréversible. Les réseaux sociaux pullulent de très jeunes gens qui vantent leur choix et ne laissent pas de place au doute. Il y sera plus aisé de tomber sur une vidéo d’heureux couples trans se préparant à l’arrivée d’un enfant (en général, un trans homme né femme enceint, avec un compagnon visiblement femme mais né homme) que de trouver quelque information sur le taux de suicide bien plus haut au sein de cette communauté que dans le reste de la population.

Audrey D’Aguanno

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